Les amendements de Philippe Gosselin pour ce dossier

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Mais tout cela a fini par converger, les pièces du puzzle se sont assemblées petit à petit et l'image, d'abord floue, s'est précisée : c'est celle d'une majorité qui ne connaît pas les réalités du terrain…

… celle d'une majorité complètement coupée de la réalité. Ce que vous nous proposez dans cet article 9, c'est purement et simplement un renoncement à exercer ce qui fait l'essence même du parlementaire : représenter la nation, voter la loi, la contrôler, évaluer l'action du Gouvernement, certes, mais aussi être l'élu d'un territoire, d'une popu...

… de ses forces, de ses faiblesses ; être l'élu de ces territoires qui font le quotidien, de ces territoires qui font la France. Cette France, qui est un territoire et une nation, cette France que nous aimons et que nous représentons, vous allez très mal la servir en supprimant cette réserve. Cette mesure n'est peut-être qu'emblématique, mais ...

Réellement ! Toute cette semaine a démontré que vous n'étiez malheureusement pas à la hauteur des exigences du moment.

Nous arriverons au clap de fin et c'est vraiment l'heure d'évoquer le titre. Clap de fin, ai-je dit : nous ne répéterons pas que ce texte est très imparfait et très incomplet. Par cohérence, sans refaire toutes les explications de texte, nous vous proposons un amendement identique à celui de nos collègues de La République en marche – même si no...

Monsieur le président, madame la garde des sceaux, madame la rapporteure, mes chers collègues, nous vivons une crise de confiance certaine. C'est une crise politique et démocratique. Le Gouvernement et la majorité en mesurent bien les conséquences, de même que chacun et chacune d'entre nous sur ces bancs. Le Gouvernement et la majorité ont pen...

Vous vous êtes, pour une part, trompés de cible. Vous avez voulu stigmatiser une grande partie des parlementaires, qui font leur travail très honnêtement, au quotidien, au prix de nombreux sacrifices de temps, familiaux et parfois professionnels. Vous avez refusé catégoriquement d'élargir ces textes à un certain nombre de questions qui se posa...

Rien n'a été fait, ou si peu, pour régler ces conflits d'intérêts. Rien n'a été fait non plus pour lutter contre le pantouflage, ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayé. À chaque fois que nous avons soulevé un certain nombre d'arguments pour englober l'exécutif dans les nouvelles règles mises en place, nos demandes se sont heurtées au refus...

Bien sûr, ils votent la loi. Nous sommes dans ce temple républicain pour fabriquer la loi – c'est notre honneur, notre dignité – , contrôler l'action du Gouvernement et évaluer les politiques publiques, mais pas de façon désincarnée. Nous devons être des hommes et des femmes à l'image de nos concitoyens, c'est-à-dire proches d'eux, …

… proches de leurs souffrances, de leurs attentes et de leurs ambitions. Nous avons un seul devoir : servir et répondre à leurs attentes, parce que notre mandat est une forme de vocation. Cela passe par la fameuse réserve parlementaire. Certains la trouvent anecdotique – elle l'est sans doute, car elle n'est évidemment pas l'alpha et l'oméga d...

Ils s'investissent pour les gamins des écoles dans le cadre des associations de parents d'élèves, pour le club de football, de judo ou de musique, pour la restauration du patrimoine. Demain, en supprimant la réserve parlementaire, vous leur couperez les ailes.

Les micropartis, qui ne bénéficient ni de l'aide publique, ni de dons ou cotisations de particuliers, sont exonérés de l'obligation de tenue d'une comptabilité. Le nombre de ces micropartis – le chiffre ne fait pas l'objet d'un consensus – se situe entre 450 et 491. Ce sont quelques centaines de micropartis qui échappent aux règles communes. L'...

Nous partageons tout à fait ce point de vue. Que les emplois familiaux soient davantage encadrés, c'est nécessaire, ce sera le cas et je crois que nul ne le conteste. En revanche, le suppléant ou les suivants de liste ne sont absolument pas dans la même situation. C'est typiquement le cas d'emploi de proches, non pas au sens familial, mais au s...

Pendant la campagne présidentielle, on a entendu deux gros mots : « IRFM » et « réserve parlementaire ». Leur suppression serait, pour certains, l'alpha et l'oméga de la transparence et surtout d'un sursaut citoyen. Dans la plupart des pays européens, les frais sont contrôlés – il n'est pas question pour nous de ne pas le faire, j'y reviendrai...

Quand on est dans une ville, on a moins de kilomètres à parcourir, on a moins de gerbes à déposer ! Si une femme a envie d'aller plusieurs fois chez le coiffeur, …

… ça la regarde ; si elle considère que cela fait partie des exigences de représentation... Même chose pour les hommes, on va bientôt critiquer les vêtements, la voiture, les menus !

Il s'agit d'une question non pas d'équité, mais de constitutionnalité, ce qui est très différent. Même si la Constitution actuelle a été la première à donner un pseudo-statut aux partis politiques, son article 4 ne dit pas grand-chose à leur sujet, si ce n'est qu'ils « concourent à l'expression du suffrage » et qu'ils « se forment et exercent l...

Je souhaite répondre à ceux de nos collègues qui s'étonnent de la longueur de nos débats sur ce sujet. On a évoqué l'aspect kafkaïen du dispositif proposé. J'ai envie de dire, comme dans OSS 117, Rio ne répond plus : c'est la France, Dolorès, la France d'Emmanuel Macron !

Plus sérieusement, on nous demande de nous inscrire dans le droit commun, de nous soumettre au même régime que l'ensemble de nos concitoyens. Eh bien, chiche ! Fiscalisons toutes nos indemnités. Mettons tout sur la table. C'est le régime le plus transparent possible, le droit commun.

Il n'y a plus de problème de frais, tout se fait au réel, comme pour n'importe lequel de nos concitoyens. Chiche ! Fiscalisons l'ensemble des indemnités, l'administration fiscale vérifiera ; en cas de difficultés, le député s'en débrouillera avec l'agent des impôts comme n'importe lequel de nos concitoyens. La meilleure solution est le droit co...