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Interventions sur "travail"

96 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

Or le principe fondamental du travail est que vous ne pouvez jamais véritablement découper ce qui a été produit par une personne ou par une autre. Toute machine est passée entre des centaines de mains et des centaines de cerveaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

Dès lors, vous n'êtes jamais en mesure d'identifier la personne qui serait plus méritante que ses collègues. En revanche, ce que ce type de mesures peut faire, c'est générer, susciter, accentuer une concurrence tout à fait détestable dans des collectifs de travail, opposer les salariés et les salariées les uns et les unes aux autres, pour essayer d'obtenir une performance supérieure à celle de son voisin ou de sa voisine, supérieure à celle de l'atelier d'à côté ou du bureau connexe. Bref, tout ce que vous obtiendriez ici, c'est la répartition d'une même somme d'argent, mais d'une manière tout à fait déloyale et injuste au sein d'un collectif de travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...uelles, on ne les rémunère justement pas selon leur qualification, car cette dernière n'est jamais individuelle : la qualification est sociale en ce qu'elle est socialement et collectivement déterminée. C'est la raison pour laquelle nous la défendons, notamment contre vos projets, qui visent à abattre la qualification en tant que bouclier protecteur des salaires et des rémunérations, au profit du travail individuel des salariés, les uns contre les autres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

pour, d'une certaine manière, poursuivre l'entreprise de dérégulation du code du travail que les marcheurs ont soigneusement commencée au cours de la législature précédente. Vous avez cassé le droit du travail, ce faisant vous avez inversé la hiérarchie des normes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Odoul :

Très clairement, et sans vouloir vous être désagréables, si nous discutons aujourd'hui d'un projet de loi insuffisant, d'une prime insuffisante, si nous débattons de dispositifs qui auraient dû être travaillés il y a trois mois – car nous avons perdu trois mois pour nos compatriotes les plus modestes et les plus précaires –, c'est par votre faute ! C'est parce que vous avez voté pour M. Macron ; parce que vous l'avez soutenu !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

L'esprit du texte, c'est effectivement le partage de la valeur créée, de manière équitable entre tous les salariés. La prime sur objectifs existe déjà : elle peut être individuelle ou collective. Celle-ci fait partie du droit du travail : elle est encadrée par un accord d'entreprise ou une convention collective et peut être prévue dans le contrat de travail. Il s'agit d'un dispositif complètement différent, et l'un n'empêche pas l'autre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHenri Alfandari :

Il vise à permettre de différencier la prime de partage de la valeur entre salariés de même catégorie. En effet, la PPV doit permettre de redonner du pouvoir d'achat aux salariés. Pour cela, il faut qu'elle soit utilisée, or des entrepreneurs veulent reconnaître le mérite et le travail. Je viens d'un territoire rural, et j'ai rencontré nombre de boulangers, qui sont des employeurs importants, ainsi que d'autres artisans, qui n'utiliseront pas cette prime, car ils craignent des erreurs d'interprétation. Ils veulent récompenser leurs salariés en fonction de leur mérite et de leur travail. Ainsi, pour augmenter le pouvoir d'achat des salariés, il serait nécessaire de permettre a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Pourquoi est-ce une fausse bonne idée ? Vous en avez l'habitude en Macronie, étant donné que vous avez agi exactement de la sorte, en 2020, avec le ministre Véran. Vous aviez cherché à diviser pour mieux régner, en souhaitant accorder une prime aux soignants qui travaillaient dans un service prenant en charge des malades du covid-19 et non aux autres. Rappelez-vous l'injustice ressentie alors par tous les soignants de France ! Heureusement, nous avions été entendus, car nous travaillons ; nous ne faisons pas que hurler.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Elles ne fonctionnent pas ! Les gens veulent une augmentation de salaire et une revalorisation de leur travail,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Le texte porte sur le pouvoir d'achat, et nous essayons de centrer le débat sur celui des travailleurs. À ma connaissance, nombre d'entre eux sont des travailleuses : pourtant, le projet de loi n'évoque pas le pouvoir d'achat des femmes, alors que celles-ci gagnent en moyenne 22 % de moins que les hommes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Les femmes travaillent moins que les hommes et ne représentent que 43 % des travailleurs, mais 63 % des salariés au SMIC sont des femmes. Nous ne partageons pas votre choix de faire reposer le soutien au pouvoir d'achat sur la distribution de primes à la bonne volonté des patrons – on parlait tout à l'heure de paternalisme et de « maternalisme », mais je rappelle que les patrons sont très majoritairement des homme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

…et nous souhaitons que les primes ne soient pas prioritairement distribuées à des hommes, puisque ceux-ci ont de meilleurs contrats de travail et de meilleurs salaires que les femmes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Victor Castor :

Nous avons été confinés, puis soumis au couvre-feu pendant deux ans, ce qui a entraîné la fermeture de très nombreuses petites entreprises. Les mesures du texte sont incompréhensibles dans nos pays. Plus de la moitié de la population a moins de 25 ans, et la plupart de ces jeunes ne travaillent pas. Sur chaque vol entre Cayenne et Paris, entre quarante et cinquante jeunes, parfois des mamans avec des enfants, font les mules et transportent de la drogue. Voilà la réalité de la Guyane ! Et on parle d'équité, d'équilibre et de continuité territoriale ! Je n'évoque même pas le prix des billets d'avion ni la réalité de la vie de tous les jours. Vos multiples rapports indiquent tous que ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...rne tous ces salariés. Or vous apportez une réponse inégalitaire, puisque certaines entreprises accepteront de verser une prime et d'autres le refuseront ; en outre, à l'intérieur des entreprises, des distinctions pourront être opérées entre les salariés méritants et ceux qui ne le sont pas. Nous n'avons pas été élus pour décerner des récompenses, mais pour lutter en faveur du pouvoir d'achat des travailleurs, lesquels sont frappés de manière uniforme par l'inflation. Vous dites qu'il faut entendre les TPE et les PME : nous les entendons très bien !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Brun :

... les faits. Madame la rapporteure, vous nous dites que l'amendement est satisfait car l'égalité professionnelle figure déjà dans la loi, mais permettez-moi de vous rappeler que les femmes sont en moyenne payées 25 % de moins que les hommes : l'amendement corrige une inégalité que la loi n'empêche pas ; notre cadre juridique, qui repose sur la loi du 13 juillet 1983 portant modification du code du travail et du code pénal en ce qui concerne l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, dite loi Roudy, est devenu inefficace. L'amendement de mon collègue est de bon sens : il rend la prime plus équitable car il assure que son versement ne différera pas entre les hommes et les femmes. Nous devons le soutenir sur tous les bancs, et cela vaut pour la majorité, qui se targue d'être favorable...