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...r rapport à 1990. Signe de l'importance de cette prise de conscience au plus haut sommet de l'État, vous êtes, madame la Première ministre, en charge de la planification écologique et énergétique. Vous avez d'ailleurs déjà annoncé, pour le début de 2023, une nouvelle loi de programmation pour le climat. C'est pourquoi notre groupe soutiendra le programme ambitieux proposé par le Président de la République en matière d'action climatique. Nous nous attacherons, avec vous, à atteindre la neutralité carbone en 2050, à rénover 700 000 bâtiments, à végétaliser les villes, à consacrer 10 milliards d'euros à la transition écologique durant le quinquennat. La défense de notre souveraineté nationale, aussi bien militaire que stratégique, énergétique et alimentaire, passe par une armée forte, par la moderni...
Sur la scène internationale, la France a également œuvré pour avancer sur les questions climatiques. Le mois dernier, le G7 a pris l'engagement de mettre un terme au financement d'énergies fossiles sans capture du carbone d'ici à la fin de l'année 2022. Sous l'impulsion du Président de la République, l'accord de Paris a été réaffirmé. Son objectif est de limiter le réchauffement climatique à 1,5 % par rapport à l'ère préindustrielle et de parvenir à zéro émission nette de carbone d'ici à 2050. Nous aurons enfin l'impérieuse nécessité de restaurer nos finances publiques très dégradées, pour ne pas léguer à nos enfants un avenir hypothéqué. Sur ce point, nous devrons conserver à l'État les mo...
...bien des égards, inquiétant, dont l'histoire a parfois la ruse. Singulier d'abord, car, pour la première fois depuis longtemps, le Parlement trouve aujourd'hui une centralité nouvelle. Le suffrage universel – notre juge et notre maître à tous – ne vous a pas accordé de majorité, madame la Première ministre. Les Français ne vous font plus confiance, ils ne font plus confiance au Président de la République
Chaque fois, nous avons proposé ; chaque fois, vous vous êtes obstinés. Madame la Première ministre, convenez-en, nous n'avons pas été élus pour donner au Président de la République la majorité que les Français lui ont refusée ,
moins encore, pour mettre en œuvre la retraite à 65 ans, les contreparties au RSA ou la libéralisation de l'école publique. Treize millions de Français sont en situation de précarité sur le plan de la mobilité, 12 millions habitent dans des passoires énergétiques, 10 millions vivent sous le seuil de pauvreté, 8 millions résident dans un désert médical, 6 millions demeurent sans emploi stable et 300 000 d'entre eux sont sans domicile fixe ; 20 % de nos compatriotes vivent à découvert. Les températures augmentent en mê...
Dans son discours à la jeunesse, Jaurès disait de la République qu'elle est un grand acte de confiance. Faisons confiance à notre jeunesse. Nul besoin de la placer sous la tutelle du ministère de la défense comme vous le proposez !
Nous plaidons pour une politique écologique et sociale du logement, pour la massification de la rénovation thermique des logements afin de sortir en dix ans les Français de la précarité énergétique, pour une écologie populaire planifiée au lieu d'un effondrement brutal afin de permettre aux Français de mieux vivre, de mieux se loger, de mieux se nourrir, de mieux se déplacer. Nous défendons la République jusqu'au bout, celle de Jaurès, celle des services publics. Nous défendons l'accès aux soins par l'obligation d'installation des médecins, par la défense de l'hôpital.
Or, en me tournant vers le passé, je constate que certains des grands combats qu'a menés le socialisme et qui font désormais partie de notre histoire commune, l'ont été alors que les socialistes ne disposaient pas de majorité. Je prendrai deux exemples. Le début de la IV
Mon deuxième exemple remonte à la fin du XIX
Vous le voyez, si j'osais, je vous dirais que ce que la République a réalisé de plus glorieux, elle l'a fait précisément en rassemblant des formations politiques diverses. Je veux ici m'adresser un instant aux députés du Rassemblement national. L'histoire glorieuse que je rappelle n'est pas la vôtre. Ceux dont vous êtes les héritiers n'étaient pas dans les murs de cette enceinte en 1946 ; je n'ose vous dire où ils étaient pour la plupart.
Notre situation économique devient chaque jour plus périlleuse et pèse sur notre dette publique. Trop nombreux sont nos concitoyens qui souffrent d'un pouvoir d'achat indigne, dans un contexte d'inflation galopante. L'approvisionnement énergétique de l'Europe est menacé et les événements climatiques extrêmes se multiplient. Enfin, malheureusement, la pandémie menace à nouveau. En ces temps de grands bouleversements, la France court le risque de se retrouver en marge des affaires du monde. ...
Ce projet de réforme, celui du Président de la République, a été – qu'on le veuille ou non – validé par les Français au second tour de l'élection présidentielle.
Mais, en choisissant leurs députés, les Français ont aussi adressé à leurs responsables politiques un message rare dans l'histoire de la V
...xiques en ligne, les urgences de notre siècle, celles auxquelles nous devons donner la priorité. Dans le même temps, nous devrons travailler sans relâche sur la santé, l'autonomie, le grand âge ; nous devons travailler à faire émerger une société plus inclusive pour nos concitoyens en situation de handicap. Ensuite, il nous faut préserver notre souveraineté budgétaire et financière. Notre dette publique se monte à 2 813 milliards d'euros, soit près de 120 % de notre PIB. Cela doit nous alerter, et nous sommes nombreux à souhaiter que notre État soit plus économe et revienne sur une trajectoire financière soutenable. Nous sommes, mes chers collègues, que nous le voulions ou non, l'Assemblée nationale qui devra accompagner la sortie du « quoi qu'il en coûte » – indispensable en son temps – et qui ...
Nous le savons tous : il y va de notre indépendance nationale et de la pérennité de notre modèle social. Les Français attendent aussi de nous une France plus sûre, sur tout le territoire de la République. Nous trouverons une majorité pour mettre plus de forces de l'ordre sur le terrain et mener un effort de recrutement massif dans la justice. Nous devrons travailler à la simplification des procédures pour mieux punir les infractions du quotidien et les violences à l'égard des dépositaires de l'autorité publique. Nous devrons, dans toutes nos réformes, consolider les bases d'une écologie de gouve...
La transition écologique ne constitue toujours pas le cœur des politiques publiques. Je vous le dis plus clairement encore : madame la Première ministre, votre projet a cinquante ans de retard !
Madame la Première ministre, vous n'avez pas, dans cet hémicycle, l'Assemblée que vous espériez. Votre formation politique et vos alliés ne forment plus qu'une majorité relative, très relative. Cette déroute d'un Président de la République privé de majorité absolue n'est pas un accident de parcours. Elle est d'abord l'expression du rejet massif de la méthode de gouvernement qui a prévalu sous le précédent quinquennat.
Comment pourrait-il en être autrement quand le chef de l'État a fixé pour ligne rouge de n'augmenter ni les impôts ni la dette, condamnant votre Gouvernement à l'immobilisme dès l'entame du quinquennat. Vous n'êtes libre que de reprendre d'une main ce que vous donnez de l'autre, pour opérer des coupes sombres dans les dépenses publiques et pour détricoter notre système de protection sociale et de retraite.
Davantage encore que dans les autres territoires oubliés de la République, nombreux sont nos concitoyens d'outre-mer à survivre sous le seuil de pauvreté. L'inflation amplifiera ces ravages si des mesures fortes ne sont pas prises sans plus attendre. La revalorisation du coefficient géographique est devenue une urgence et ne peut être encore reportée.
tandis que le statut du foncier en Guyane interdit tout développement d'initiative locale. Connaissez-vous un autre territoire de la République où 95 % du foncier relève du patrimoine de l'État, où un agriculteur, un industriel ou un maire est confronté à un foncier abondant, mais rendu rare et cher par cet anachronisme juridico-politique ?