Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "retraite"

444 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...elle vous insistez me semble la plus adaptée. Le rôle du Parlement s'en trouve valorisé. On ne prépare pas des mesures à la va-vite sans réfléchir. Un jour, nous aurons peut-être les mêmes difficultés, à un certain niveau, avec les emplois jeunes. Pour conclure, votre proposition nous agrée et encore merci de venir en secours à ceux qui se trouvent démunis au moment où ils préparent leur dossier retraite, un sujet compliqué au quotidien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

Le sujet évoqué revêt un caractère vital pour les personnes concernées. Force est de constater que le système des TUC a été mal pensé et dévoyé. En étant rattachés à un statut de stagiaires de la formation professionnelle, les tucistes aurait dû bénéficier de davantage de droits. Dans les faits, ils n'avaient ni formation ni encadrement ni droit à la retraite. Les bénéficiaires apparaissent donc comme ayant été une main-d'œuvre à bas prix pour les organismes y ayant eu recours. De plus, ces TUC portent en leur sein un vice caché : ces jeunes auraient mieux fait d'être au chômage, ce qui leur aurait ouvert des droits à la retraite. À la suite de la pétition adressée à l'Assemblée nationale en juin dernier, il nous incombe de réparer cette injustice e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

...la mesure de l'importance du sujet que nous avons à traiter ce matin. Pour rappel, il s'agissait de répondre à la question du chômage de masse qui a marqué les années 1980-1990, mais avec le recul, cette réponse n'était pas complètement adaptée. Les injustices étaient nombreuses : le statut de stagiaire, la rémunération équivalente à deux tiers du Smic de l'époque et les problématiques liées à la retraite. Le groupe Horizons et apparentés soutien bien évidemment et complètement cette initiative et salue le bénéfice de ces missions « flash » qui permettent de parvenir à des solutions mûries et consensuelles et de faire œuvre utile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

...aisons principales. Le dispositif TUC était présenté comme une forme de réinsertion et de passerelle vers l'emploi et ces personnes qui étaient au chômage auraient gagné à rester au chômage si les réformes proposées dans votre rapport ne sont pas appliquées. Cette situation est particulièrement injuste et ce biais d'information réserve de mauvaises surprises au moment de réclamer ses droits à la retraite. Cette première raison devrait suffire déjà à rétablir une forme d'équité. La deuxième raison est que, souvent, il s'agit de personnes qui pourraient prétendre aux carrières longues, ces emplois étaient réservés à des personnes jeunes et déjà en chômage. La reconnaissance de leur carrière longue est aussi une manière de rendre justice à ces personnes qui ont travaillé tout au long de leur vie. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...onséquences que cela peut avoir aujourd'hui. S'il faut réparer autant que possible, certaines choses ne sont pas réparables, car elles ont déjà été subies au moment où ces contrats existaient. Toujours est-il qu'il s'agit de choix politiques. L'État est responsable de cette situation que nous ne pouvons pas laisser perdurer, avec les conséquences que nous connaissons aujourd'hui sur le droit à la retraite. Il faut que les mesures soient prises en charge par l'État. J'insiste sur ce point. Il faut une démarche proactive pour aider les personnes à faire valoir leurs droits et les accompagner dans leurs démarches. Je souhaiterais que la proposition de loi que vous avez déposée puisse être mise à l'ordre du jour à la demande de la commission. Elle pourrait peut-être remplacer le mauvais texte du Gou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte, rapporteur :

...évoquiez la possibilité d'explorer les archives, mais nous devons être sérieux et réalistes. C'est une mission quasi impossible. Ce serait donner du travail aux agents pour un taux de réussite qui serait très faible. La meilleure manière est une communication gouvernementale très forte pour un public potentiel important que nous ne pouvons pas retrouver à ce stade dans les arcanes des systèmes de retraite. C'est regrettable et nous en avons convenu collectivement avec le directeur de la CNAV, que nous avons auditionné. La balle est maintenant dans le camp de l'État et des médias. À ce stade, les journalistes n'ont pas encore saisi l'intérêt pour le grand public, mais j'espère que toutes et tous relayeront ce sujet dans la presse quotidienne et régionale. Plus largement, les bénéficiaires devront ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz, rapporteur :

...teur privé. Si l'on rapporte cette augmentation au salaire moyen des Français, qui s'établit à 2 500 euros, cela représente une augmentation de seulement 1,8 %, contre une inflation de plus de 6 %. Et c'est sans compter avec les effets de substitution entre salaires et primes, qui sont et seront malheureusement bien réels. Une prime n'est pas prise en considération dans le calcul d'une pension de retraite, d'une demande de prêt ou lorsqu'il s'agit de louer un logement. Ce qui compte aujourd'hui, pour vivre dignement de son travail, c'est d'abord le salaire de base et non une rémunération bricolée, qui intègre primes, allocations et avantages en nature. Point positif, cependant, cette prime ne coûte pas un centime d'argent public, comme le démontre l'étude d'impact du projet de loi sur le pouvoir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...ional, les salariés ne bénéficient d'aucune protection collective en cas d'accident de la vie. En l'occurrence, cette proposition des Garcimore de la sécurité sociale vise à prendre 1 euro dans la poche de la sécu pour le mettre dans le porte-monnaie. Ainsi, dans votre monde, on diminue la part des cotisations sociales et on met en danger tous les droits qui sont financés par ce biais – chômage, retraite, couverture maladie, protection de la famille. Par une tractation assez sordide, on demande aux salariés de vendre leur assurance chômage et leurs allocations familiales contre un petit chèque. Et comme toujours avec le Rassemblement National, les salariés les plus aisés seront favorisés. Puisque votre dispositif portera sur les salaires allant jusqu'à trois Smic, les plus riches toucheront 400 ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...é d'absorber un nouveau choc. Choc qui, ajouté à ceux qu'elles supportent déjà – coût de l'énergie, difficultés de recrutement et autres –, serait totalement destructeur. Vous qui êtes attachés à l'accompagnement des petites entreprises, vous allez en fait les fragiliser. En outre, de telles exonérations affectent la protection sociale. J'ai lu dans votre programme que vous souhaitez remettre la retraite à 60 ans. Comment ferez-vous avec moins de cotisations ? Avec ce texte, vous vous rendez un très mauvais service. Nous en rediscuterons dans le cadre du débat sur les retraites. Enfin, le Smic étant indexé sur l'inflation, il bénéficie automatiquement d'une augmentation et, de facto, c'est l'échelle mobile complète qui s'en trouve revalorisée. Nous sommes pour le partage de la valeur. Je ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Guedj :

...érations de cotisations sociales s'élèvent déjà à 71 milliards d'euros. Nous sommes plusieurs ici à penser – dont Marc Ferracci – que c'est déjà bien trop et qu'une grande partie des maux qui frappent notre système de sécurité sociale serait réglée si l'on revenait sur une partie de ces exonérations. Nous en discuterons dans le cadre du texte portant sur la réforme – ou plutôt la régression – des retraites. Cette proposition de loi est évidemment à rejeter en bloc, car elle ne répond pas à l'enjeu de l'augmentation du pouvoir d'achat et du maintien de la sécurité sociale et de la protection sociale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ve d'imposture, une arnaque. Elle est au mieux inopérante. En réalité, vous fondez cette supposée augmentation sur l'exonération de cotisations sociales. Vous participez en cela à la foire aux exonérations sociales. Ce que vous donneriez d'une main, vous le reprendriez de l'autre, en amputant la sécurité sociale de ressources qui nous permettent de nous assurer face aux risques et de financer nos retraites. Vous choisissez de ne pas toucher au capital, vous le choyez. Or, précisément, il faut s'attaquer au capital pour faire gagner celles et ceux qui travaillent. Vous dédouanez l'employeur de sa responsabilité et votre numéro d'illusionniste va jusqu'à exonérer, sans prêter attention au chiffre d'affaires réalisé. Bien entendu, un tel mécanisme, par lequel l'État se substitue à l'employeur, biais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...sculement de 10 points de la valeur ajoutée du travail vers le capital. Dans les années 1980, on travaillait une semaine par an pour les actionnaires ; aujourd'hui, c'est quatre semaines. Or le mot « actionnaires » était absent du programme de Marine Le Pen comme de celui d'Emmanuel Macron. Et il l'est également de votre proposition de loi. Je ne vois pas en quoi prendre 10 points de cotisations retraite aux salariés pour leur donner un peu plus de pouvoir d'achat dans l'immédiat est une bonne chose pour eux. Je comprends que c'est une façon de faire face à l'urgence, mais il est urgent aussi de rétablir un équilibre entre le travail et le capital, et cela reste votre point aveugle. Encore une fois, ce que vous proposez n'a rien de neuf. Vous vous inscrivez dans une tradition vieille de quarante ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...e discussion aura au moins permis de clarifier les choses. À Noël, M. Tanguy pourra expliquer qu'il ne veut pas faire payer Bernard Arnault – puisque c'est l'exemple qui a été pris – et que les projets « sociaux » du Rassemblement national ont vocation à accroître les périls qui pèsent sur les caisses d'assurance vieillesse pour accélérer le projet gouvernemental de report de l'âge du départ à la retraite. Vous avez dit que les 10 % les plus riches sont exclus de cette mesure : encore heureux ! Mais cela signifie qu'elle concerne 90 % de la population. Cela pose un problème de priorité sociale. Un cadre qui gagne 4 000 euros par mois n'a pas besoin de primes, mais de sécurité pour sa retraite et sa protection sociale. Par ailleurs, le Smic sera revalorisé au 1er janvier 2023. Votre proposition d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...ous suggère de transformer totalement ce texte et d'en faire l'exact inverse de ce pour quoi il a été pensé : il convient d'ouvrir des négociations de branches pour augmenter les salaires. Ces augmentations doivent concerner aussi bien la part nette que la part brute, afin de financer les caisses d'assurance vieillesse et, ainsi, d'empêcher le projet de Mme Borne de repousser l'âge de départ à la retraite.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

...es vacances de Noël – pour ceux qui ont la chance d'en avoir. Nous demandons l'indexation de tous les salaires du secteur privé sur les prix, afin de garantir le pouvoir d'achat des Français. Il faut une augmentation des salaires nets et bruts, afin de subventionner le régime de la sécurité sociale. Même s'il s'agit d'une proposition de loi du Rassemblement national, nous pensons à nos caisses de retraite, mises en péril par le projet de loi gouvernemental qui sera déposé en janvier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

À nos yeux, le travail est rémunéré par un salaire, qui a une composante nette et une composante brute. Cette dernière est d'intérêt collectif et doit être préservée car nos régimes de sécurité sociale en dépendent, notamment la retraite. Nous souhaitons donc que ce texte ne soit pas adopté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Madame la Première ministre, la moitié des pauvres ont moins de 30 ans. Un tiers d'entre eux sont des enfants : 42 000 d'entre eux vivent dans la rue, dans le froid, ou en hébergement précaire. Les Français renoncent au chauffage, leurs enfants n'ont plus de dessert à la cantine, ne vont plus à la piscine ou ne partent plus en vacances. Mais vive la retraite à 65 ans !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Les coupures d'eau privent des centaines d'enfants ultramarins d'un mois et demi d'école par an. Les médicaments viennent à manquer et sont rationnés en pharmacie. On constate une pénurie de places en crèches, d'AESH – accompagnant d'élèves en situation de handicap –, de chauffeurs de cars, de professeurs et de soignants. Mais vive la retraite à 65 ans ! Il y a 10 millions de pauvres en France, mais dix-neuf millionnaires au Gouvernement. La santé et la vie chère sont les priorités de 80 % des Français. Cette année, un Français sur cinq a renoncé à offrir des cadeaux de Noël. Mais vive la retraite à 65 ans ! Vive la retraite à 65 ans, même si huit Français sur dix sont opposés à votre réforme et même si le Conseil d'orientation des r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Vous êtes des récidivistes du 49.3 : de la pouponnière jusqu'au cimetière, vous exécutez votre politique de maltraitance sociale. Votre brutalité obsessionnelle a mis le pays en ébullition ; votre autoritarisme compulsif en sera le détonateur ! Vous le savez, repousser d'un mois la présentation de votre réforme des retraites est l'aveu de votre extrême fébrilité. Vous avez peur et vous avez raison d'avoir peur !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

Madame la Première ministre, vous engagez-vous, oui ou non, à ne pas avoir recours au 49.3 pour imposer votre réforme des retraites ? Vous n'avez pas répondu !