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Interventions sur "professionnelle"

264 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

...ement impératif des fondamentaux des élèves, afin d'éviter le décrochage ; un bon enseignement de culture générale, assuré par des professeurs et non par d'improbables binômes ; l'évolution des lycées professionnels en lycées des métiers, en encourageant l'ouverture de centres d'apprentissage au sein même des établissements ; l'instauration d'un tronc commun de l'enseignement général aux secondes professionnelle, technologique et générale, afin qu'il n'y ait pas de disciplines au rabais ; et enfin la transformation du diplôme national du brevet en examen de passage et d'orientation en seconde, afin de rehausser le niveau d'exigence du collège et de garantir une orientation non subie, fondée tant sur l'effort et le travail scolaire que sur les projets de poursuites d'études qu'ils traduisent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandre Portier :

Le lycée professionnel est souvent le grand oublié de notre système, alors qu'il compte un tiers des lycéens, soit plus de 600 000 jeunes. Je compte dans mon seul territoire du Beaujolais-Val-de-Saône cinq lycées à filière professionnelle. Lorsque nous les visitons, leurs équipes insistent sur l'importance d'avoir la même ambition pour le lycée professionnel que pour les autres voies de formation, qu'il s'agisse du lycée général, de l'apprentissage ou des classes préparatoires. Nos lycéens professionnels doivent pouvoir y réussir et y trouver le moyen de construire leur avenir, non de le subir. Qu'envisagez-vous pour garantir leu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Croizier :

...ent un choix. Il accueille majoritairement des jeunes issus de milieux défavorisés, qui cumulent les vulnérabilités scolaires et sociales. Les députés du groupe Démocrate considèrent que cette réforme est un enjeu majeur du quinquennat et seront très exigeants quant à son ambition, puisque cette réforme porte en elle la promesse républicaine de l'ascenseur social. Elle doit favoriser la réussite professionnelle, condition de l'égalité des chances. Le lycée professionnel, établissement scolaire comme un autre, doit participer à la construction de futurs citoyens, à leur itinéraire de vie, à leurs choix et à leur réussite. Nous ignorons encore les grandes lignes de cette réforme, alors que les premières mesures doivent voir le jour à la rentrée prochaine. Sur quels moyens concrets comptez-vous l'appuyer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFatiha Keloua Hachi :

En 2018, l'ancien ministre de l'Éducation nationale fixait un cap ambitieux à la réforme de la voie professionnelle, tant pour les lycées que pour les élèves, qu'il souhaitait engager dans un « parcours d'excellence ». Dans les faits, cette réforme n'a eu d'influence ni sur leur réussite, ni sur la poursuite d'études, ni sur leur insertion professionnelle. Nouveau quinquennat appelant nouvelle réforme, la majorité elle-même avoue l'inefficacité de la précédente – mais votre projet fait pour le moment l'unanimi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Patrier-Leitus :

Je tiens à souligner l'importance que nous, députés du groupe Horizons et apparentés, accordons à la reconnaissance de l'enseignement professionnel comme voie d'apprentissage d'excellence. À l'instar de nos collègues du groupe Démocrate, nous veillerons particulièrement à ce que cette réforme soit suffisamment ambitieuse, car l'amélioration de la formation professionnelle et son adaptation à l'évolution des métiers sont essentielles pour préparer la France de demain. Nous devons revaloriser la formation professionnelle aux yeux des jeunes, de leurs familles et des employeurs afin qu'elle ne soit plus jamais considérée comme une voie par défaut, mais au contraire comme l'assurance d'une insertion professionnelle réussie. En effet, le manque de nombreux savoir-fair...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Raux :

J'ai rencontré aujourd'hui un acteur qui connaît bien le monde de la formation professionnelle et de l'apprentissage, puisqu'il est responsable d'une chambre consulaire : il n'est pas opposé au projet que vous défendez mais partage avec moi le sentiment d'être dans l'expectative quant aux tenants et aboutissants de cette réforme. À la suite du Conseil des ministres du 22 février, nous avons appris que le projet de loi sur le plein emploi, que le Gouvernement entend présenter au printemps,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Voilà maintenant plusieurs mois que la réforme de la voie professionnelle est engagée et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle rencontre l'opposition massive du corps enseignant et de nombreux élèves concernés. Ce projet de réforme a au moins un mérite, celui de mettre la voie professionnelle et les lycées professionnels au cœur de nos débats, eux qui sont si souvent oubliés lorsqu'on parle d'éducation – car oui, il s'agit avant tout d'éducation, et non de marché ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Lenormand :

...base ? Qui décidera ? Quelles seront les conséquences inévitables de ces évolutions sur les besoins de formation des enseignants ? Des reconversions seront-elles nécessaires ? Ne craignez-vous pas que le cumul de ces mesures et du pacte de revalorisation des enseignants, à qui vous souhaitez attribuer de nouvelles missions, vienne brouiller le message adressé à ceux qui exercent dans les filières professionnelles ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Le Vigoureux :

...sonnel à long terme. Il faut donc améliorer l'orientation, voire la réorientation en cours d'année scolaire, et favoriser tous les dispositifs, à l'instar du mentorat, visant à se rapprocher des acteurs économiques du territoire. Comme vous le savez, j'ai lancé, il y a cinq ans, l'opération « Tandem Pro ». À ce jour, elle a permis à 1 000 jeunes de ma circonscription, issus de classe de première professionnelle, d'être accompagnés dans leur démarche par autant de parrains ou de marraines qui leur apportent autant des conseils que de la confiance. Quelles mesures comptez-vous prendre, dès 2023, en matière d'orientation, de réorientation et de mentorat ? Feront-elles partie du pacte qui doit permettre de rémunérer les missions annexes des enseignants ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Odoul :

Il n'y a pas d'un côté les étudiants qui réussissent dans la filière générale, et de l'autre ceux qui ne sont rien dans la filière professionnelle, comme voudrait le faire croire le tristement célèbre clivage macroniste. La réformette consistant à augmenter le temps de stage d'au moins 50 % est une fausse bonne idée. En effet, les élèves de lycée professionnel trouvent déjà très difficilement un stage : c'est même une source de stress permanente. Il est donc fort probable que les entreprises ne puissent pas répondre à la hausse de la demand...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...s le dit. La défense de l'apprentissage au détriment de la formation publique ne profite pas aux élèves. Le taux de réussite au baccalauréat professionnel est de quatre élèves sur cinq pour les lycées, mais de seulement deux sur cinq dans l'apprentissage, et c'est pourtant ce dernier que vous voulez continuer à développer ! Vous justifiez votre réforme par la faible connexion entre les filières professionnelles et l'enseignement. C'est faux ! Les commissions professionnelles consultatives (CPC) existent. Aucun diplôme professionnel n'est construit sans consultation des branches professionnelles. Vos arguments traduisent une méconnaissance de l'enseignement professionnel. Réunissez les CPC et défendez l'enseignement public, le reste ne vise qu'à affaiblir la formation des élèves. Même le patronat ne veu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

... ces efforts. Agir contre le décrochage scolaire, c'est également lutter contre les inégalités sociales, offrir à tous les jeunes une solution et un avenir, quelles que soient les difficultés rencontrées. Pourtant, malgré les efforts engagés, certains jeunes sont davantage touchés par le décrochage, notamment en raison de leur orientation scolaire. Le diagnostic qu'établit le rapport sur la voie professionnelle doit nous alerter. En 2020, les jeunes de la voie professionnelle représentaient 32 % des élèves, mais 60 % des décrocheurs. Si la qualité de l'enseignement dispensé dans les lycées professionnels ne saurait être remise en question, malgré des moyens souvent limités, nous devons nous interroger sur les raisons de ces décrochages et sur les solutions à y apporter. Quelles sont vos pistes de travai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Sorre :

La réforme de la voie professionnelle est nécessaire et je salue votre méthode de travail et la large concertation que vous avez engagée avec les 160 participants aux différents groupes de travail. L'une des propositions du groupe de travail visant à réduire le nombre de décrocheurs est de systématiser le droit à l'erreur : lors de leur parcours, les élèves pourraient passer d'une voie à une autre, d'une formation à une autre, mixer ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCéline Calvez :

Certaines des préconisations que Régis Marcon et moi avons formulées dans notre rapport sur l'avenir de la voie professionnelle ont été mises en œuvre, comme la co-intervention et le chef d'œuvre. La première suppose un travail en commun entre un enseignant en filière générale et un autre de discipline professionnelle – par exemple les mathématiques avec la pâtisserie. Quelles en sont les modalités d'application ? Le chef d'œuvre, quant à lui, fondé sur une démarche de projet et de réalisation collective, peut s'avérer pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Marion :

Depuis l'annonce de la réforme de la voie professionnelle, je m'attelle à faire connaître cette ambition. Dans les lycées professionnels de ma circonscription, la préoccupation principale touche à la territorialisation des enseignements et des diplômes. Un groupe de travail a été chargé de la question de la marge de manœuvre laissée aux établissements. Il a fait de nombreuses propositions, notamment en faveur d'une amélioration des interactions entre le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Le 9 janvier dernier, à l'occasion du débat sur la réforme de la voie professionnelle, vous vous êtes engagée, madame la ministre déléguée, à maintenir, voire à augmenter les heures de français dans les lycées professionnels. C'est d'autant plus important que les enfants allophones nouvellement arrivés (EANA) représentent près de 10 000 élèves en lycée – en augmentation de 18 % entre 2019 et 2021. Certains sont inscrits dans des lycées professionnels sans jamais avoir reçu aucun e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAstrid Panosyan-Bouvet :

... Cela témoigne sans doute d'une culture du geste professionnel, de la prévention et de la sécurité au travail moins développée en France. J'en viens enfin au concept très intéressant de soutenabilité que vous avez évoqué, madame Delgoulet. Certains pays européens ont-ils avancé sur cette question, dans leur législation ou au travers de bonnes pratiques ? Existe-t-il des exemples de reconversions professionnelles à mettre en avant, permettant de penser l'évolution professionnelle à l'échelle de toute une vie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Cabrolier :

...0 % sur la retraite complémentaire pendant trois ans. En 2017, quatre facteurs de pénibilité ont été supprimés par le Gouvernement. Ne serait-il pas indispensable de réintégrer les trois facteurs dits ergonomiques ? Je pense en particulier au port de charges lourdes et aux postures pénibles, qui concernent vos métiers. Les risques ergonomiques, à l'origine des TMS, représentent 90 % des maladies professionnelles reconnues – c'est un fait que même l'étude d'impact du projet de loi de réforme des retraites prend en compte. Par ailleurs, n'importerait-il pas de déplafonner le C2P ? Des entretiens que j'ai eus avec des représentants de la MSA, il ressort qu'un problème se pose avec la médecine du travail. Le nombre de visites médicales se réduirait à deux : une première à 45 ans, une deuxième à 61 ans. Me...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...que, de toute évidence, il ne répondra pas aux enjeux – sans compter que votre logique de médicalisation va à l'encontre de la logique de droits collectifs que nous défendons. Par ailleurs, je crois savoir que des discussions sont en cours au sujet de l'invalidité – couperet dont nul ne saurait se satisfaire. Où en est ce chantier ? Enfin, le fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle heurte la philosophie même de la branche AT-MP, en lui assignant un objet qui n'est pas le sien : il interviendra là où la responsabilité des entreprises devrait être engagée. Je suis pour le moins étonné par ce nouveau fonds et par la philosophie qui le sous-tend.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Lenormand :

... parlons en effet de salariés qui seront cassés par la pénibilité des métiers qu'ils auront exercés. Serait-il envisageable d'étendre le C2P aux agents contractuels de la fonction publique ? Cette population en est pour le moment exclue, puisque le dispositif est essentiellement destiné au secteur privé. Enfin, êtes-vous favorable à ce que le fonds d'investissement dans la prévention de l'usure professionnelle soit élargi aux dix facteurs de risques professionnels, au-delà des trois critères ergonomiques ? Comment le montant important alloué au fonds d'investissement sera-t-il utilisé ?