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Interventions sur "réforme"

88 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

Vous pouvez effectivement l'applaudir. Comme mes collègues l'ont très bien dit, ces amendements soulèvent un débat qui dépasse cette réforme, même si elle l'illustre de façon dramatique : votre rapport à la démocratie envers laquelle vous manifestez une défiance insupportable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

Il invoque l'urgence de mettre en place un cadre juridique d'indemnisation des chômeurs. Or il a lui-même organisé ce manque de temps en ne planifiant pas de négociations suffisamment longtemps à l'avance. Nous souhaitons rattraper le temps perdu en conditionnant la publication du décret à une réelle négociation avec les partenaires sociaux. La dernière convention qui prévalait avant la réforme de l'assurance chômage offre une base de travail susceptible de parvenir à des avancées rapides et favorables à l'intérêt des travailleurs de notre pays. C'est pourquoi nous proposons de remplacer « concertation » par « négociation » à la première phrase de l'alinéa 1 de l'article.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Le Gac :

L'article 1er vise à prolonger les règles d'indemnisation de l'assurance chômage adoptées en 2019, mais aussi à engager une négociation avec les partenaires sociaux pour les faire évoluer. La réforme adoptée en 2019 n'a pas encore produit tous ses résultats, puisqu'elle n'est entrée en vigueur qu'au second semestre 2021. En effet, le Gouvernement avait préféré ne pas changer les règles en pleine crise sanitaire, et décidé d'attendre que la situation économique s'améliore – une décision qu'il convient de saluer. À travers ce texte, l'objectif de la majorité est de rendre notre système d'indemn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Chenu :

Nous voudrions aussi pouvoir former les gens à un emploi qui corresponde à leur désir. Notre philosophie est fondamentalement différente de la vôtre : vous voulez taper sur celles et ceux qui cherchent un boulot, nous préférons que la réforme ne se fasse pas dans le dos de quiconque et que nous puissions en débattre ici, au Parlement. Pour ces raisons, nous voterons contre cet article.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Monsieur le ministre, avez-vous bossé depuis la réunion de commission de la semaine dernière ? Je vous ai interrogé sur le bilan de votre précédente réforme, et vous ne m'en avez pas dit un mot. Avez-vous une évaluation à nous proposer ? Non, vous n'avez rien. Moi, pendant ce temps, j'ai continué à recevoir des témoignages de saisonniers de l'agroalimentaire, de femmes de ménage, d'aides à domicile…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Qu'y a-t-il eu pour Cindy ? Rien : pas de prime covid, pas de récompense, pas de reconnaissance. Voilà qu'elle perd deux contrats, car les enfants qu'elle gardait entrent à l'école. En tant qu'assistante maternelle, elle perd alors près de 700 euros. Avec votre réforme, si elle se tourne vers Pôle emploi, elle n'a droit à rien ! Zéro ! Elle doit vivre avec 1 000 euros, elle se prive. Pour ses enfants, plus de cantine…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

Bâtir une réforme à partir de cette philosophie est faire injure aux fondements de notre république sociale. Faire des chômeurs une variable d'ajustement économique est socialement indécent, moralement d'une violence inacceptable. Si les emplois vacants ne trouvent pas preneur, chers collègues, ce n'est pas parce que les droits des chômeurs sont trop forts, mais parce que les droits et les salaires des travailleur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...s que l'on puisse dire, c'est que les vieilles habitudes sont tenaces, de même que le réflexe qui consiste à contourner le Parlement. Nous examinons le premier article du premier projet de loi de cette session ordinaire, et il est déjà question d'un décret par lequel le Gouvernement souhaite que nous lui laissions les mains libres en vue de redéfinir le régime d'assurance chômage ! Si la dernière réforme cessera de s'appliquer le 1er novembre, s'il nous faut donc légiférer dans l'urgence, rappelons que cette situation est due au fait que le Gouvernement n'a pas, au mois de juin, envoyé aux partenaires sociaux la lettre de cadrage prévue. Pour l'heure, le premier alinéa de l'article pose un réel problème : celui d'une possible évolution sans négociation préalable des règles définissant le régime ...