Les amendements de Alexis Corbière pour ce dossier
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Je vais commencer par évacuer un premier argument, auquel Mme la ministre a déjà consacré du temps : nous ne voulons pas ponctionner le programme 224 et nous demandons la levée du gage. Nous faisons avec les moyens dont disposent les parlementaires ! Je vous propose plutôt de discuter du fond. Cet amendement s'inscrit dans la continuité de l'a...
Sans vouloir être arrogant, monsieur le rapporteur spécial, pourrait-on éviter de recourir systématiquement au dogme budgétaire ? C'est le cas dans 80 % de vos réponses. Nous pourrions aussi vous répondre à ce sujet.
Vous dites qu'en deux minutes, nous avons dépensé plusieurs centaines de millions, mais en une seule minute, le rétablissement de l'ISF permettrait de mobiliser 3,5 milliards !
Nous ne sommes pas là pour refaire ce débat, nous perdons du temps. Vous avez envie de montrer que vous êtes un bon élève, mais ce n'est pas le sujet.
Cet amendement est simple. Parmi les éléments agréables de votre discours, madame la ministre, figure votre remarque sur la nécessité que nos concitoyens aillent plus au musée. À raison, vous avez pointé que certaines pratiques culturelles sont plébiscitées par les personnes âgées, mais délaissées par les plus jeunes. Il nous semble que les mus...
Madame la ministre, votre réponse corrobore nos propos. La gratuité dans les musées a été instaurée par des politiques culturelles que vous n'avez pas définies – le monde n'a pas commencé quand vous êtes arrivés. J'ai dit, lors de la présentation de l'amendement, que ce mouvement avait été engagé ; je propose précisément de le poursuivre. De d...
soit, comme le prétend Mme Spillebout, cet amendement est irresponsable car les visites représentent une recette indispensable pour les communes.
Mettez-vous d'accord ! En vérité, vous ne voulez pas appliquer cette mesure uniquement par sectarisme, c'est dommage. Je suis persuadé que nos collègues la voteront en grande majorité.
Un mouvement a été amorcé, faisons en sorte que le message envoyé au public, et reçu par les personnes les plus éloignées de la culture, soit le suivant : aller au musée est gratuit et les sorties scolaires ne coûtent rien aux établissements. Nous devons le dire et le répéter.
Mais si. Je suis convaincu que, sur le fond, nous sommes tous d'accord. Certes, il y a une émission qui s'appelle « Culturepub »… Mais nous sommes envahis par la publicité. L'étude qui fait l'unanimité estime que, chaque jour, chacun d'entre nous perçoit 2 200 messages publicitaires, ce qui est énorme. Nos enfants deviennent des cibles et les c...
Il me semble qu'à cet égard, la politique du Gouvernement va dans le sens de notre amendement, qui devrait – j'en suis persuadé – faire l'unanimité.
Madame la ministre, je sais que vous êtes sensible aux propos du collègue Maillot ; pourtant, vous ne lui avez pas bien répondu. Ce qu'il dit, c'est qu'il importe que notre patrimoine restitue l'histoire de France jusque dans ses aspects les plus sombres. Vous ne pouvez lui objecter que vous agissez en faveur des outre-mer ! Concernant le point...
Au titre de l'article 70, alinéa 3, du règlement, je tiens à faire une mise au point à l'intention des députés de la majorité. Dans cet hémicycle, c'est normal, nous nous combattons sur tous les sujets, mais nous parlons ici d'une opération calomnieuse dirigée contre des députés ! C'est précisément à cela que s'est livré un grand hebdomadaire ...
Un hebdomadaire subventionné par des fonds publics, dont le propriétaire est un homme d'argent, a publié une calomnie monstrueuse contre deux parlementaires. Si c'était arrivé à l'un d'entre vous, j'aurais pris position et je l'aurais soutenu.
Et, bien évidemment, les députés de La France insoumise ne soutiennent pas la censure ! Faut-il rappeler que le Président de la République a fait modifier un article du Monde qui ne lui plaisait pas ?
Nous vous avons écouté avec sérieux, mais un point reste obscur. Vous avez dit que vous prendriez le temps nécessaire au débat. Or M. le porte-parole du Gouvernement a déclaré ce matin, à l'issue du Conseil des ministres, que l'article 49.3 serait convoqué « si la situation devait exiger qu'on y ait recours ». Si vous y recourez effectivement, ...
Vous vous targuez de prendre tout le temps nécessaire ; vous avez même pris à témoin M. le ministre délégué pour garantir que vous étiez prêt à passer la nuit avec nous – il faudrait peut-être vous en féliciter, mais après tout, c'est votre rôle. Toutefois, dans quel but le ferez-vous ? Vous êtes ici devant la représentation nationale. Êtes-vou...
À l'heure où la question salariale est en train de s'imposer et où les salariés se mobilisent – nous les saluons –, vous ajouterez encore de la brutalité si vous prenez la responsabilité d'actionner le 49.3.