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Interventions sur "profession"

396 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...yens, notamment la régulation et permanence des soins. Quels seront les moyens alloués aux compétences et aux responsabilités nouvelles qui ont été attribuées et qui ont un coût ? L'amendement n° 34 a trait, quant à lui, à une préoccupation que je crois partagée puisqu'il vise à demander au Gouvernement un rapport sur l'impact territorial de la possibilité qui est offerte par le texte à certains professionnels paramédicaux d'être consultés sans prescription médicale. Les fractures territoriales seront-elles réduites ? De fait, l'accès aux professionnels paramédicaux est, lui aussi, problématique ; on a évoqué la situation des orthophonistes mais, demain, les kinésithérapeutes pourraient être aussi concernés. Enfin, le rapport demandé à l'amendement n° 7 porte sur les conséquences de l'application ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

Le tarif de la consultation des médecins généralistes est fixé à 25 euros. Mais, nous le savons, il existe des écarts de rémunération importants, d'une part, entre les spécialistes et les omnipraticiens, d'autre part, entre les professionnels relevant du secteur 1 et ceux relevant du secteur 2. De ce fait, on a multiplié les dispositifs incitatifs pour compléter le paiement à l'acte. Toutefois, les dispositions de l'article 1er pourraient bouleverser cet équilibre puisque les patients aux pathologies les moins lourdes pourront se tourner vers les IPA. C'est pourquoi nous demandons au Gouvernement un rapport sur les conséquences d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Il s'agit, là encore, de deux demandes de rapports. Le premier porterait sur les évolutions des maquettes de formation, des diplômes et des textes relatifs à l'exercice professionnel, rendues nécessaires par le développement de la pratique avancée. Le second aurait quant à lui pour objet l'existence éventuelle d'erreurs médicales et de pertes de chance liées à l'application des dispositions du présent texte. On espère qu'il n'y en aura aucune, mais l'erreur est humaine, et les parcours de soins ou la nécessité de transmettre des informations peuvent être source de dysfonct...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

L'amendement n° 37 a pour objet de demander au Gouvernement un rapport sur les évolutions du régime légal de responsabilité des médecins, rendues nécessaires par l'application des dispositions du texte. Vous avez apporté une clarification, monsieur le ministre, s'agissant des professionnels de santé auxquels les patients pourront avoir un accès direct. Se pose néanmoins des questions connexes, comme le renseignement du dossier médical partagé : le médecin est-il réputé avoir connaissance des informations ? Cela a-t-il des conséquences en matière de responsabilité ? Ces points méritent de faire l'objet d'une vérification juridique. Quant au rapport demandé par l'amendement n° 35...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Il s'agit, cette fois, de demander au Gouvernement un rapport sur l'utilisation du dossier médical partagé (DMP) par les professionnels médicaux et paramédicaux. Certes, notre commission des affaires sociales pourrait procéder à cette évaluation mais, sans le secours des services du ministère de la santé, je crains que son action ne soit limitée. On observe que ces professionnels peinent à s'approprier cet outil. Or, si Mon espace santé n'est pas une réussite, l'exercice coordonné ne sera pas aussi efficace qu'on le souhaite....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanielle Brulebois :

L'amendement n° 69 est défendu. S'agissant de l'amendement n° 67, je voudrais dire deux mots sur les médecins généralistes, qui ont besoin qu'on les conforte dans leur rôle, essentiel dans notre système de santé. Ils s'interrogent en effet sur leur avenir, sur l'évolution de leur métier et de leurs missions. Nous avons fait beaucoup évoluer les professions de santé et nous continuons de le faire, notamment dans cette proposition de loi. Le Ségur de la santé a marqué une étape, mais il nous faut entendre les questionnements des médecins généralistes sur la lisibilité de leur métier dans les prochaines décennies.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElie Califer :

Il s'agit de demander au Gouvernement de remettre à l'Assemblée un rapport qui évalue la pertinence de maintenir la loi dite Douste-Blazy de 2004, laquelle prévoit l'adressage vers tout médecin spécialiste par un médecin généraliste. En effet, si nous pouvons saluer l'accès direct à certains professionnels – pourvu qu'il soit encadré par des règles exposées dans nos amendements précédents –, nous regrettons que les auteurs de la proposition de loi raisonnent en silos, profession par profession, et qu'ils n'aient pas mené pas une réflexion globale sur l'adressage par le médecin généraliste. Nous proposons donc que soit remis au Parlement un rapport qui évalue ce modèle et comporte des propositi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Peyron :

Cet amendement vise à explorer la possibilité d'élargir le champ des professionnels pouvant exercer les examens obligatoires de l'enfant. Il est motivé moins par la volonté de pallier la pénurie de médecins que par le souhait de mettre en valeur des complémentarités et des coopérations. Nous ne prônons pas la substitution des métiers ni des compétences, qui reposerait sur l'idée erronée d'une interchangeabilité entre les uns et les autres, mais défendons le principe d'une co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

On a parlé de beaucoup de professionnels de santé mais pas encore des manipulateurs en électroradiologie médicale. Or il en manquerait environ 1 200, selon la Fédération nationale des médecins radiologues. Compte tenu de ces besoins, il pourrait être intéressant, en cas d'insuffisance du nombre de manipulateurs en électroradiologie médicale constatée par décret du ministre chargé de la santé et de la prévention, de définir, par un ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Il s'agit de demandes de rapport qui reprennent la question que je vous ai posée sur le risque de voir augmenter le coût des assurances en responsabilité civile professionnelle, à la suite de l'adoption des articles 1er à 4 de la proposition de loi. Ces rapports pourraient d'ailleurs vous intéresser dans la perspective des négociations conventionnelles. Dès lors que vous en disposeriez, vous pourriez ensuite nous les transmettre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...ecourant à un 49.3 que vous avez vous aussi certainement subi, monsieur le ministre. Ainsi, compte tenu des enjeux sanitaires dans notre pays, il est tout à fait nécessaire que nous soyons au point sur les comptes publics relatifs à notre système de santé. La situation financière de nos établissements de santé, en particulier des Ehpad, est très inquiétante, sachant que, nous le voyons bien, les professionnels de santé attendent d'importantes revalorisations. Il faut que nous soyons au rendez-vous de ces attentes, mais aussi que nous ayons une vision claire sur les moyens engagés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElie Califer :

C'est un amendement très simple, qui vise à mettre en cohérence le titre de la proposition de loi avec son contenu. Le groupe Socialistes et apparentés propose donc le titre suivant : proposition de loi « prévoyant l'accès direct à certaines professions de santé afin de réduire les délais d'obtention d'une consultation ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

...entrer dans le détail, la première de ces avancées porte sur la délégation de tâches. Enfin, nous la concrétisons par des mesures très précises et nous lui accordons une ampleur inédite dans notre système de santé. Le deuxième apport que je retiendrai a trait aux avancées que nous avons accomplies ce matin en matière d'obligation de permanence des soins, en prévoyant la participation de tous les professionnels de santé, qu'ils travaillent dans le secteur public – ils y participaient déjà – ou dans le secteur privé, à cette mission d'intérêt général qu'est la prise en charge de l'ensemble des Français. Associés aux avancées relatives à la fluidité du parcours du patient, ces apports font de la proposition de loi un texte positif et bénéfique pour notre système de santé. Il représente un signal fort...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq :

Le groupe Renaissance apportera son soutien total à cette proposition de loi qui permettra aux médecins de véritablement dégager du temps pour les patients. Ce texte suppose une confiance et une coordination encore renforcées entre les professionnels de santé : il est donc logique qu'elle ait demandé un dialogue étroit pour susciter l'adhésion des personnels concernés ainsi que celle de l'Assemblée nationale. C'est justement ce à quoi s'est employée Mme la rapporteure, et je tiens à saluer son travail.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

...e et révèle un problème global d'accès aux soins dans notre pays. Depuis plusieurs années, nous pointons l'accélération de la désertification médicale. Celle-ci n'est pas le fruit du hasard ni de la seule mauvaise conjoncture ; c'est l'effet d'une politique assumée qui a progressivement et simultanément fait reculer les services de santé de proximité, et qui a gravement altéré l'attractivité des professions de santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

...A, à un kinésithérapeute, ou à un orthophoniste. Ces changements bousculeront inévitablement le parcours traditionnel de soins, éprouvé depuis des décennies. La démarche trop libérale qui inspire ce type de propositions, c'est la promesse d'une ubérisation des services de santé, faisant courir le risque d'une dégradation à long terme de la qualité des soins malgré la qualité indéniable de chaque professionnel. Cette démarche menace aussi de renforcer la fracture médicale à moyen et long termes, en créant une médecine à deux vitesses avec, d'un côté, la France de ceux qui ont un médecin et, de l'autre, la France de ceux qui n'en ont pas. Un tel résultat contreviendrait au principe d'égalité d'accès à la santé pour les Français. Cette proposition de loi n'est donc qu'un pansement sur un système de sa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Gruet :

Je salue tout d'abord la qualité des débats qui ont eu lieu en commission et en séance, ainsi que l'engagement de l'ensemble des députés sur ce sujet si important. Comme je l'ai dit lors de la discussion générale, tout ce qui ira dans le sens d'une meilleure considération des professionnels sera soutenu. Mais alors qu'il nous appartient maintenant d'analyser les nombreuses avancées que comporte ce texte, d'un point de vue global, il demeure selon nous des failles de nature à aggraver les différences entre les territoires et à ne pas pleinement sécuriser les prises en charge. C'est pourquoi le groupe Les Républicains s'abstiendra.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCorinne Vignon, rapporteure de la commission des affaires économiques :

...lui de la loi du 30 novembre 2021 visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes, dont je tiens à saluer les rapporteurs, Loïc Dombreval, Dimitri Houbron et Laëtitia Romeiro Dias. Je veux également saluer Aurore Bergé, présidente de notre groupe, Renaissance, dont l'engagement constant sur ce sujet a permis d'importantes avancées, ainsi que les professionnels et les associations de protection animale, en particulier la Fondation Brigitte Bardot, qui a particulièrement œuvré sur la question qui nous intéresse aujourd'hui. En 1896, Émile Zola s'interrogeait sur son amour des bêtes et appelait à déclarer la guerre à la souffrance, « l'abominable souffrance dont vit la nature et que l'humanité devrait s'efforcer de réduire le plus possible, d'une lut...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles Fournier :

Nous voterons donc pour cette initiative parlementaire qui prend en considération une préoccupation grandissante des Français et tient compte des différents avis des associations, des professionnels du secteur et des scientifiques. Néanmoins, nous regrettons que nos amendements visant à améliorer le texte aient été rejetés. Nous, écologistes, voulions aller encore plus loin en interdisant l'utilisation de ces colliers non seulement sur les chiens et les chats, mais sur tout animal. Rien ne justifie leur usage sur les animaux de compagnie ; nous aurions pu avoir l'humanité de les interdir...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

...pour le bien-être animal soulignait la persistance dans les séances d'éducation canine de certaines pratiques et outils associés à des méthodes négatives. Ce rapport soulignait en particulier que certains outils coercitifs tels que la boîte à cailloux ou à clous ou encore le collier électrique ou le collier étrangleur se retrouvaient dans les mains des propriétaires de chiens sur les conseils de professionnels qu'ils avaient consultés. Cela met en évidence les carences de l'éducation canine dans notre pays alors que nous connaissons l'efficacité des méthodes d'éducation positive, qui reposent sur l'éthologie et se montrent à la fois beaucoup plus efficaces et plus respectueuses du bien-être de l'animal. Au-delà de l'interdiction des colliers électriques et étrangleurs, il nous faudrait peut-être à ...