Publié le 30 mars 2023 par : M. Jumel, M. Chassaigne, M. William, Mme Bourouaha, M. Brotherson, M. Castor, M. Chailloux, M. Dharréville, Mme Faucillon, Mme K/Bidi, M. Le Gayic, Mme Lebon, M. Lecoq, M. Maillot, M. Monnet, M. Nadeau, M. Peu, M. Rimane, M. Roussel, M. Sansu, M. Tellier, M. Wulfranc.
À la fin de l’alinéa 1, substituer aux mots :
« , à titre expérimental, aux ménages dont le revenu fiscal de référence est inférieur à un certain montant »
les mots :
« à tous les ménages selon le revenu fiscal de référence et la composition du ménage, dans la limite d’un certain plafond et ne pouvant être inférieur à cinquante euros par personne et par mois ».
Le présent amendement vise à rétablir la rédaction initiale du texte, plus précise et plus ambitieuse que la rédaction issue de la commission.
Si l'on ne peut se satisfaire sur le long terme d'une solution "par prime" à la question alimentaire, il est urgent de prendre des mesures pour limiter l'impact de l'inflation alimentaire sur le budget des ménages. Sur un an, par rapport à mars 2022, on estime la progression de l’inflation alimentaire à un niveau de 16,3 % ; sur deux ans, par rapport à mars 2021, le taux d'inflation alimentaire atteint le chiffre de 18 %. Parmi les plus fortes envolées, figurent les viandes surgelées (+ 32 %), les mouchoirs (+30%) le papier toilette et le sucre (+27 %), le lait, et les chips (+25 %), les huiles, le beurre et la crème (+24 %).
Cette très forte inflation, dont la tendance à la hausse risque de se poursuivre dans les prochains mois, pousse aujourd'hui selon le Crédoc à ce que 25% des Français déclarent "sauter des repas" pour affronter le choc des prix dans les chariots. Aussi, la prime alimentaire au minimum de 50 euros par mois par personne est un élément crucial pour soutenir les ménages Français les plus exposés à ce phénomène inflationniste.
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