Publié le 22 mars 2024 par : Mme Pic, Mme Battistel, M. Delautrette, Mme Jourdan, M. Leseul, M. Potier, les membres du groupe Socialistes et apparentés.
Après l’alinéa 3, insérer les deux alinéas suivants :
« Après le 5° de l’article L. 100‑2 est inséré un 5° bis ainsi rédigé :
« 5° bis Structurer les parcours d’enseignement et de formation académiques et professionnels afin de satisfaire les besoins en termes de métiers et de compétences dans les filières industrielles et de recherche et en particulier dans la filière nucléaire, au regard des 1° à 6° du I de l’article L. 100‑1 A. »
Le présent amendement du groupe Socialistes et apparentés vise à assigner comme priorité à l’État pour l’atteinte des objectifs de la politique énergétique, la programmation et la mobilisation des moyens nécessaires en matière de métiers et de compétences pour la recherche et l’industrie, sur la structuration des filières d’enseignement et de formation pour satisfaire à ces besoins et sur les moyens mobilisés pour atteindre ces objectifs.
L’atteinte des objectifs de la politique énergétique de la France est dépendante de notre capacité à développer de manière considérable nos capacités industrielles pour les énergies renouvelables comme dans le nucléaire, ainsi que dans le secteur du BTP, de la construction des installations de production d’énergie, de transport et de distribution, ou pour la rénovation énergétique des bâtiments.
Au-delà des moyens financiers à mobiliser les moyens humains nécessaires, de l’ingénieur atomiste à l’ouvrier spécialisé, sont colossaux et impliquent un changement de paradigme pour tout notre écosystème académique et de formation professionnelle. Il est donc essentiel de disposer d’une vision globale des contraintes qui pèseront sur ces métiers, compétences et parcours de formation du fait de la transition énergétique et d’en planifier la montée en puissance.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.