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Nous agirons pour l'accessibilité universelle pour l'autonomie – notamment financière – des personnes handicapées, pour la transformation des structures médico-sociales et pour une meilleure reconnaissance des personnels de l'accompagnement. Nous devons améliorer l'inclusion par le travail dans le milieu ordinaire d'abord, et aussi dans les établissements ou services d'aide par le travail (ESAT) ou en entreprises adaptées. Je vous annonce que mon gouvernement réformera l'allocation aux adultes handicapés (AAH) avec vous et les associations.
Je veux saluer l'engagement et la détermination des élus locaux. Je l'ai dit, les politiques publiques doivent se construire avec eux. La crise sanitaire l'a montré : quand nous travaillons main dans la main, nous pouvons tout surmonter. Les cinq dernières années ont permis de commencer à réduire les fractures de notre France. Nous avons créé plus de 2 000 Maisons France Services.
Il doit aboutir à des solutions concrètes pour tous les Corses, notamment la jeunesse, en matière de travail, de logement, de transition écologique, de développement économique et de sécurité. Nous sommes prêts à aborder tous les sujets, y compris institutionnels.
...pagnement aux usages numériques. La cohésion des territoires, ce sont aussi des fonctionnaires présents partout et un État qui répond vite et bien aux demandes des Français. Il faut donner aux fonctionnaires les moyens de leur action. Nous poursuivrons la modernisation de l'État. Il faut offrir aux agents des trois versants de la fonction publique une reconnaissance et de meilleures conditions de travail. C'est le sens notamment de la revalorisation du point d'indice que nous proposons, la plus importante depuis près de quarante ans.
Cela passe aussi par la souveraineté industrielle et numérique. Nous sommes sur la bonne voie. Grâce aux baisses d'impôts, à la réforme du marché du travail et à l'attractivité retrouvée, nous avons mis un coup d'arrêt à quarante ans de désindustrialisation.
Beaucoup a été fait lors du premier quinquennat. Nous devons continuer. Mesdames, messieurs les députés, une France plus forte dans une Europe plus indépendante, c'est également tenir nos frontières. Au niveau européen, nous poursuivrons ainsi le travail entamé sous présidence française pour renforcer Schengen mais aussi pour des contrôles accrus aux frontières de l'Europe et pour une politique d'asile mieux coordonnée. Au niveau national, la France restera fidèle à sa tradition d'asile et, pour que cette politique soit juste, nous devrons poursuivre l'accélération du traitement des demandes en simplifiant et en modernisant les procédures. En ma...
Nous tiendrons notre rôle. Nous agirons en cohérence avec nos ambitions européennes et avec nos alliés de l'OTAN. Il s'agit aussi de fortifier la résilience de la nation et, par l'accroissement de la réserve, par des actions auprès de notre jeunesse, par le travail sur la mémoire et par l'attention portée aux anciens combattants, de renforcer le lien entre l'armée et la nation. La France, sous l'impulsion du Président de la République, devra enfin tenir toute sa place sur la scène internationale. Cela veut dire plus d'efforts en matière de solidarité internationale, une ambition accrue pour les défis globaux comme la santé ou le changement climatique ; cel...
Je vous l'ai dit : elle est le socle de notre travail à venir.
Elle se forgera texte après texte, projet après projet, car nous travaillerons de bonne foi et en bonne intelligence, comme nous le demandent les Français.
C'est elle qui m'a montré que le travail peut déjouer les destins tracés et qui m'a donné un métier.
celle des travailleurs de la deuxième ligne, qui ont assuré la continuité de notre économie, celle des commerçants, qui ont été exemplaires et ont tenu ;
la France, notre France, c'est aussi celle des créateurs, des entrepreneurs, des travailleurs, des fonctionnaires, des artisans et des agriculteurs ;
Madame la Première ministre, à travers votre nomination, c'est une certaine idée de la République qui s'affirme, dans laquelle les parlementaires peuvent, je le crois, se reconnaître largement par-delà leurs convictions et leurs engagements. Une République du travail, celui qui a permis votre parcours. Une République de l'engagement, celui qui n'a jamais cessé de vous animer dans toutes vos fonctions. Une République de l'égalité, celle qui s'adresse à toutes les petites filles de notre pays. C'est donc avec beaucoup émotion que je prends la parole après vous, sous l'œil bienveillant de la première femme élue à la présidence de l'Assemblée nationale.
D'abord, en matière de méthode, il faudra faire davantage de place à la délibération collective – le socle de notre pacte démocratique –, à l'écoute, au débat, aux négociations. Il faudra faire émerger une culture du compromis, mieux associer les parlementaires au travail en amont et revoir la fréquence d'examen des textes de loi car, comme le dit le Conseil d'État, « quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite ». Moins de lois, mais des lois mieux écrites, mieux négociées, mieux évaluées pour améliorer concrètement la vie des Français : voilà notre objectif.
Le compromis consiste à partager un même objectif et à trouver un accord sur les moyens d'y parvenir. Il doit se faire dans la transparence, sans rien cacher de ses intentions. Rechercher des compromis, c'est la nature même du travail parlementaire ; c'est ce qui permet d'enrichir notre projet. Le compromis oui, la compromission jamais !
La renaissance que nous incarnons imposera de protéger le pouvoir d'achat et donc de poursuivre le travail entamé pour une fiscalité allégée. Trop d'impôt tue l'impôt ; on ne combat pas l'inflation en l'alimentant – souvenons-nous des mots si justes de Pierre Bérégovoy.
C'était faux, et cela ne doit pas nous empêcher d'être encore plus déterminés, par exemple en usant des prérogatives de contrôle du Parlement avec davantage d'imagination et d'audace. La présidente de l'Assemblée nationale a proposé des pistes pour améliorer l'efficacité de notre travail collectif ; je souhaite que nous nous en saisissions ensemble, par-delà les frontières de nos groupes respectifs. De même, je ferai appel aux membres de mon groupe, afin d'adopter de nouveaux modes de fonctionnement, qui contribueront à une renaissance de la démocratie parlementaire. Il s'agira de nous montrer capables de travailler davantage avec nos collègues, par exemple en réfléchissant aux ...
un sentiment d'abandon qui se généralise, notamment chez plus vulnérables, assorti d'une aggravation de la crainte de l'avenir ; une inflation provoquée par cinq ans de gestion calamiteuse, qui menace l'épargne et annonce la ruine des travailleurs modestes, des classes moyennes et des retraités ;
le litre d'essence à 2,30 euros ; le travail qui ne paie plus ; une organisation ferroviaire qui, avec les premiers effets de la privatisation, déraille ; des pénuries qui s'installent partout ; un effacement total de la France sur la scène internationale et notamment sur nos terres traditionnelles d'influence comme l'Afrique.
...ie, l'essentiel est de simuler la démocratie pour mieux la bafouer. Le Président a feint d'engager les discussions : désormais, la balle serait dans le camp des oppositions, il nous incomberait à nous de nous situer par rapport au parti majoritaire, qui n'est à présent plus majoritaire. En d'autres termes, soit nous avalisons la guerre sociale, la retraite à 65 ans et le conditionnement du RSA au travail gratuit, soit nous sommes une minorité de blocage ; soit nous sommes de votre côté, c'est-à-dire contre le peuple, soit nous sommes pour l'intérêt général, donc pour vous hors du champ républicain.