Publié le 11 mars 2024 par : M. Sansu, M. Tellier, Mme Bourouaha, M. Bénard, M. Castor, M. Chailloux, M. Chassaigne, M. Dharréville, Mme Faucillon, M. Jumel, Mme K/Bidi, M. Le Gayic, Mme Lebon, M. Lecoq, M. Maillot, M. Monnet, M. Nadeau, M. Peu, Mme Reid Arbelot, M. Rimane, M. Roussel, M. William.
Supprimer cet article.
Avec cet amendement, le groupe GDR s’oppose à l’utilisation de la partie non-centralisée des encours de livret d’épargne réglementée (environ 35 % de l’encours total) au financement de l’industrie de guerre.
Aujourd’hui, ces encours non-centralisés participent au financement de projets contribuant à la transition énergétique ou à la réduction de l’empreinte climatique. Ce choix résulte d’une réalité économique simple : le marché bancaire n’offre pas de financement à ces projets qui s’inscrivent sur le temps long et dont la rentabilité est faible ou incertaine.
Cette justification a d’ailleurs été rappelé par la Cour des comptes dans un rapport de 2022.
Contrairement à ces projets, les projets industriels militaire ne souffrent pas d’un problème de rentabilité inhérent à leur nature.
Il ne semble donc pas opportun d’opérer une telle modification, qui conduirait, de fait, à réduire le financement des projets contribuant à la transition écologique, alors que celui-ci s’avère toujours insuffisant. Comme le rappelait le rapport de la Cours des Comptes, une extension de l’usage des encours fait courir le risque d’un « saupoudrage » de financement.
Enfin, un tel fléchage éloignerait les livrets de leur objectif initial, notamment concernant le livret développement durable et solidaire (LDDS).
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