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Interventions sur "télévision"

248 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Vouloir à la fois fusionner et conserver les entités constitue une contradiction. Vous ne cessez de citer la BBC, où des synergies ont été réalisées, mais la télévision et la radio n'y sont pas séparées. Il y a une direction des contenus, une direction de l'information, une direction des publics et une direction des ressources ; tout est intégré. Vous dites d'ailleurs, monsieur le rapporteur, que tout passe désormais par les téléphones et qu'il n'y a plus de distinction entre la télévision et la radio. Je n'en disconviens pas et pressens donc une volonté, à term...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier, rapporteur :

Qu'il s'agisse de France Télévisions ou de France Médias Monde, nous voyons que les holdings ne sont pas allées assez loin en matière de collaboration, raison pour laquelle nous souhaitons mettre rapidement le cap sur la création d'une société unique, afin de réaliser de véritables synergies et d'assurer une gestion plus efficace. Il est difficile de collaborer quand les rythmes de travail et les grilles de salaires sont différents...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon :

...visuel public, nombre de parlementaires ont mis en garde sur le fait que la holding ne serait qu'une superstructure et ne serait pas durable. Les anciens ministres de la culture que nous avons auditionnés dans le cadre de la commission d'enquête relative à la TNT nous ont également alertés sur ce point, insistant aussi sur le coût d'une telle opération. Pour leur part, les représentants de France Télévisions nous ont indiqué que leur holding présente des limites, car la loi n'a pas prévu qu'elle soit suivie d'une fusion. Neuf années ont ainsi été perdues à concentrer les efforts sur la seule structuration de la holding. C'est à la lumière de ces témoignages que Jean-Jacques Gaultier et moi-même avons évolué. Nous avons compris que le sens de l'histoire est la fusion, à l'instar de ce qu'ont fait la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Esquenet-Goxes :

Il y a certes des besoins de synergies, mais le fait est que l'audiovisuel public marche bien : il s'agit du premier média de télévision et de radio en ligne. La holding est déjà une perspective ambitieuse, qui doit permettre de réaliser des coopérations renforcées, mais sans remettre en cause les identités. Procéder trop rapidement à une fusion, à l'horizon 2026, sans passer par une véritable holding préalable, ne laisserait pas suffisamment de temps aux acteurs pour l'accepter avec sérénité. Nous avons besoin de médias forts et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Il faudrait aller vers une fusion parce que les coopérations ne marchent pas. Si elles ne fonctionnent pas, c'est parce qu'elles ne convainquent pas les personnels, qui constatent qu'elles ne sont pas positives. Certes, il faudrait une grande coopération pour créer une plateforme commune – c'est évident –, mais une matinale de radio filmée, ce n'est ni de la bonne radio, ni de la bonne télévision. Les blocages et les grèves auxquels nous avons assisté en région visaient justement à s'opposer à cette marche forcée vers un appauvrissement. Il y a déjà une perte : le journal télévisé national de France 3, et on demande au personnel de travailler plus avec les mêmes effectifs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier, rapporteur :

...est effectivement plus facile à établir, puisqu'une telle opération n'implique pas l'harmonisation des conventions collectives. Un premier chiffrage avait eu lieu en 2020 et M. Lafon, auteur de la présente proposition de loi, a estimé le coût à 20 millions d'euros. La fusion implique l'harmonisation des accords sociaux, ce qui va prendre un certain temps – on l'a vu lors de la création de France Télévisions et de France Médias Monde. La date du 1er janvier 2026 n'est donc pas irréaliste, étant donné que les discussions d'harmonisation ne feraient que commencer. Il est bien évident que le coût final de la fusion dépendra de l'issue de ces négociations. Il serait présomptueux, pour ne pas dire indélicat, de donner un chiffre et de faire fi des discussions qui s'engageront avec les organisations syndi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc, rapporteure :

...ngt-cinq engagements destinés à donner davantage de visibilité aux outre-mer sur les chaînes à forte audience que sont France 2, France 3 et France 5. Cette visibilité a progressé entre 2019 et 2022, le nombre de sujets consacrés à ces territoires dans les éditions nationales d'information ayant été multiplié par quatre. La recommandation de l'Arcom, formulée lors de la signature du COM de France Télévisions en 2022, de diffuser au moins douze programmes relatifs aux outre-mer en première partie de soirée a également été respectée, même s'ils ont principalement pris la forme de fictions et de documentaires de découverte et de voyage. Demeurent donc plusieurs sujets de préoccupation, comme la chute de la représentation des personnes ultramarines. Le rapport d'information sur l'avenir de l'audiovisue...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Lenormand :

Cet amendement a pour objet de souligner l'importance de la cohérence avec les engagements pris par la société nationale dans le cadre de la signature, en octobre 2021, d'un pacte de visibilité des outre-mer entre l'État et les sociétés concernées, et dans le respect du cahier des charges de la société nationale de programme France Télévisions. Il suit la recommandation n° 9 émise par la délégation aux outre-mer du Sénat dans son rapport d'information sur les outre-mer dans l'audiovisuel public, consistant à modifier la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, afin de réaffirmer dans la loi la mission de juste représentation des outre-mer incombant au service public de l'audiovisuel.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

M. Bataillon a manifestement mal lu la proposition de loi socialiste qui créait une contribution progressive et universelle : nous proposions bien d'exonérer tous ceux qui ne payaient pas la CAP. En revanche, nous faisions participer ceux qui ne payaient pas la redevance parce qu'ils n'avaient pas de télévision, alors qu'ils profitaient de l'audiovisuel public sur leur smartphone ou leur ordinateur. Madame la rapporteure, si nous en sommes là, c'est bien parce que vous vous êtes trouvés dans une impasse lorsqu'il a fallu financer l'audiovisuel public : pour modifier la Lolf, il vous faut une majorité au Sénat, et vous avez donc dû accepter en échange la création d'une holding.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon :

La CAP n'était pas juste, c'est vrai : il y a des gens qui consommaient l'audiovisuel public sans posséder de télévision, donc sans payer la CAP. L'assiette n'était donc pas la bonne ! Je rappelle aussi que la CAP n'était plus dynamique, et qu'elle était devenue insuffisante : une partie du budget de l'audiovisuel public était budgétisée. Il y avait un mécanisme de garantie qui coûtait jusqu'à 700 millions d'euros. Dire que la CAP était suffisante, dynamique et positive, c'est un mensonge.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

Les médias évoluent rapidement, marqués par l'innovation technologique et par les changements dans les comportements de consommation. Afin de rester à la pointe, il est crucial que France Médias adapte sa structure et l'objectif de cette réforme est de rendre l'organisation plus agile, en s'inspirant de modèles comme celui adopté par la Radio-télévision belge de la Communauté française (RTBF). Cet amendement propose ainsi de créer au sein de France Médias deux pôles principaux : un pôle contenus et un pôle médias.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

Cet amendement vise à encourager l'approfondissement de la coopération entre France Télévisions et TV5 Monde afin d'augmenter l'offre de programmes ultramarins sur la chaîne francophone.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabienne Colboc, rapporteure :

La holding et la fusion permettront de renforcer la visibilité du public ultramarin grâce à une approche transversale entre l'audio et la télévision. Dans le pacte de visibilité, il a d'ailleurs été recommandé qu'un chef de projet assure la bonne application de cette approche. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Legrain :

L'indignation au lieu de réponses argumentées, nous connaissons tous l'exercice ! Les citoyennes et les citoyens qui nous regardent ont des questions sur l'audiovisuel public. Ils se sont notamment posé des questions sur l'indépendance de France Télévisions, qui a refusé de diffuser les investigations de l'émission « Complément d'enquête » sur vous-même et Gabriel Attal. Ce sont des faits, ce n'est donc pas un problème de ton. Beaucoup de nos concitoyens ont l'impression que ce projet risque de transformer l'audiovisuel public en média du Gouvernement et certains ici en profitent pour plaider en faveur de la privatisation de l'audiovisuel public. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

Le sous-amendement AC349 vise à faire passer de deux à quatre le nombre de salariés élus au conseil d'administration de France Télévisions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Vous aurez bien compris que je ne souhaite pas exclure les parlementaires du conseil d'administration de France Médias. Pour avoir siégé au conseil d'administration de Radio France pendant cinq ans et pour siéger actuellement au sein de celui de France Télévisions, j'estime que notre expertise est importante et que notre présence n'est pas incompatible avec nos fonctions. Il n'y a pas de conflit d'intérêts dans la mesure où c'est au nom de l'Assemblée nationale que nous sommes présents. Et comme les spectateurs et les auditeurs sont les absents de notre projet de gouvernance, qui de mieux que des parlementaires pour les représenter au sein du conseil d'ad...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier, rapporteur :

Avis défavorable au sous-amendement AC332, car il n'est pas opérant. L'amendement AC220 maintient la composition actuelle des conseils d'administration de France Télévisions, Radio France et l'INA, dans la mesure où l'existence de la holding est limitée à un an.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Mette :

Nous sollicitons un rapport détaillant le déploiement des services de communication audiovisuelle diffusés par voie hertzienne terrestre, de la télévision numérique terrestre en ultra haute définition et de la radio numérique terrestre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaQuentin Bataillon, président :

...1 et à M. Bertrand Delais, président-directeur général de La Chaîne parlementaire-Assemblée nationale (LCP-AN) depuis 2018. Messieurs, je précise que vos mandats prendront fin en juin et que les bureaux des deux assemblées ont lancé les procédures d'appel à candidatures correspondantes pour les trois prochaines années. Je vous remercie de répondre à notre invitation. Vous êtes des acteurs de la télévision numérique terrestre (TNT), comme nous avons eu l'occasion de le rappeler en auditionnant l'audiovisuel public, et votre parcours vous donne une véritable expérience du milieu de l'audiovisuel et spécifiquement des chaînes de la TNT. Votre avis et votre expertise nous seront donc utiles. Durant une intervention liminaire d'environ cinq à dix minutes, je vous invite à nous faire part de votre avis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul, rapporteur :

Compte tenu de l'objet de notre commission d'enquête, vos chaînes sont très intéressantes : elles s'acquittent très bien de leurs obligations, selon un constat assez unanime, et représentent même une certaine idée de la qualité en télévision, mais elles ne sont pas placées sous la régulation de l'Arcom. Sans prétendre qu'il serait transposable aux chaînes du secteur privé, ce modèle laisse songeur. Avez-vous cependant des relations avec l'Arcom, et de quelle nature ? Et comment s'organise chez vous le contrôle du respect de la loi ?