Publié le 17 mai 2023 par : M. Lainé, M. Blanchet, M. Bru, M. Cubertafon, Mme Lingemann, Mme Poueyto, Mme Thillaye, Mme Babault, M. Balanant, Mme Bannier, Mme Bergantz, M. Berta, M. Bolo, M. Bourlanges, Mme Brocard, M. Cosson, M. Croizier, M. Daubié, Mme Desjonquères, M. Esquenet-Goxes, M. Falorni, Mme Ferrari, Mme Folest, M. Fuchs, Mme Gatel, M. Geismar, Mme Perrine Goulet, M. Gumbs, M. Isaac-Sibille, Mme Jacquier-Laforge, Mme Josso, M. Laqhila, Mme Lasserre, M. Latombe, M. Lecamp, Mme Luquet, M. Mandon, M. Martineau, M. Mattei, Mme Mette, M. Millienne, Mme Morel, M. Ott, M. Pahun, M. Frédéric Petit, Mme Maud Petit, M. Ramos, M. Turquois, Mme Vichnievsky, M. Philippe Vigier, M. Zgainski.
Après la deuxième phrase de alinéa 33, insérer les trois phrases suivantes :
« Les objectifs de recrutement et de fidélisation seront renforcés par un attachement particulier aux dispositifs d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes de la Défense. Dans la continuité de la LPM précédente, une attention particulière sera portée aux dispositifs facilitant la conciliation entre la vie personnelle et la vie professionnelle. Le ministère des armées veillera à faciliter l’accès des femmes aux écoles de formation initiale et à les accompagner dans leur parcours pour accéder aux postes sommitaux. »
L’armée française est aujourd’hui composée de 16,8% de femmes (34 200), ce qui place les armées françaises au 4e rang des armées les plus féminisées au monde, derrière Israël (33 %), la Hongrie (20 %) et les Etats-Unis (18 %). La dynamique est enclenchée puisque 17,1% des officiers sont des femmes en 2022 et elles représentent 26,4% des candidats admis dans les grandes écoles militaires. Pour poursuivre cette dynamique, les écoles de formation initiale doivent accueillir et accompagner davantage de femmes pour les former aux métiers des armes.
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