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Permettez-moi tout d'abord de me joindre à mes collègues et d'avoir une pensée pour tous les soignants, notamment pour ceux de mon territoire et du centre hospitalier de Montargis, qui travaillent dans des conditions très difficiles. L'article 2 du projet prévoit que le Premier ministre peut « par décret pris sur le rapport du ministre chargé de la santé », imposer aux personnes souhaitant se déplacer à destination ou en provenance du territoire hexagonal, de la Corse ou des outre-mer, la présen...
...sont fermés sur diverses plages horaires, singulièrement la nuit, et aucun territoire n'est épargné. Les personnels sont épuisés et les drames se multiplient : ainsi, dans la nuit de dimanche à lundi, aux urgences du centre hospitalier universitaire de Toulouse, une femme de 47 ans s'est retrouvée en état de mort cérébrale en raison d'une prise en charge trop tardive. Cela fait des années que les soignants, les citoyens et les élus se mobilisent et alertent le Gouvernement, mais celui-ci demeure sourd à leurs revendications. Pire, il a commandé une mission flash sur le sujet, comme lors du précédent quinquennat. Votre nomination a d'ailleurs été qualifiée de provocation par l'association des médecins urgentistes de France car, dans le rapport de cette mission, que vous avez pilotée, vous recomman...
Pour faire revenir les personnels dans les établissements médicaux, il faudrait, selon vous, rendre cette profession plus attractive. Vous proposez pour cela d'appliquer le Ségur de la santé, qui prévoyait une prime de 183 euros par personne. Or seuls deux tiers des 800 000 soignants en ont bénéficié. La solution est donc très simple : il faut appliquer la loi votée sous le précédent gouvernement. La liste des organismes autorisés à accéder à nos données personnelles relatives à la pandémie de covid-19 est très longue et présente peu de garanties. Il serait donc nécessaire que vous retiriez de cette liste ceux qui n'ont aucune raison objective d'accéder à ces données.
... déposés ce soir avant vingt et une heures. Il n'est pas raisonnable de fonctionner ainsi : ce n'est pas respectueux pour l'Assemblée nationale et ce n'est pas justifié par le contenu du projet de loi. Si encore il s'agissait de préparer la rentrée en fournissant des purificateurs d'air, d'élaborer un grand plan d'urgence pour éviter l'effondrement de l'hôpital pendant l'été, ou de réintégrer les soignants non vaccinés, pourquoi pas ? Mais tel n'est pas l'objet du projet de loi. De plus, celui-ci reste flou sur la limitation des déplacements. Vous affirmez que le texte ne vise que ceux à destination ou en provenance de l'Hexagone, ce qui, dans l'absolu, peut concerner tous les déplacements. Cela nous semble exorbitant du droit commun. Il me paraît grave d'utiliser une procédure aussi abusive pour...
... hôpitaux n'ont pas de prix. Pour un foyer de cinq personnes, à 44 euros le test, cela représente 220 euros, une charge que les plus précaires ne peuvent assumer, surtout en temps de crise sociale due à l'inflation et à la spéculation. Notre devoir est d'assurer la meilleure protection sanitaire à tous, quels que soient leurs revenus. Cette approche permettrait en outre de réintégrer le personnel soignant non vacciné.