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...ficacement contre les formes graves de la maladie. Si votre proposition de loi était adoptée, contre l'avis des sociétés savantes, contre l'avis des patients et contre l'avis des soignants, vous sèmeriez un immense trouble chez nos concitoyens qui ont consenti, pour l'intérêt général et pour eux-mêmes, à se faire vacciner. Une telle décision provoquerait rapidement une remise en cause des autres vaccinations,…
Il oppose ceux qui ont de la mémoire à ceux qui n'en ont pas. Rendre la vaccination obligatoire pour les soignants suppose que le vaccin empêche la contamination et la transmission. D'ailleurs, c'est ainsi que le gouvernement de l'époque l'avait justifié. Olivier Véran annonçait le 21 avril 2021 sur France Info : « On a de plus en plus d'arguments qui nous permettent de penser que la vaccination protège de la contamination. » Le 21 juillet, sur TF1, Jean Castex déclarait : « On ...
Il faut savoir raison garder et j'espère que nous pourrons retrouver un peu de calme dans ce débat. Je suis moi-même vacciné, mais il ne s'agit pas d'opposer les provaccination aux antivaccination, pas plus qu'il ne s'agit d'opposer ceux qui croient à la science à ceux qui n'y croient pas. Il s'agit simplement d'être un peu cohérent. Madame la ministre déléguée, vous nous expliquiez tout à l'heure que le personnel non vacciné réintégré dans les hôpitaux quitterait son masque lors des pauses déjeuner et ferait donc courir des risques. Quand vous envoyez des personnels a...
La question posée par cette proposition de loi est sérieuse. Tout soignant doit obéir à des règles, comme tout citoyen. Or la règle est la vaccination et les soignants doivent déjà être vaccinés contre l'hépatite B, de même que les enfants accueillis à la crèche ou scolarisés sont soumis à l'obligation vaccinale. Pourquoi, dès lors, exempter les soignants de vaccination dans ce cas précis ? Par ailleurs, même si nous ne sommes pas des scientifiques, la position de ceux-ci doit fonder nos réflexions. Or à la question de l'opportunité de la réin...
... est appliquée de manière moins stricte qu'en France – son non-respect a principalement donné lieu à des rappels à l'ordre et à des amendes dans les États fédéraux. Le gouvernement britannique a finalement renoncé à imposer l'obligation vaccinale aux soignants du secteur public en mars 2022 ; seul le personnel soignant des maisons de retraite d'Angleterre doit être vacciné. La Grèce a instauré la vaccination obligatoire pour les soignants à l'été 2021, comme la Hongrie, sans revenir sur la mesure ; ce pays envisage toutefois de la lever le 31 décembre. La République tchèque ne prévoit pas d'obligation vaccinale. L'Autriche, alors qu'elle avait instauré la vaccination obligatoire de tous les résidents majeurs du pays, a levé la contrainte en juin dernier. L'argument selon lequel les soignants vacciné...
...estion est celle de la situation personnelle des soignants non vaccinés. Je suis d'accord avec vous, ils vivent un drame personnel ; chacun d'entre nous en connaît dans sa circonscription. Il nous faut trouver les moyens de les accompagner. La troisième question est plus grave. Je suis membre du conseil de surveillance de mon hôpital. Tous les médecins, tous les chefs de service demandent que la vaccination soit obligatoire au sein de l'établissement. Je vous rappelle que les infirmières sont obligatoirement vaccinées contre l'hépatite B quand elles entrent en milieu hospitalier – et personne ne conteste cette obligation. Nos débats mélangent ainsi de nombreuses questions. Le plus grave est toutefois que nous remettons en cause la parole des sachants, avec celle des médecins. Tous demandent le main...
... centre du débat les patients et l'éthique que nous devons, nous, soignants, à ceux qui nous confient leur santé. Je rappelle que dans les contentieux médicaux, ce ne sont pas les résultats qui sont jugés, mais les moyens employés pour soigner un patient. Or les moyens nécessaires pour faire face à la pandémie du covid sont les gestes barrières que nous connaissons tous, mais aussi et surtout la vaccination, promue par toute la communauté scientifique. Je suis assez choqué par cette proposition de loi qui donne raison aux réseaux sociaux, aux populistes, aux obscurantistes, contre la communauté des scientifiques.
Les députés du groupe GDR – NUPES voteront évidemment contre ces amendements, madame la présidente ! Nous sommes malheureusement enfermés dans des postures et nous refaisons un match qui a déjà eu lieu. Il ne s'agit pas, avec la proposition de loi, d'être pour ou contre la vaccination – mes collègues l'ont déjà dit. Il s'agit, en revanche, de faire face au besoin criant de personnels soignants, notamment dans les territoires d'outre-mer. Rappelons que 80 % de ces personnels ne présentent pas un schéma vaccinal complet et qu'il est urgent de répondre aux besoins des patients.
Les propos de notre collègue Josiane Corneloup pendant la discussion générale ont montré pourquoi il est nécessaire de s'opposer à ces amendements. Il ne s'agit pas de discuter du bien-fondé de la vaccination, mais d'envisager la réintégration des soignants.
Le groupe Démocrate (MODEM et indépendants) soutiendra les amendements de suppression de nos collègues Éric Alauzet et Philippe Juvin. Madame Fiat, la principale question n'est pas le nombre de personnels, mais la vaccination. Chère collègue, comment ferez-vous demain pour expliquer à nos compatriotes que certains professionnels de santé sont vaccinés et d'autres non ? Comment ferez-vous pour imposer la vaccination contre l'hépatite B, la diphtérie, le tétanos ou la tuberculose ?
...alité parmi les plus jeunes est très faible. Pour les 0-19 ans, elle s'élève à 0,003 %. Si l'usage d'un passe sanitaire pour ce public est entendu comme un instrument destiné à leur protection, permettez-moi de douter de son intérêt. Si l'usage du passe chez les 12-18 ans est destiné à protéger le reste de la population de la transmission, alors je m'étonne que le Gouvernement n'opte pas pour la vaccination massive de la population pour éviter la contagion. Le retour d'un tel passe serait alors la preuve que toutes les politiques mises en œuvre jusqu'à présent n'ont servi à rien. L'injection de vaccins comme la pratique d'un test virologique n'est pas un geste anodin, notamment pour des populations jeunes et peu à risque. Cet amendement entend donc élever à 18 ans l'obligation de se munir de tels d...
..., soit un pour 167 vaccinés. Très important : un effet indésirable grave a entraîné l'arrêt de l'essai selon les propres dires du laboratoire Pfizer. Dans un cas sur 1 131, il y a eu mise en jeu du pronostic vital, reconnue par le fabricant comme étant liée au vaccin. Rappelons que l'essai Pfizer n'a porté que sur 1 500 jeunes. Va-t-on enfin pouvoir parler sereinement de ces choses, cesser cette vaccination à outrance des jeunes, avec les risques et les effets indésirables de myocardite qu'elle comporte, pour la réserver si nécessaire aux personnes fragiles ? C'est élémentaire. Je ne comprends pas comment vous pouvez même imaginer d'appliquer ce passe sanitaire aux mineurs.
...ées que nous légiférons sur cette question, nous avons toujours eu à cœur – vous le savez car nous avons longuement échangé sur ce point – de réserver un traitement particulier aux mineurs. Nous connaissons les souffrances psychologiques qu'ils ont endurées au cours des confinements passés. À l'initiative du président de la commission des lois, nous avions fixé des modalités particulières pour la vaccination des mineurs,…
Je vais m'efforcer de poursuivre, malgré les cris. Le certificat que nous prévoyons d'instaurer pourra être obtenu grâce à la vaccination ou à un test de dépistage, mais aussi sur présentation d'un certificat de rétablissement. Je rappelle – car certains s'emploient à noircir le tableau à gros traits – que les jeunes âgés de 12 à 17 ans sont désormais très largement vaccinés. Pour eux, l'obtention du document requis constituera une simple formalité,…
Grâce à leur confinement, grâce à leur vaccination et grâce au passe vaccinal, nous n'avons eu que 150 000 victimes, à comparer aux 1,2 million de victimes américaines, proportionnellement deux fois plus rapporté à la population, et de même au Brésil – M. Bolsonaro égale M. Trump –, et aux chiffres quasi-inconnus en Russie comme en Chine rendant difficiles toute comparaison.
...e l'article, mais soyons précis ! Je profite du temps de parole qui m'est offert pour revenir au débat très justement introduit par notre collègue Gosselin. Ce ne sont pas uniquement les dispositions qui figurent dans le texte qui posent problème, mais aussi celles qui n'y figurent pas. En l'état, le projet de loi n'aborde pas la question des professionnels qui ont été sanctionnés pour défaut de vaccination. Cela vaut pour les soignants, mais aussi pour les pompiers ou les gendarmes – profession dont on n'a pas encore parlé.
...e n'est pas un débat de juristes, mais de fond. Les conditions que vous posez sont-elles cumulatives ou alternatives ? Faut-il réunir l'ensemble des conditions ou une suffit-elle ? L'amendement vise à choisir la deuxième possibilité. Soit on a été malade, par exemple dans les six mois qui suivent le rétablissement ; soit on fait un test dont le résultat est négatif ; soit on fait la preuve de sa vaccination avec un certificat. Dans tous les cas, on peut voyager. Je parle sous le contrôle de nos spécialistes : le cumul de ces conditions revient à rétablir le passe vaccinal. Nous voilà au cœur du sujet. Monsieur le ministre, je trouve que vous êtes à l'écoute. Cela nous change de M. Véran.
Il vise à indiquer expressément à l'alinéa 1er de l'article 2 que « ces mesures ne s'appliquent pas aux personnes qui justifient d'une contre-indication médicale faisant obstacle à leur vaccination ». En effet, ces cas existent et doivent être prévus très clairement dans le texte.
Toutefois, un motif impérieux ne peut être exigé pour l'entrée sur le territoire national ; un décret détermine les conditions d'acceptation de justificatifs de vaccination établis par des organismes étrangers attestant de la satisfaction aux critères requis par un justificatif de statut vaccinal. Je vous invite donc à retirer votre amendement, sinon mon avis sera défavorable. C'est sur la question de la capacité des tests à l'étranger qu'il faut travailler.
...le permettant de faire face à la crise sanitaire et à celles qui ne manqueront pas de suivre, malheureusement très vite. Cette stratégie doit d'abord concerner l'hôpital, qu'on ne doit pas atrophier mais autoriser à se développer sur l'ensemble du territoire, afin d'en garantir l'accès à chacun et chacune. Cela passe, évidemment, par la réintégration des personnels qui en ont été exclus pour non-vaccination, mais aussi par des mesures permettant de ramener vers l'hôpital public tous ceux qui, malgré leur attachement au service public, en sont partis. Enfin, nous n'insisterons jamais assez sur la gratuité des tests. Bref, nous attendons une stratégie sanitaire et non un texte relevant de la logique sécuritaire.