Publié le 7 mai 2024 par : M. Dubois, Mme Bonnet, Mme Bonnivard, M. Bony, M. Bourgeaux, M. Brigand, M. Fabrice Brun, M. Kamardine, M. Descoeur, M. Hetzel, Mme Frédérique Meunier, Mme Périgault, M. Ray, M. Taite, Mme Louwagie, Mme Corneloup, M. Schellenberger, Mme Valentin, M. Vatin, M. Jean-Pierre Vigier, M. Viry, M. Emmanuel Maquet, Mme Duby-Muller, M. Dive, Mme Petex, M. Pradié, Mme Tabarot, Mme Serre, M. Juvin, Mme Gruet, M. Boucard, Mme Bazin-Malgras, Mme Blin, M. Bazin, M. Neuder, Mme Genevard.
I. – À l’alinéa 9, substituer aux mots :
« d’un élevage durable »
les mots :
« de l’élevage ».
II. – En conséquence, au même alinéa, substituer aux mots :
« son déclin »
les mots :
« la décapitalisation du cheptel ».
Il est proposé dans cet amendement de ne pas donner une définition restrictive de l'élevage mais de le considérer dans sa globalité et donc de ne pas parler d'élevage "durable".
La notion d'élevage "durable" restreindrait la filière alors même que dans les zones d'élevage, par les systèmes d'exploitation mis en place, les agriculteurs savent très bien être respectueux de l'impact environnemental.
Inutile donc de préciser qu'il doit être durable, il l'est par essence.
S'agissant du déclin de la filière, il convient mieux de parler ici de "décapitalisation du cheptel" plutôt que de "déclin" . Depuis 2018, le cheptel bovin (viande et lait) a perdu plus d'un million de vaches sur le territoire national (14% en 3 ans pour la Corrèze) alors que dans le même temps les importations de viande bovine sont en augmentation de près de 30%.
La tendance a la baisse va encore s'accentuer si bien qu'il est important de tenir compte de cette décapitalisation du cheptel et de la prévenir.
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