Publié le 26 avril 2024 par : Mme Babault, M. Martineau, Mme Desjonquères, M. Cubertafon, Mme Mette, M. Cosson.
Au plus tard deux ans après la promulgation de la présente loi, les formations continues et initiales relatives à la diététique et la nutrition intègrent la notion de diversification de l'alimentation et les bénéfices sanitaires et environnementaux de la diversification des sources de protéines en alimentation humaine.
Le présent amendement vise à mieux former les professionnels de la nutrition aux enjeux liés à la diversification des sources de protéines.
Le Haut conseil de la santé publique et l’ANSES recommandent de consommer davantage de fruits et légumes, de légumineuses et d’oléagineux. Principalement pour des raisons de santé, les attentes de la population française évoluent : plus d’un quart des Français se déclarent aujourd’hui flexitariens. Les référentiels des formations relatives à la cuisine (CAP cuisine, BP arts de la cuisine et plusieurs autres) ont récemment évolué en ce sens (article 253 de la loi climat).
Pourtant, les référentiels des formations relatives à la diététique et la nutrition ne se sont pas adaptés à cette évolution profonde des pratiques et des recommandations sanitaires.
À titre d’exemple, ils ne citent pas les régimes alimentaires à dominante végétale, telles que les alimentations flexitarienne, végétarienne ou végétalienne. L’intérêt pour la santé humaine de la diversification des sources de protéines n’est pas non plus évoqué. Or, les professionnels de la nutrition accompagnent aussi bien des particuliers souhaitant diversifier leur alimentation que des restaurations collectives. Les particuliers comme les enfants déjeunant à la cantine doivent bénéficier des connaissances scientifiques les plus récentes en matière de diversification des sources de protéines.
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