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...ront adopter de nouvelles pratiques et se donner un nouvel objectif, celui de concourir à une forme de renaissance démocratique. Après tout, nous ouvrir aux autres, intégrer leurs points de vue quels qu'ils soient – dès lors qu'ils se situent dans l'arc républicain –, préférer le consensus sur les projets aux postures idéologiques, tout cela est dans l'ADN du mouvement que nous avons bâti avec le Président de la République. C'est la raison de notre engagement.
C'était faux, et cela ne doit pas nous empêcher d'être encore plus déterminés, par exemple en usant des prérogatives de contrôle du Parlement avec davantage d'imagination et d'audace. La présidente de l'Assemblée nationale a proposé des pistes pour améliorer l'efficacité de notre travail collectif ; je souhaite que nous nous en saisissions ensemble, par-delà les frontières de nos groupes respectifs. De même, je ferai appel aux membres de mon groupe, afin d'adopter de nouveaux modes de fonctionnement, qui contribueront à une renaissance de la démocratie parlementaire. Il s'agira de nous mo...
Nous en débattrons, et nous trancherons. Cette volonté de renaissance démocratique n'est ni une fin en soi, ni une simple réponse à l'équilibre politique inédit de notre assemblée. Elle figurait dans le projet présidentiel, avec l'annonce d'une nouvelle méthode de gouvernement, pour atteindre un but précis : élaborer et adopter des textes plus efficaces et plus en adéquation avec les réalités du pays. Ils permettront aux Français de se projeter, ils répondront à leurs difficultés particulières et leur donneront collectivement confiance en leur avenir. J'en donnerai deux exemples. D'abord, le projet de loi visan...
Nous aurons ainsi l'occasion d'engager ensemble, dans une logique transpartisane, une modification constitutionnelle, par la voie de l'initiative parlementaire. Ce sera la première fois depuis 1958. La Constitution en offre la faculté au Parlement, saisissons-la ! Nous serons loyaux et fidèles au Président de la République et au projet qui nous a conduits ou reconduits ici. Certains nous diront soumis, mais cela ne nous empêchera pas de réaffirmer notre loyauté et notre fidélité, loin des caricatures. Nous sommes libres de mener nos combats politiques en faveur de nouvelles conquêtes sociales pour les Français. On nous dira affranchis, mais cela ne nous empêchera pas d'engager des actions, ni de f...
J'ai commencé mon propos en citant la Constitution, j'y reviens pour le conclure. Il est un fait incontestable. Par le vote du 19 juin, les Français ont sans doute exprimé des attentes fortes, des impatiences, des colères, mais ils ont aussi clairement choisi de ne pas changer de République. En 1967, le président de Gaulle déclarait : « Un jour viendra, sans doute, où notre Constitution avec tout ce qu'elle implique sera devenue comme notre seconde nature. »
...la pratique de notre mandat, de lui donner raison. Car cela correspond à nos convictions et, surtout, au verdict des urnes. Les membres du groupe Renaissance sont prêts à démontrer que nous sommes collectivement capables de trouver dans notre texte fondamental les ressources pour que la France continue d'avancer. Nous sommes clairs concernant le cadre général, qui sera cohérent avec le projet du Président élu par les Français en avril, projet que nous nous sommes engagés à contribuer à concrétiser. Nous sommes clairs concernant les compromis que nous sommes disposés à élaborer avec tous ceux qui partagent les valeurs républicaines qui nous animent, quels que soient les désaccords politiques qui nous distinguent par ailleurs. Nous sommes également fidèles à l'esprit des femmes qui nous guident, co...
En cela, le peuple a suivi les recommandations que nous exprimions avec sobriété et, je le crois, sagesse, lors de la campagne des élections législatives, et il a décidé de ne pas lui abandonner tous les pouvoirs. Il lui impose un rééquilibrage institutionnel : nous sommes passés d'un régime très présidentiel à un régime plus parlementaire. Le retour du politique saute au visage d'Emmanuel Macron – c'est un grand moment politique ! Le peuple malicieux a répondu à son appel de venir le chercher, et avec les armes que lui offre la démocratie, l'a remis à sa place. Qu'a dit le peuple ? « Vous êtes le Président ; nous vous donnons certes une majorité, mais une majorité relative : nous voulons vous obl...
Pourtant, le Président fait comme s'il ne s'était rien passé. En chemise, manches retroussées, échevelé par l'action, il se met en scène en sauveur du monde, comme si l'exercice du pouvoir pouvait se réduire à une bande-annonce produite par Netflix,…
La seule certitude qui lui reste est l'illusion de la puissance. Emmanuel Macron n'a pas compris que le Premier ministre ne devait pas dépendre de la seule volonté jupitérienne, mais devait s'accorder avec l'Assemblée telle qu'elle est issue des élections. Le temps où il était à la fois Président, Premier ministre et ministre de tout est révolu. Ce n'est pas vous faire injure, madame Borne, que de dire qu'étant donné les circonstances électorales, votre nomination ne relève pas d'une décision de grande politique mais d'un scénario devenu obsolète. Cette confirmation dans vos fonctions au lendemain des législatives ne relève pas du réalisme politique, ni même d'une juste compréhension de ...
Ce n'est pas illégal, mais c'est anormal, et surtout révélateur du caractère bancal de l'édifice institutionnel qui tente laborieusement de se dresser devant nous. Le Président n'a pas compris l'injonction nouvelle qui lui était faite de prendre du recul, de s'effacer devant la volonté du peuple et de n'avoir pour seul devoir que de la faire advenir. Le pays voulait davantage de sécurité, or le Président reconduit Éric Dupont-Moretti.
Il voulait de la retenue et le Président invente un ministère du plein-emploi, comme on sortirait du chapeau un ministère du bonheur !
Madame la présidente, madame la Première ministre, collègues. Le Président a été élu sans mandat ; voici venue sa Première ministre sans confiance.
Ce mercredi 6 juillet est une date à marquer d'une pierre noire pour la démocratie : madame Élisabeth Borne, vous devenez officiellement la Première ministre d'un gouvernement minoritaire. Vous êtes, bel et bien, chargée de conduire la politique de la nation par le seul fait du prince ; vous ne devez votre place qu'à un Président de la République lui-même élu par défaut.
Le lendemain, des députés de vos rangs ont élu deux membres d'un parti fondé par des SS comme vice-présidents de l'Assemblée. Vous ne vous en êtes pas cachés : plutôt la peste brune que le contrôle fiscal !
Le Président de la République a proposé des alliances texte par texte ou un gouvernement d'union nationale. Mais il ne s'agit surtout pas pour lui d'infléchir son programme de maltraitance sociale et d'irresponsabilité écologique, puisqu'il a reçu, dit-il, une légitimité claire sur le fondement d'un projet clair. Là encore, vous refaites l'histoire : Emmanuel Macron n'a pas été élu par adhésion à son projet, ...
Les citoyens avaient le choix entre le pire et le pire du pire ; ils ont choisi le pire. Malgré tout, Emmanuel Macron ne veut rien lâcher de son programme impopulaire. Dorénavant, tout sera comme auparavant. Pour lui, l'élection législative n'a jamais eu lieu. Comme toujours en Macronie, l'essentiel est de simuler la démocratie pour mieux la bafouer. Le Président a feint d'engager les discussions : désormais, la balle serait dans le camp des oppositions, il nous incomberait à nous de nous situer par rapport au parti majoritaire, qui n'est à présent plus majoritaire. En d'autres termes, soit nous avalisons la guerre sociale, la retraite à 65 ans et le conditionnement du RSA au travail gratuit, soit nous sommes une minorité de blocage ; soit nous sommes de ...
Les Français ont décidé, en élisant leurs députés à l'Assemblée nationale, de priver le Président de la République de majorité absolue.
avec un Président de la République dont nous contestons les orientations chancelantes depuis 2017 s'agissant de la dette, de l'énergie, de la souveraineté agricole et industrielle, de la sécurité, de l'immigration, de la transition écologique.
parce que c'est celui qui vise directement et exclusivement cette France qui se lève tôt pour bosser et qui ne s'en sort plus. La politique du courage que nous appelons de nos vœux est la seule propre à rétablir la cohésion nationale. Au terme de ces cinq années, notre nation est épuisée, fracturée. Les Français ont envoyé un message au Président de la République : l'arrogance solitaire et le mépris des corps intermédiaires doivent cesser. Au cours des cinq prochaines années, l'assemblée des élus de la nation que nous sommes tous devra être entendue. Nous, les députés du groupe Les Républicains, menons un combat en faveur de la cohésion nationale. Ce n'est pas un slogan tiède et vaporeux comme l'est devenu le vivre-ensemble, mais un inlas...
Le groupe Démocrate, attaché à l'idée de représentation proportionnelle, salue la proposition de notre présidente d'ancrer ce principe dans le marbre de la loi au cours de la législature. De fait, aujourd'hui, le Parlement reflète davantage la société française dans la diversité de ses opinions et de ses attentes. Loin d'être un signe d'instabilité, c'est une preuve de la vitalité intacte de notre démocratie. Cela nous oblige à réinventer notre façon de travailler ensemble.