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…par exemple dans nos EHPAD qui manquent ne serait-ce que d'une présence humaine auprès de nos aînés, alors vous pouvez compter sur nous. Ne nous dupons pas. La France doit créer plus d'emplois et produire plus de richesses ; la clef du pouvoir d'achat est là. Alors, ne tuons pas ce qu'il reste d'industrie au nom d'un écologisme punitif dont le seul effet est de laisser produire à l'étranger ce que nous ne produisons plus en France.
...'est ni un « torrent d'individus » ni une juxtaposition de communautés. Elle est ce que nous avons en héritage et en partage, elle nous dépasse et nous oblige. Non seulement nous avons le droit, mais nous avons le devoir de défendre notre nation et notre mode de vie. Oui, nous voulons que la France reste la France, que notre nation retrouve son rang. Voilà le chemin exigeant sur lequel vous savez pouvoir nous trouver.
Montesquieu, que je vais citer également, nous a appris que « pour qu'on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir ».
...ssenti à son propre niveau, du retraité à l'étudiant, du chef d'entreprise au salarié. Nous devrons donc renforcer notre capacité à répondre à une nouvelle crise, tout en restaurant nos moyens de résilience collectifs. À l'heure où l'inflation, que les économistes croyaient disparue à jamais, refait son apparition et frôle les 6 % par an, nous devons travailler en premier lieu sur la question du pouvoir d'achat de nos concitoyens, afin que chacun puisse raisonnablement se projeter dans l'avenir sans brider ni briser les talents. Nous devrons repenser la fiscalité pour mieux répartir les richesses et garantir l'accès aux ressources naturelles et énergétiques, dont la rareté nous a cruellement été rappelée. Nous devrons être collectivement plus vertueux, plus sobres, plus économes dans nos façons ...
Les électeurs ont donc fait le choix d'une minorité présidentielle et d'un parlementarisme de fait. Le cœur du pouvoir a quitté le palais de l'Élysée pour prendre place ici, au Palais-Bourbon. Inquiétant ensuite, car cette assemblée est des plus mal élue de son histoire ; sa légitimité est mise à mal par la marée montante de l'abstention, symptôme d'une démocratie fatiguée et d'électeurs qui ne croient plus en leurs représentants.
…vous nous trouverez à vos côtés. Vous affirmez que les oppositions s'opposent à tout. Apprenez à écouter, à considérer leurs propositions et parfois à les faire vôtres. Nous défendons le travail de valeur et la reconnaissance de l'utilité sociale. Chacun doit pouvoir vivre dans la dignité d'un travail de qualité, justement rémunéré. Notre philosophie n'est pas celle des chèques occasionnels ou des primes qui ne créent pas de droits sociaux ;
Nous défendons l'accès à l'éducation par la mixité scolaire, que vous n'avez jamais défendue. Ces propositions, comme bien d'autres, nous les avons formulées et elles sont sur la table. C'est le sens de la proposition de loi sur le pouvoir d'achat que nous avons déposée avec la Nouvelle union populaire écologique et sociale.
Il va vous falloir écouter, entendre, renoncer aussi à beaucoup de vos projets – alors que vous paraissez n'avoir renoncé à rien –, partager le pouvoir pour l'exercer et faire vivre ce Parlement. Président du groupe Socialistes et apparentés, je suis l'héritier d'une grande famille, celle du socialisme ,
Notre situation économique devient chaque jour plus périlleuse et pèse sur notre dette publique. Trop nombreux sont nos concitoyens qui souffrent d'un pouvoir d'achat indigne, dans un contexte d'inflation galopante. L'approvisionnement énergétique de l'Europe est menacé et les événements climatiques extrêmes se multiplient. Enfin, malheureusement, la pandémie menace à nouveau. En ces temps de grands bouleversements, la France court le risque de se retrouver en marge des affaires du monde. Nous courons, mes chers collègues, le risque de la vulnérabilit...
Le chef de l'État ne peut donc affirmer que les Français lui ont renouvelé leur confiance « sur le fondement d'un projet clair et en [lui] donnant une légitimité claire ». Il n'a pas de mandat pour imposer son agenda politique. L'heure n'est plus à l'exercice solitaire du pouvoir !
L'heure n'est plus à l'arrogance et au mépris des revendications populaires. Elle n'est plus aux passages en force, à l'humiliation du Parlement, au pouvoir exorbitant des cabinets de conseil, qui considèrent les êtres humains comme des agrégats statistiques et comme des chiffres à gérer.
...epuis cinq ans. Y êtes-vous prête, madame la Première ministre ? Le Gouvernement compte un ministre du « renouveau démocratique » : vaste programme ! Il pourra compter ici sur le soutien de nombreux députés, s'il s'engage à pratiquer la co-élaboration ; il est crucial, en effet, de préserver notre république. Revivifions d'abord le Parlement dans ses moyens et dans ses prérogatives. Nous devons pouvoir travailler correctement : solliciter l'aide de spécialistes pour nous éclairer serait plus utile que la présence quotidienne des gardes républicains. Nous souhaitons également une plus juste répartition des responsabilités, comme c'est le cas dans toutes les démocraties qui nous entourent. L'absence de majorité absolue n'y est pas vécue comme un drame mais comme une chance : pourquoi pas chez no...
...loi sur l'autonomie et la dépendance, trop de fois repoussée. J'ai entendu également votre engagement pour l'autonomie des personnes en situation de handicap. Nous avons défendu, ces dernières années, contre le précédent gouvernement, un projet de déconjugalisation de l'AAH. Cette réforme doit être menée. Partout, les Français attendent aussi des mesures exceptionnelles et urgentes en faveur du pouvoir d'achat. La brusque montée des prix fragilise les plus précaires et les classes moyennes. Elle touche certains territoires plus que d'autres. Nous attendons, depuis plusieurs semaines, deux nouveaux projets de loi. Nous regrettons que vous n'ayez pas trouvé, une solution plus juste, plus ciblée et plus efficace pour protéger les Français, de la hausse des prix du carburant. Vous allez prolonger ...
... à commencer par celles de la fonction publique hospitalière et des enseignants. Nous devons augmenter les petits salaires par le transfert de la prime d'activité et le report du restant de charges sur les hauts salaires. Nous appelons aussi à diminuer radicalement les frais bancaires. L'augmentation des loyers doit également être mieux plafonnée. Souvenons-nous que nos compatriotes doivent tous pouvoir bénéficier d'un logement digne. Il convient donc de construire plus massivement et de repenser l'aménagement du territoire en défendant la ruralité – je pense ici à nos agriculteurs, qui doivent pouvoir vivre du fruit de leur travail, depuis le moment où ils s'installent jusqu'à leur retraite. Enfin, nous appelons à des mesures plus fortes encore en direction des outre-mer. La question de la vie...
...ncées par la taxation des superprofits des profiteurs de crise, par une vraie lutte contre les gaspillages colossaux de la fraude à la carte vitale ou l'évasion fiscale des GAFAM, et auraient été approuvées sur tous les bancs de cette assemblée, j'en suis certain ! Pourtant, vous préférez les vieilles rustines, les fameux chèques, qui ne compensent pas la hausse de l'inflation et font baisser le pouvoir d'achat des Français. Nous retrouvons les grosses ficelles de communication du précédent quinquennat, sans doute soufflées par le cabinet McKinsey, pour vous donner bonne conscience tout en gagnant du temps.
... ministre, j'ai compris pourquoi vous n'avez pas osé demander la confiance de l'Assemblée nationale. Chers collègues, à partir du moment où le président Macron et vous-même avez refusé d'entendre l'avertissement populaire des urnes et, dès lors, d'infléchir votre projet afin que les députés issus de bords différents puissent se rassembler autour de quelques mesures fortes – notamment en faveur du pouvoir d'achat des Français –, dans un élan de salut public – nous y étions prêts –, vous saviez que vous n'aviez pas de majorité. Vous aviez pourtant l'occasion historique d'écouter, d'entendre et de proposer un nouveau cap, réconciliant les Français à travers nous. En vous arc-boutant sur le projet mort-né d'Emmanuel Macron, vous commettez une très grave faute. Vous préférez la facilité politicienne ...
Sur la majorité des bancs, j'ai tout de même décelé quelques points de convergence sur les préoccupations des Français : la protection du pouvoir d'achat ; l'inquiétude pour notre planète ; la volonté d'améliorer la présence des services publics, notamment dans nos quartiers et dans le monde rural ; l'inquiétude aussi – quoiqu'elle ne soit pas partagée de la même manière sur tous les bancs – sur la situation de nos finances publiques ; l'insécurité à laquelle nos concitoyens sont encore trop souvent confrontés. J'entends que nous partons ...
Vous cherchez à censurer un gouvernement qui commence son travail avec quelques principes de fond que j'ai rappelés – pouvoir d'achat, valorisation du travail, transition écologique, égalité des chances, souveraineté – et avec pour méthode le dialogue et l'échange ; la confrontation aussi, sans doute.
...lympiques et paralympiques. La commission traite effectivement trois sujets : la culture, l'éducation et le sport. Dans ces trois domaines, les enjeux, les défis, les perspectives et les attentes des acteurs sont nombreuses. Nous allons devoir y répondre collectivement et de façon constructive. Telle est la ligne de conduite que nous tiendrons, je l'espère, dans les cinq ans qui viennent. Je sais pouvoir compter sur vous pour que nous y parvenions.