Publié le 9 février 2024 par : M. Vannier, Mme Abomangoli, M. Alexandre, M. Amard, Mme Amiot, Mme Amrani, M. Arenas, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Bex, M. Bilongo, M. Bompard, M. Boumertit, M. Boyard, M. Caron, M. Carrière, M. Chauche, Mme Chikirou, M. Clouet, M. Coquerel, M. Corbière, M. Coulomme, Mme Couturier, M. Davi, M. Delogu, Mme Dufour, Mme Erodi, Mme Etienne, M. Fernandes, Mme Ferrer, Mme Fiat, M. Gaillard, Mme Garrido, Mme Guetté, M. Guiraud, Mme Hignet, Mme Keke, M. Kerbrat, M. Lachaud, M. Laisney, M. Le Gall, Mme Leboucher, Mme Leduc, M. Legavre, Mme Legrain, Mme Lepvraud, M. Léaument, Mme Pascale Martin, Mme Élisa Martin, M. Martinet, M. Mathieu, M. Maudet, Mme Maximi, Mme Manon Meunier, M. Nilor, Mme Obono, Mme Oziol, Mme Panot, M. Pilato, M. Piquemal, M. Portes, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, M. Rome, M. Ruffin, M. Saintoul, M. Sala, Mme Simonnet, Mme Soudais, Mme Stambach-Terrenoir, Mme Taurinya, M. Tavel, Mme Trouvé, M. Walter.
Dans un délai de trois mois à compter de la publication de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport portant sur les dégâts écologiques entraînés par l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Par cet amendement, nous demandons à ce qu'un rapport portant sur les dégâts écologiques entraînés par l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 soit remis au Parlement par le Gouvernement.
Après avoir annoncé un bilan carbone positif puis neutre, les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 prévoient désormais un bilan carbone de 1,58 million de tonnes d’équivalent CO2. Martin Müller, professeur à l’université de Lausanne (Suisse), conteste ce bilan. « Il y a un manque de transparence (...). Je n’arrive pas à comprendre, en tant que chercheur, sur quelle base cela a été calculé », a-t-il déclaré sur Franceinfo.
Les conséquences écologiques de ces jeux font l’objet de débats. Près de 30 collectifs ont organisé un « Toxic Tour » pour dénoncer « l’héritage local empoisonné » de la compétition.
Pour parvenir à leur bilan, les promoteurs utilisent notamment la méthode de la compensation carbone. Ainsi, il s’agit de compenser les émissions de CO2 des jeux par le soutien financier à des projets réputés positifs en la matière, comme la plantation d’arbres en Afrique.
Notre conception de la politique écologique qu’il convient de mener ne souscrit pas à cette approche. Nous ne pouvons considérer que le capital naturel est chiffrable et substituable.
Par exemple, l’épreuve de surf à Tahiti aura des conséquences irrémédiables sur la biodiversité locale et défigurera à jamais un environnement unique au monde.
C’est la raison pour laquelle une étude précise de tous les dégâts entraînés par les JO est indispensable à l’information correcte de la représentation nationale sur ce dossier.
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