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Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 - projet de loi de finances pour 2023 — Texte n° 273

Amendement N° 1677C (Sort indéfini)

(10 amendements identiques : AC42C AC248C AC105C AC92C CF245C AC251C 1590C 1662C 1663C 1702C )

Publié le 25 octobre 2022 par : M. Balanant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Enseignement scolaire public du premier degré00
Enseignement scolaire public du second degré00
Vie de l'élève1 000 0000
Enseignement privé du premier et du second degrés00
Soutien de la politique de l'éducation nationale01 000 000
Enseignement technique agricole00
TOTAUX1 000 0001 000 000
SOLDE0

Exposé sommaire :

Par cet amendement nous souhaitons alerter sur la nécessité de réaliser une étude qui permettra d’appréhender le phénomène des violences exercées par les adultes du ministère de l’éducation nationale sur les élèves. Cette étude devra en outre détailler les mesures nécessaires pour lutter contre ce phénomène.
Déjà en 2004, un rapport interne de l’Education nationale dédié aux « Brutalités et harcèlements physiques et psychologiques exercés sur des enfants par des personnels du Ministère » avait mis en lumière l’existence des violences d’enseignants sur les enfants ou adolescents.
Près de vingt ans plus tard les problématiques liées au harcèlement des élèves de la part de professeurs semblent tristement continuer à s’inscrire dans l’actualité. Dans son rapport de 2019, le Défenseur des droits a ainsi précisé qu’il était régulièrement saisi dans des affaires liées à du harcèlement scolaire émanant non seulement d’autres élèves, mais aussi des enseignants. La presse se fait par ailleurs régulièrement l’écho de ces affaires. Tel est le cas de l’affaire Evaëlle Dupuis, jeune élève considérée comme le véritable « bouc-émissaire » d’une de ses enseignantes, ce qui a provoqué le début de la violence de la part de ses camarades.
De manière plus générale, l’enquête de victimation menée par le Ministère de l’Education Nationale en 2018 met en exergue que la part des lycéens qui estime ne pas avoir une bonne relation avec leurs enseignants a augmenté depuis 2015 passant de 11% à 16%. Cet indicateur doit nous alerter, même s’il ne doit pas préjuger de la part des élèves éprouvant qu’un de leurs enseignants les harcèle.
Le présent amendement abonde d’un million d’euros le programme « Vie de l’élève » (programme 230) en son action « Vie scolaire et éducation à responsabilité » (action 01). Pour des raisons de recevabilité et par obligation de compensation, le présent amendement réduit à due concurrence, soit d’un million d’euros, en autorisation d’engagement et en crédit de paiement, le programme « Soutien de la politique de l’éducation nationale » (programme 214) en son action « Pilotage et mise en œuvre des politiques éducatives » (action 01).

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