Publié le 6 octobre 2022 par : Mme Tabarot, M. Ray, Mme Frédérique Meunier, M. Ciotti, Mme D'Intorni.
I. – Le 1 du I de l’article 244 quater F du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les collaborateurs libéraux et les gérants non-salariés participant au financement de ces mêmes établissements, lorsqu’ils assurent l’accueil de leurs enfants de moins de trois ans, peuvent également bénéficier du crédit d’impôt. »
II. – Les dispositions du I s’appliquent aux dépenses payées à partir du 1er janvier 2022.
III. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.
IV. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.
Cet amendement est issu de la Fédération Française des Entreprises de Crèches.
Il vise à étendre le bénéfice du « Crédit Impôt Famille » (CIFAM) aux indépendants.
En l’état actuel, le CIFAM bénéficie aux entreprises imposées selon un régime réel d’imposition qui financent des établissements assurant l'accueil des enfants de moins de 3 ans de leurs salariés.
Il n’est donc pas ouvert aux travailleurs non-salariés, professions libérales, artisans, commerçants ou gérants non-salariés dont l’entreprise n’emploie aucun salarié.
Par conséquent, les professions libérales et indépendants ne peuvent pas bénéficier de ce crédit d’impôt pour trouver une solution de garde adaptée à leur situation avec notamment des horaires de travail qui ne correspondent pas aux horaires des crèches municipales.
L’ouverture du CIFAM aux indépendants apparait dès lors tout à la fois comme une incitation au retour à l’emploi et une mesure de soutien à l’activité de ces professionnels dont certains ont été lourdement impactés par la crise sanitaire et ses conséquences.
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