82 interventions trouvées.
Selon l'Insee, en 2020, le taux de pauvreté atteint 42,6 % dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Quand le Gouvernement restreint le droit à l'assurance chômage, quand il laisse gonfler l'inflation sur l'énergie et sur les produits alimentaires, quand il aggrave la crise du logement, ce sont les plus pauvres, les chômeurs, les précaires, les quartiers populaires qui trinquent les premiers.
À Montpellier, dans ma circonscription, dans le quartier de La Paillade, un commerçant me disait : « Les révoltes qui ont eu lieu sont le résultat de l'accumulation de discours stigmatisants violents qui tuent autant qu'une balle. ».
Ce ne sont pas seulement des édifices qui doivent être reconstruits dans les quartiers populaires, mais tout le lien entre la République et ces quartiers.
Ma collègue Sabrina Sebaihi l'a souligné hier en commission, c'est l'occasion d'engager un chantier crucial. Les bâtiments en question ne feront probablement pas l'objet d'autres travaux avant des années. Nous souhaitons que, dans nos quartiers populaires,…
Le groupe Démocrate aurait nettement préféré ne pas avoir à voter ce texte. Toutefois, la France a connu il y a trois semaines des événements gravissimes, qui ont heurté profondément les Français et qui, surtout, ont blessé des villes, des quartiers et nos concitoyens qui y habitent. Rien que dans la Vienne – j'associe à mes propos Sacha Houlié et Pascal Lecamp –, des mairies annexes, des écoles, des commerces, des commissariats ont été détruits. Notre responsabilité de législateur est d'apporter une réponse rapide. Bien sûr, il faudra, dans un second temps, revenir sur les causes plus profondes. Sur le plan pénal, on devra rechercher et t...
De même, penser que les maires, les commerçants et tous ceux ont la charge de bâtiments ouverts au public, notamment dans nos quartiers populaires, ne vont pas se préoccuper de leur accessibilité, c'est jeter l'opprobre sur ceux qui sont présents au quotidien dans les communes !
Dans ma circonscription, quelle est la première préoccupation des maires, notamment des villes qui comprennent plusieurs quartiers populaires ? C'est que l'État assure le financement de la reconstruction de tout ce qui a été endommagé.
Il vise à compléter l'article 1er en excluant du champ des ordonnances toute dérogation aux dispositions relatives à la protection du patrimoine. Ce n'est pas parce que nous vivons dans des communes et des quartiers populaires qu'aucun élément de valeur sur le plan architectural, patrimonial ou historique n'y est situé. Il est vrai que, souvent, l'attention portée à la qualité des matériaux, à l'esthétique, à la mise en valeur des richesses culturelles ou historiques multiples qu'ils recèlent est malheureusement assez faible dans ces quartiers, en partie faute de moyens des collectivités territoriales. C'es...
C'est ce que je fais, monsieur le président. Ce quartier, comme des centaines d'autres, cumule les inégalités et les injustices. Vous allez fermer six classes d'école à la rentrée de septembre. Assez de cette violence contre les enfants des quartiers populaires ,
Vous semblez n'avoir rien compris aux urgences des quartiers populaires et aux grands défis qui se posent pour l'avenir de la République.
...t pu être fait, en laissant au Parlement le soin de légiférer. Par ailleurs, le délai choisi, qui est de trois mois, nous paraît contradictoire avec la volonté d'agir dans l'urgence. Nous proposons donc de le réduire en fixant la limite au 31 juillet 2023, pour que les opérations de reconstruction aient lieu le plus rapidement possible. Par exemple, dans ma circonscription, le bureau de poste du quartier de La Paillade a été brûlé : désormais, les habitantes et les habitants sont obligés de se déplacer dans les bureaux de poste des quartiers voisins. Notons déjà, au passage, qu'un quartier comptant quasiment 25 000 habitants ne comprenait qu'un seul bureau de poste. Quand nous vous disons que les services publics ont été petit à petit retirés de ces quartiers, c'en est un exemple : un bureau de p...
... cette idée d'urgence que nous mettons en avant, il y a des gens et des besoins essentiels. Prenons le cas de la crèche Maryse-Bastié de Romainville, dont j'ai déjà parlé et qui a été fortement dégradée : des parents attendent que leurs enfants puissent retourner à la crèche, tout simplement ! Notre demande vise donc vraiment à répondre à des besoins pressants et urgents, car les habitants de nos quartiers doivent pouvoir accéder à ces services de base. J'en profite pour ajouter qu'il ne faudrait pas que les habitants des quartiers populaires subissent la double peine, c'est-à-dire que les dégradations ne soient pas prises en charge assez rapidement, alors qu'ils vivent dans des endroits où les services de base sont déjà bien inférieurs à la moyenne nationale.
Eh si ! Dans les quartiers populaires, le nombre de places en crèche est six fois moindre que la moyenne nationale. Voilà la réalité de nos quartiers populaires !
J'entends dire, sur les bancs d'en face, que c'est faux. Je vais donc vous donner quelques chiffres ! Vous dites depuis le début que ces quartiers sont privilégiés, mais sachez qu'en Seine-Saint-Denis, le nombre de bibliothèques est de 36 % inférieur à la moyenne nationale ; le nombre de médecins y est de 37 % inférieur à la moyenne nationale ; et le nombre de spécialistes médicaux est de 50 % inférieur à la moyenne nationale !
Voilà la réalité de la Seine-Saint-Denis ! Voilà la réalité des quartiers populaires !
Quant à La France insoumise, elle n'ose même pas parler de casseurs. Ayant une vision totalement romantique et obscène de ces émeutes et dévastations, elle nous parle de révolte comme si l'on était sur les barricades avec Gavroche. Dans certains quartiers, chers collègues, on était plus proche de l'intifada que des Misérables, il faut bien le dire.
Madame Garrido, vos propos sont indécents pour les Français qui ont subi ces violences, pour les Français des quartiers populaires qui vivent dans cette violence au quotidien, pour les Français issus de l'immigration…
Moi, j'y vis dans l'un de ces quartiers, contrairement à vous ! Mes enfants vont à l'école publique !