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L'amendement AC19 vise à préciser la portée de l'article 1er : « Dans l'ensemble des sites de restauration et points de vente gérés ou agréés par les centres régionaux des œuvres universitaires, tout étudiant bénéficie deux fois par jour d'un repas dont le prix ne peut excéder 1 euro ». Cela ne concernera pas uniquement les restaurants universitaires au sens strict.
L'amendement AC17, identique au précédent, tend à pérenniser le dispositif instauré il y a deux ans par le Gouvernement pour aider les étudiants boursiers et précaires à disposer d'au moins deux repas par jour, pour 1 euro. Nous nous opposons, en revanche, à l'élargissement de cette mesure à l'ensemble des étudiants : il serait contraire au principe d'équité d'aider des jeunes plus aisés, qui bénéficient déjà d'un tarif social de 3,30 euros.
Le sous-amendement AC22 demande que le prix des repas servis ne puisse excéder 1 euro. Cette mention dans la loi n'est pas problématique, puisqu'un montant de 90 euros figure déjà dans la partie législative du code de l'éducation à propos de la contribution de vie étudiante et de campus.
Les étudiants en situation de précarité doivent se déclarer auprès des Crous afin de disposer de repas à 1 euro. En une année, seuls 40 000 étudiants non boursiers ont bénéficié de ces repas, ce qui est très peu si on rapporte ce chiffre aux 3 millions d'étudiants. Les étudiants non boursiers doivent monter des dossiers et parfois fournir des documents – les modalités sont différentes selon les Crous. Mon sous-amendement AC23 vise à simplifier les choses en permettant à tout étudiant qui se déclar...
...ant en situation de précarité ? Cela n'est défini nulle part, et beaucoup de personnes sont exclues du dispositif. Si vous êtes opposés à son élargissement à tous, ce n'est pas parce que vous craignez que les riches y aient accès, mais parce que vous avez peur du coût qu'engendrerait l'appel d'air si on permettait à des étudiants ne répondant pas aux critères, à l'heure actuelle, de bénéficier de repas à 1 euro. En l'absence de définition de la précarité, je vous invite à adopter la proposition de loi afin de ne pas laisser pourrir la situation et de ne plus voir des étudiants faire la queue devant les banques alimentaires.
Nous considérons que la solidarité nationale ne doit pas se traduire uniquement par une charge financière pour l'État, mais aussi par un équilibre entre droits et devoirs. Le sous-amendement AC25 tend ainsi à ce que le bénéfice des repas à 1 euro soit compensé en nature, notamment par un engagement bénévole dans les Crous ou, plus largement, les universités, les associations ou les collectivités territoriales, afin que les étudiants qui ne peuvent pas prendre en charge leurs frais de repas ne soient pas de simples consommateurs, mais qu'ils puissent être aussi des acteurs, qui rendent une partie de ce qu'ils ont reçu. Ce n'est pa...
Voilà enfin une proposition de La République en marche au sujet de la précarité étudiante : il s'agit de délivrer une information sur l'accès aux repas à 1 euro. Nous souhaitons tous en finir avec les images – et la réalité – des étudiants faisant la queue devant les banques alimentaires. Seulement, si cet amendement était adopté, pensez-vous qu'il mettrait un terme à ces files d'attente ? Vous dites qu'il faut voir une assistante sociale, mais allez donc sur le site qui permet d'y avoir accès : il ne marche pas. Il y a trois semaines, voire un ...
...es– or chacun sait à quel point il est difficile d'être reconnu comme tel. Le fonctionnement actuel du système des bourses ne permet pas une appréhension adéquate de la précarité étudiante, pas plus qu'il ne répond à ses causes. Dès lors, en l'absence d'une réforme d'ampleur et rapide, ce système ne peut servir de fondement à la différenciation des tarifs dont s'acquittent les étudiants pour les repas servis dans les restaurants des Crous. De nombreux témoignages montrent que trop d'étudiants précaires n'ont pas accès aux repas à 1 euro pour des raisons tenant au changement des modalités d'application de la dérogation dont ils sont censés bénéficier ou au manque de moyens évident dont souffrent les services sociaux des Crous, en dépit de leur engagement et de la qualité de leur travail. Il me...
Cet amendement devrait faire l'objet d'un consensus. Il tend, en effet, à garantir que les repas proposés dans les sites de restauration et les points de vente des Crous répondent aux exigences d'une alimentation saine et respectueuse de l'environnement. Ce n'est pas parce qu'on bénéficie d'un tarif social qu'on doit avoir un repas qui n'est pas sain et équilibré, permettant de rester en bonne santé.
Il est important que les étudiants comprennent ce qui vient de se passer. Cette proposition de loi visait à ce qu'ils aient tous accès à des repas à 1 euro, mais vous l'avez vidée de sa substance. Vous avez ajouté une obligation d'information, mais les universités diront simplement qu'il faut contacter une assistante sociale pour être aidé. Vous pouviez, par votre vote, mettre un terme aux files d'attente devant les banques alimentaires, mais vous avez sciemment choisi de les laisser se poursuivre. C'est une affaire entre vous et votre con...
Les repas à 3,30 euros, qui ne sont pas supprimés, constituent déjà un tarif solidaire compte tenu de leur coût réel, qui se situe entre 7 et 8 euros. Nous ne sommes pas en train d'invalider quoi que ce soit. Les repas à 1 euro restent accessibles non seulement aux boursiers mais aussi aux étudiants précaires, qui n'ont pas besoin de se déclarer : ils peuvent également être signalés par les associations ét...
Nous pourrons retravailler sur cette question, chacun de son côté, d'ici à notre journée réservée du 9 février. La pérennisation d'un dispositif d'aide aux étudiants ne peut être qu'une bonne chose, mais je déplore qu'il y ait un recul par rapport au texte que nous avions déposé. Plafonner le prix des repas à 1 euro, dans la loi, protégerait les étudiants contre les risques d'inflation et d'envolée des tarifs. Le tarif très social, s'il n'est pas fixé par la loi, pourrait demain être porté à 6 euros, par exemple, au lieu de 1 euro. De plus, l'universalisation du dispositif assurerait un égal accès à une alimentation saine et variée, sans conditions, sans risque de stigmatisation et sans complicatio...