Publié le 7 avril 2023 par : Mme Pouzyreff, M. Fait, Mme Decodts, Mme Piron, M. Marion, M. Ledoux, Mme Klinkert, M. Belhaddad, Mme Hugues, Mme Rilhac, Mme Le Peih, Mme Janvier, Mme Pompili, M. Sitzenstuhl, Mme Berete, M. Perrot, M. Abad, Mme Panonacle, M. Bordat, M. Pellerin, M. Vuibert, Mme Goetschy-Bolognese.
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport relatif aux différents modes de prises en charge des personnes en perte d’autonomie sur la période 2019‑2022, mettant notamment en perspective la différence de coût, pour les particuliers et les financeurs publics, entre le maintien à domicile et le placement en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, mentionnés à l’article L313‑12 du code de l’action sociale et des familles, en fonction du degré de perte d’autonomie. À cet effet, le rapport évalue pour chacun de ces deux dispositifs la part financière relative aux soins médicaux et paramédicaux, aux services d’accompagnement de la dépendance, ainsi qu’à la restauration et l’hébergement, ce dernier module comprenant également les frais d’aménagement du logement en cas de maintien à domicile. »
En 2019, selon une étude de la sécurité sociale, le coût d’une prise en charge pour une personne en perte d’autonomie était trois fois plus élevé en établissement qu’à domicile (35 000€ contre 12 000€).
Alors que cette proposition de loi a pour ambition d’opérer un véritable virage domiciliaire, que le Gouvernement tend de plus en plus à favoriser le maintien à domicile et que 80% des français indiquent aujourd’hui vouloir vieillir à domicile, cet amendement propose d’obtenir des chiffres récents pour traiter au mieux de ce sujet actuel. D'autant plus que la dernière étude a été réalisée en 2019, antérieurement au COVID-19 et au Ségur de la Santé 2020 ayant opéré des revalorisations salariales importantes. Ces données pourraient d'une part permettre d'aiguiller nos concitoyens dans le choix de leur prise en charge, et d'autre part conforter le gouvernement dans sa politique, l'amenant ainsi à renforcer ses actions en faveur du maintien à domicile.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.