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Interventions sur "soignant"

665 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Muller :

...23, visant à construire la société du bien vieillir chez soi. D'après l'exposé des motifs, les mesures prévues ont pour objectif de sanctuariser du temps pour certaines actions, telles que le repérage des fragilités, la stimulation de la mémoire et la prévention de perte d'autonomie. Cette action est louable, j'en ai conscience, mais elle ne crée en rien du lien social, premièrement parce que le soignant en crée déjà par son activité, et deuxièmement parce que voir la même personne 17 minutes supplémentaires par jour ne la sauvera en rien de l'isolement. Comme l'indique le dernier paragraphe de l'exposé des motifs, le véritable objectif de ce nouvel article est de soulager le rythme de travail des soignants, et non de favoriser le lien social avec les personnes âgées. Il permet d'améliorer les c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanta Berete :

...suffisant, difficultés pour trouver un logement, manque de reconnaissance, dureté du milieu, mauvaises conditions de travail, difficile équilibre à trouver entre vie professionnelle et vie familiale : il existe de multiples raisons au fait que les métiers de la santé sont en tension. L'accès à un logement digne est un facteur d'attractivité. Or, à Paris, le coût du logement contraint parfois les soignants à se loger en lointaine banlieue, voire en province. Dans une interview donnée la semaine dernière, le président de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, M. Nicolas Revel, indiquait que 1 000 postes d'infirmiers n'étaient pas pourvus à Paris. Dans les grandes villes, le coût du logement, qui représente déjà plus de 30 % des charges mensuelles, est en forte augmentation. Sans apport mixte, l'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

...ccès. Leurs bénéfices sont multiples : elles assurent un accès rapide aux soins, évitent des transports coûteux et permettent de lutter contre le renoncement aux soins. Qu'en pensez-vous ? J'appelle également de mes vœux une réforme structurelle de la gouvernance des hôpitaux. Le système actuel est hyperadministré. Il paraît indispensable de redonner de l'autonomie aux hôpitaux et du pouvoir aux soignants. Faisons-leur confiance !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSégolène Amiot :

...la prise en charge psychiatrique et aux soins dont ils auraient eu besoin. On note une aggravation de l'état de santé mentale des détenus, l'administration pénitentiaire étant incapable de gérer le problème. Tout cela coûte très cher à la société. Que comptez-vous faire, en prévention et en soin, pour améliorer la santé mentale en France ? Tout le monde ici s'en inquiète : il manque du personnel soignant. Or on compte à ce jour 15 000 soignants et soignantes parfaitement formés mais suspendus. Quand allez-vous mettre fin à leur punition ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVictor Catteau :

...ant, monsieur le ministre, des propositions, nous en avons et vous pourriez vous en inspirer. Avec nous, le salaire des infirmiers et des personnels hospitaliers non concernés par le Ségur de la santé serait augmenté pour atteindre la moyenne européenne. Avec nous, des places supplémentaires seraient créées au sein des instituts de formation en soins infirmiers et des centres de formation d'aides-soignants. Avec nous, une gouvernance bicéphale associerait le directeur d'hôpital, pour les aspects administratifs, et un médecin, pour les questions médicales. Avec nous, les ARS seraient supprimées et la tutelle des hôpitaux à nouveau confiée aux préfets de région. Ces propositions, adoptées, permettraient de fournir à l'hôpital public des moyens pour être efficace, faire face à l'épidémie et au manqu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

...avant, parce que votre rapport est technique et parfois désincarné, j'aimerais évoquer le cas d'une Française parmi des centaines de milliers d'autres. Une habitante de ma circonscription, âgée de 80 ans et atteinte d'un cancer, a contracté une pyélonéphrite la semaine dernière. Elle a passé trente-six heures d'angoisse à attendre sur un brancard aux urgences, au milieu des cris des patients, des soignants et des médecins, compatissants mais désemparés. C'était la semaine dernière au centre hospitalier universitaire (CHU) de Caen ; c'était la semaine dernière partout en France. Elle a côtoyé d'autres patients dont certains attendaient depuis quarante-six heures. Quatre-vingt-dix patients étaient en attente pour treize lits. On en a compté 15 000 en France depuis le 1er janvier. Comment peut-on se ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

L'accès aux soins est la question centrale posée à notre système de santé. L'hôpital est un grand corps malade mais le système de santé libéral ne se porte pas mieux. L'un des facteurs de la crise est la démographie médicale, qui induit une pénurie de soignants. L'hôpital accueillant 20 millions de personnes par an, il est toujours possible de trouver quelque chose qui ne fonctionne pas. Il faut s'extraire des cas particuliers au profit d'une approche générale comme dans votre rapport, monsieur le ministre. La conférence des parties prenantes doit être un point de départ, si j'ai bien compris, pour adopter un nouveau modèle dont le besoin est amplemen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...destinées aux urgences, de jouer sur la régulation en limitant l'accès à celles-ci. Vous envoyez aux personnels hospitaliers des contre-signaux décourageants. Vous aurez sans doute des statistiques taillées sur mesure pour démontrer les bienfaits de cette politique mais, dans les services d'urgences, cela ne passe pas. Tandis que la puissance publique demeure timide face aux déserts médicaux, les soignants et les lits manquent toujours autant. Vous ne ferez pas disparaître les patients. Ils sont dans les couloirs et ils attendent des heures durant. Le personnel hospitalier n'en peut plus de détourner le regard faute de pouvoir faire autrement. De nombreux instruments manquent dans votre boîte à outils, notamment des lits, et il y a besoin d'ouvrières et d'ouvriers. Allez-vous véritablement, comme ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul-André Colombani :

Monsieur le ministre, vous soulignez dès les premières lignes de votre rapport l'impact sur le fonctionnement du système hospitalier de la pénurie de personnels médicaux et non médicaux, conséquence indirecte de la pandémie de covid-19, ce qui alimente le débat sur la réintégration des personnels non vaccinés. J'ai voté pour l'obligation vaccinale des soignants à l'époque où l'on pensait que le vaccin évitait la contagion. Il est temps, me semble-t-il, de faire preuve d'apaisement et de pragmatisme, notamment dans les territoires d'outre-mer, où la réintégration des soignants non vaccinés dans les hôpitaux est un sujet qui suscite de fortes tensions. Si votre rapport souligne à juste titre le besoin de coopération entre médecine hospitalière et médeci...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Delogu :

En visitant plusieurs hôpitaux de Marseille et grâce à un appel à témoignage sur les réseaux sociaux, j'ai recueilli la parole des soignants et des usagers. La situation est insupportable malgré le dévouement des soignants et leur travail formidable. Les moyens humains, financiers, matériels manquent. Suppression de lits, conditions de travail insoutenables, fermeture régulière de services d'urgences, désertification médicale, refus de réintégrer les soignants non vaccinés incompris alors que l'on manque de personnel... Voici trois ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Le Gac :

...t avait créé une prime mensuelle, d'un montant de 118 euros brut et 100 euros net, à l'intention des infirmiers qui travaillent dans ces structures essentielles – unités de réanimation, réanimation néonatale, unités de soins intensifs ou unités de néonatologie. C'était une vraie reconnaissance pour ces professionnels dispensant des soins souvent délicats. Pensez-vous étendre cette prime aux aides-soignants ? En effet, les médecins et réanimateurs rappellent régulièrement que, dans les services de réanimation, le couple que forment l'infirmier et l'aide-soignant est fondamental, et les aides-soignants ont vécu cette exclusion du bénéfice de la prime comme une grande injustice.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSerge Muller :

Aide-soignant depuis 2003, j'ai exercé dans la fonction publique hospitalière jusqu'en juin 2022. Je suis un aide-soignant qui a traversé la première vague de covid, le premier confinement et le contrôle de ses papiers par les forces de l'ordre alors qu'il allait travailler pour prendre soin de nos anciens, confinés – eux aussi – dans leur chambre. Est venue ensuite la deuxième vague, et ainsi de suite. Vous a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRachel Keke :

La population est inquiète du manque de soignants, notamment dans les services d'urgences. La situation est dramatique. Les soignants fuient l'hôpital public à cause des conditions de travail. De nombreux services, en sous-effectif, ne peuvent pas accueillir les malades dans de bonnes conditions. En France, 127 services d'urgence limitent leur activité à cause du manque de personnel. Nous parlons ici de la santé de nos concitoyens. La vie n'a p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFanta Berete :

Selon votre rapport, 133 services d'urgences sont en difficulté faute de médecins, d'infirmiers, d'aides-soignants ou de lits. Cela représente 21,45 % des quelque 620 établissements dans toute la France. L'ensemble du territoire national est touché. Merci du travail mené dans le cadre de votre mission « flash » et des recommandations qui en sont issues. Cela étant, tout en me réjouissant que notre majorité ait supprimé le numerus clausus, je m'interroge au sujet du long terme. Qu'en est-il réellement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Dubré-Chirat :

Le personnel et l'organisation des établissements hospitaliers ont été mis à rude épreuve pendant l'épidémie de covid, alors même que leur santé n'était pas au beau fixe auparavant. Depuis lors, nous devons faire face à une fatigue, voire à un épuisement, qui entraîne une fuite des soignants non pas vers d'autres secteurs du soin, mais vers d'autres horizons. Le Ségur a permis d'apporter du matériel, de rénover des locaux, d'améliorer la gouvernance et de revaloriser les salaires, mais pas d'arrêter l'hémorragie. Les places vacantes dans les instituts de formation, les postes vacants dans les établissements, les problèmes de recrutement, le manque d'attractivité, les installations i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Delogu :

En 2016, une unité de soins intensifs pour adolescents (USIA) a été inaugurée à l'hôpital Nord de Marseille. Elle a fermé faute de médecins intéressés par les postes proposés : tout le monde a fui le service. Les patients doivent être transférés au centre hospitalier voisin Édouard Toulouse, qui manque de soignants. Ainsi, des adolescents en soins intensifs, qui ont besoin de soins notamment psychiatriques, errent dans les rues. Cela pose de nombreux problèmes. Quel hôpital peut les prendre en charge ? L'USIA peut-elle rouvrir ses portes avec des moyens accrus ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie, rapporteure de la commission mixte paritaire :

...circulation d'un nouveau variant. Au-delà de deux mois, l'application de ce dispositif devra être autorisée par la loi. La seconde est relative au risque de saturation du système de santé : le dispositif vise à protéger les territoires d'outre-mer en imposant un contrôle sanitaire aux personnes arrivant sur leur territoire. Nos deux chambres ont longuement débattu de la suspension des personnels soignants non vaccinés. Cette question a trouvé sa réponse dans l'article 2 bis , introduit par le Sénat : les procédures de réintégration seront fondées sur des critères épidémiologiques, médicaux et scientifiques, appréciés par la Haute Autorité de santé (HAS) : elles pourront concerner des catégories spécifiques, en fonction, par exemple, de leur exposition au virus. Vendredi dernier, la HAS, autorité ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié, vice-président de la commission mixte paritaire :

...des personnes arrivant dans l'Hexagone en provenance de l'étranger, des collectivités d'outre-mer ou de la Corse. Vous avez préservé l'essentiel également en protégeant la démocratie, ainsi que le système de santé français puisque, conformément aux avis du Conseil scientifique et de l'Académie de médecine, la Haute Autorité de santé s'est elle-même prononcée contre la réintégration des personnels soignants non vaccinés. Voilà pour ce qui concerne le texte que nous sommes parvenus à établir avec les sénateurs et qui, je l'espère, sera adopté dans les minutes qui viennent. Devant la commission mixte paritaire, j'ai fait part de trois réserves. C'est normal : travailler à un compromis, c'est naturellement ne pas pouvoir l'emporter sur tous les points. Ces réserves concernent tout d'abord la dispari...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié, vice-président de la commission mixte paritaire :

... gratuité du test ne s'expliquent que par le vaccin : c'est à partir de 12 ans que la vaccination est autorisée et la gratuité des tests n'est accessible que lorsque l'on est vacciné. De ce point de vue, l'objet du compromis est bon, mais il est imparfait : il ne s'explique que si le vaccin figurait parmi les éléments de contrôle sanitaire aux frontières. Troisième réserve : la réintégration des soignants non vaccinés. Je l'ai dit en commission mixte paritaire et je le dis ici de la même façon : l'article que vous avez réintroduit est totalement neutralisé, parce que les autorités scientifiques, heureusement, ont un peu plus de raison que certains des parlementaires sur ces bancs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié, vice-président de la commission mixte paritaire :

L'article est neutralisé, parce qu'il est normal d'exiger des soignants que leur situation sanitaire soit neutre pour les patients. Il l'est également parce que ce texte n'aurait pas dû comporter cette mesure : il s'agit, je le redis, d'un cavalier législatif.