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Interventions sur "service"

308 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaWilliam Martinet :

...ez pas me répondre, messieurs les ministres, mais j'espère que vous parviendrez cette fois à m'entendre. Comprenez la détresse des travailleurs sociaux. De toutes parts, ils nous disent leur épuisement. Les associations et les collectivités territoriales, qui les emploient, ne parviennent plus à recruter des personnels qualifiés. Or la fatigue, la sous-qualification et les sous-effectifs dans les services sociaux conduisent à la maltraitance des usagers. Tel est le résultat d'une politique, menée de longue date, de sous-financement du secteur. Concrètement, un éducateur spécialisé, titulaire d'un diplôme de l'enseignement supérieur, commence sa carrière avec un salaire de 1 400 euros par mois. Dans ces conditions, il est normal que le système s'effondre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

En tant qu'éducatrice spécialisée, je voudrais compléter les propos de mon collègue : dans les services – notamment éducatifs – du secteur médico-social qui prennent en charge ceux que personne ne veut voir, comme les enfants placés, certaines professions bénéficient du Ségur de la santé alors que d'autres n'en bénéficient pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

Ces personnels éducatifs travaillent auprès des enfants et font vivre les services. Il est profondément injuste d'instaurer à leurs dépens une concurrence et un traitement différencié, en particulier à l'heure où la précarité augmente et où l'on a le plus besoin d'eux. Ils sont en première ligne et il faut au contraire les soutenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarina Ferrari :

...sous forme d'un complément de traitement indiciaire, le fameux CTI. Plus de 98 % des salariés relevant d'un financement assuré par les départements ont été servis, mais les 2 % restant sous financement CNSA ont été oubliés. Ce sont les personnes que nous voulons prendre en compte dans cet amendement : 1000 salariés travaillant dans une dizaine d'EHPAD et 500 autres employés d'une cinquantaine de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) relevant de l'ADMR seraient actuellement concernés. Cette situation conduit à une différence de traitement pouvant aller jusqu'à plus de 200 euros par mois entre les salariés de ces structures, selon qu'ils dépendent d'un SSIAD ou d'un EHPAD au sein de l'ADMR concernée. C'est ainsi qu'il y a des personnels des SSIAD relevant de l'avenant 43 qui ne bénéfici...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDavid Guiraud :

Nous avons besoin de recruter des infirmiers, afin de soulager les médecins qui exercent dans des déserts médicaux. Dans plus de 10 % des communes, il faut attendre un mois avant de rencontrer un généraliste. Dans un tiers du territoire, notamment dans les zones rurales, quatre mois sont nécessaires pour consulter un dentiste. Les infirmiers et les services d'urgence se trouvent en première ligne. Bien sûr, notre proposition n'est pas la panacée. L'idéal serait qu'il y ait suffisamment de médecins dans toutes les communes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

...tes. Ainsi, plusieurs de mes élèves ont dû attendre des mois, au détriment de leurs résultats scolaires, avant de rencontrer un orthophoniste ou un ophtalmologue. Tel est le résultat d'une politique nationale qui, depuis des décennies, sacrifie la santé publique, la sécurité sociale, la médecine générale et spécialisée, l'hôpital public, la médecine du travail, la médecine scolaire ou encore les services de la protection maternelle et infantile (PMI).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bex :

Perdre 25 % de pouvoir d'achat, c'est perdre trois mois de rémunération. Nous proposons simplement une amorce de rattrapage au moyen d'une revalorisation de 10 % du point d'indice, afin de poser les bases d'une redistribution, d'une reconstruction et d'un regain d'attractivité de nos services publics, pour l'intérêt général dans l'ensemble des territoires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

...naux et 47 % des radios généralistes –, au lendemain de lois qui ont fragilisé le travail des journalistes – la loi relative à la protection du secret des affaires, la loi pour une sécurité globale préservant les libertés –, après un « plan social de près de dix ans » – je cite Delphine Ernotte, à la tête de France Télévisions – au sein du groupe et des trajectoires baissières dans les budgets du service public de l'audiovisuel qui ont fragilisé nos services publics et mis en danger les salariés – on l'a vu avec « l'affaire des plannings » à Radio France –, après les inquiétudes exprimées au sujet de l'orchestre et du chœur de Radio France, après enfin les difficultés apparues dans le monde de la création artistique et culturel – on sait le poids du service public de l'audiovisuel français dans l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Comme viennent de le souligner mes collègues, la suppression de la contribution à l'audiovisuel public proposée par l'article 1er soulève de graves difficultés. Elle fait d'ailleurs l'objet d'une opposition massive des salariés du secteur, qui craignent pour leur avenir et pour celui du service public de l'audiovisuel. Par ailleurs, se passer de toute concertation est une drôle de méthode. La transformation de la contribution à l'audiovisuel public aurait pu être envisagée beaucoup plus intelligemment, dans le cadre d'une concertation avec les salariés et les dirigeants du secteur. La question du financement est évidemment la première qui se pose – mes collègues l'ont dit. Avec la supp...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

à l'exception des rédactions en outre-mer, d'Arte et de l'Institut national de l'audiovisuel (INA). Dans un contexte de multiplication des services audiovisuels et de montée en puissance des plateformes en ligne, il est en effet de plus en plus difficile de distinguer la spécificité du service public audiovisuel. Une grande démocratie comme la nôtre n'a plus besoin d'un service public !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Parmentier :

Une nouvelle fois, les quatre-vingt-neuf députés du Rassemblement national s'inscrivent dans une démarche constructive, au service des Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Il serait folie d'affaiblir le service public, de l'abandonner à la concurrence de médias audiovisuels privés qui, disons-le, se trouvent entre les mains de puissances d'argent ; dopés par la publicité et son pouvoir d'injonction, ils formatent les consciences et transforment trop souvent le citoyen en un consommateur, et l'électeur en une personne sous influence idéologique. C'est là l'enjeu : si la télé commande, qui commande la tél...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

Monsieur le ministre délégué, nous vous avons écouté. Vous nous demandez de croire en votre bonne foi, en votre volonté de préserver l'indépendance de l'audiovisuel public ; mais comment vous croire, après les propos du Président de la République qui a qualifié nos services audiovisuels publics de « honte de la République » ? Comment vous croire, après la baisse continue des budgets depuis cinq ans ? Comment vous croire alors que votre gouvernement soutient la poursuite de la concentration des médias, qui devrait se concrétiser avec la fusion annoncée entre TF1 et M6 ? Comment vous croire ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Il mériterait un autre débat avec les intéressés et la représentation nationale, Sommes-nous d'accord pour reconnaître qu'il y a un lien entre la qualité d'une démocratie et l'existence d'un secteur audiovisuel public ? Sommes-nous d'accord sur l'existence d'un lien entre la puissance d'un service audiovisuel public et l'efficacité de la lutte contre l'uniformisation culturelle, la concentration de l'information, l'américanisation de nombre de productions culturelles et donc pour le maintien de l'exception culturelle française ? Pensons-nous qu'il existe un lien entre l'audiovisuel public et tous ces enjeux ? Si c'est le cas, alors il fait non seulement le défendre mais aussi le renforcer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Taillé-Polian :

D'abord, monsieur Millienne, il existe un consensus international pour faire de la redevance affectée la garantie d'un service public audiovisuel indépendant, qui ne soit pas un média d'État. Ce n'est pas moi qui le dis, mais le président d'Arte, les Allemands, tous les gouvernements étrangers et toutes les organisations internationales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEdwige Diaz :

Le groupe Rassemblement national soutiendra évidemment le report de la hausse du tarif d'accise sur le gazole non routier. Cependant, vous pratiquez encore une fois le service minimum : les secteurs consommateurs de GNR, travaux publics et agriculture en tête, ne parviennent plus à dégager les marges suffisantes à leur survie. Je pense notamment aux agriculteurs et aux viticulteurs de ma circonscription girondine, qui ont tout perdu fin juin à la suite d'un épisode de grêle, mais qui, en revanche, continuent de payer plein pot leurs factures de GNR en augmentation cons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Non, il n'y a pas de consensus sur cette mesure démagogique et dangereuse que constitue la suppression de la redevance audiovisuelle. La démocratie a besoin, particulièrement dans un contexte de concentration des médias, d'un service public bénéficiant d'un financement solide. Je rappelle d'ailleurs que le service public audiovisuel finance des œuvres cinématographiques, des documentaires et plus largement des créations qui ne sont pas les mêmes que celles financées par le secteur privé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Que vise votre suppression précipitée de la redevance ? S'il s'agit d'une mesure de pouvoir d'achat, vous assumez le fait que le budget du service public se verra retrancher 3,7 milliards. Mais si vous nous dites – comme vous venez de la faire, monsieur Attal – qu'il n'y aura aucune perte, cela signifie qu'on retrouvera dans la main gauche ce qui a été perdu par la main droite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaInaki Echaniz :

Le Gouvernement présente la suppression de la principale source de financement de nos médias publics comme une mesure de pouvoir d'achat pour les Français – ce qui est faux, nous l'avons dit – et ce sans avoir mené aucune réflexion sur l'avenir de l'audiovisuel public. Or cette mesure aura un impact direct sur la qualité et l'indépendance du service public de l'audiovisuel. Nous nous y opposons. Certes, aujourd'hui la contribution est imparfaite, notamment parce qu'elle ne prend pas en considération le développement du numérique ni les facultés contributives des ménages. Toutefois il existe des solutions alternatives qui permettent de garantir l'indépendance de l'audiovisuel public et son rayonnement international. Le présent amendement rep...