490 interventions trouvées.
Le peuple, en toutes circonstances, est le seul souverain dont nous reconnaissions l'autorité. Si le Gouvernement ne veut pas retirer son projet de loi, alors le peuple devra retirer le Gouvernement.
Monsieur le ministre, nous ne sommes pas les lieutenants d'un clan. Nous devons notre siège, ici, à tous ceux qui ont placé leurs espoirs en nous. C'est par le peuple, et par lui seul, que nous avons été élus. Pour une fois, Aurore Bergé a raison lorsqu'elle dit : « On ne peut pas avoir une poignée de personnes qui génèrent une pagaille pour des millions de Français. »
Monsieur le ministre, dans quelle autre démocratie un gouvernement minoritaire impose-t-il un texte honni par le peuple et les syndicats ? Où avez-vous vu une chose pareille ?
Entre l'ego du président Emmanuel Macron et l'intérêt général, il faut choisir. En réalité, vous êtes non pas au service du peuple mais en mission de sauvetage destinée à préserver l'autorité du chef, envers et contre tout.
Nous représentons ici les héritiers de la civilisation du temps libéré, de ces luttes acharnées pour le droit du peuple à disposer librement de son temps, à organiser sa vie hors du temps contraint du travail. Au fond, la diminution du temps de travail, c'est simplement la diminution du temps contraint, c'est l'augmentation du temps libre, ce temps que l'on maîtrise, loin de coïncider avec le temps où l'on ne fait rien.
Votons en conscience, gardons à l'esprit que le peuple nous regarde, honorons le mandat que nous avons reçu de lui.
Mme Borne a dit que le report à 64 ans n'était pas négociable. Or rien n'est plus injuste, dans votre système, que cet âge légal d'ouverture des droits, qui pousse les femmes, ceux qui ont travaillé tôt et ceux qui ont déjà leurs annuités à travailler plus longtemps. Fidèles aux aspirations du peuple français et conscients de l'issue probable de ces débats, nous voterons pour cette motion de rejet…
Je crois, monsieur le ministre, messieurs les ministres délégués, qu'il vous faut rompre avec le style du président Macron. Le peuple, comme votre opposition, n'est pas une bête qu'il vous faut dompter, écraser ou ignorer quand il proteste.
...olitique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent ». Avec la réforme des retraites, nous sommes en plein dans le mille ! Elle n'est d'ailleurs pas uniquement une politique économique et sociale : c'est la voie que nous traçons pour la société de demain. Tout indique aujourd'hui qu'un référendum est nécessaire. Rappelons, pour commencer, que le peuple est souverain et que nous n'en sommes que les mandataires. En votant cette motion référendaire, l'Assemblée permettrait donc l'expression directe de la souveraineté populaire, sans la trahir, sans la dénaturer, sans l'instrumentaliser et sans contestation possible du choix des Français. N'est-ce finalement pas là le meilleur des arguments ? L'article 11 de la Constitution nous permet aussi de co...
...ns perte de salaire et sans culpabilisation inutile des Français. Si la démocratie est « l'art de se diviser », comme l'affirmait le géographe Alfred Sauvy, le référendum est l'art de se retrouver, l'art de décider. Ni plus compliqué ni plus ardu à comprendre que le traité de Maastricht ou le traité établissant une Constitution pour l'Europe, le référendum parie sur l'intelligence collective d'un peuple, sur l'intelligence collective des Français. Qui pourrait soutenir que les Français sont incapables de comprendre les enjeux de la réforme des retraites ? Qui oserait encore appeler à un effort de pédagogie alors que les explications données jusqu'à présent n'ont conduit qu'à montrer l'étendue des sacrifices demandés à nos concitoyens ? Pire que de ne pas comprendre la réforme, ils pourraient mê...
…le Gouvernement pourrait-il aller au-delà du peuple, et même contre son avis ? Qui est-il pour contester l'expression du peuple ?
Oui, offrir un référendum aux Français, c'est leur donner la possibilité d'adopter ou de rejeter en toute connaissance de cause une loi qui engage notre société. Si demain le peuple de France votait contre cette réforme, au nom de quoi un pouvoir, même légitime, pourrait-il contester sa décision ? Si cela arrivait, ce serait comme si des sachants engageaient une sorte de prise du Capitole inversée – c'est-à-dire sans la peau de bête
...les conséquences de la colère sont beaucoup plus graves que ses causes ». Et en privant la représentation nationale d'un vote, en privant les Français d'un référendum, en contournant plus qu'en convainquant, vous prenez le risque d'ouvrir la boîte de Pandore. En vous emparant de cette motion référendaire, chers collègues, vous n'exprimerez pas autre chose que votre volonté de donner la parole au peuple. En la votant, vous ne validerez aucun autre projet, aucun autre argument, aucune autre philosophie : vous ne ferez que désigner les Français comme gagnants et votre vote ne pourra signifier autre chose que votre volonté d'un débat qui soit tranché par le pays. Si vous votez cette motion, vous ne vous situerez ni dans une majorité, ni dans une opposition, ni dans une alliance, ni dans une défianc...
...rrière-boutique. Comment pourriez-vous retourner dans vos circonscriptions en assumant de priver les Français du choix de leur avenir ? Comment pourriez-vous être crédibles en agissant de la sorte, alors même que nos textes nous livrent sur un plateau un outil permettant ce choix ? Chers collègues, je vous le répète : ne laissons pas de futiles batailles politiciennes entacher la liberté de notre peuple à s'opposer de lui-même à cette réforme, à disposer de son avenir ! « Je ne suis d'aucune faction, je les combattrai toutes », proclamait Robespierre.
...elles à votre réforme, mais vous ne les écoutez pas. Vos analyses d'impact sont partielles et brutales ; le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) a souligné le « caractère incomplet » des projections transmises par le Gouvernement. Quant à nos concitoyens, ils ne sont associés en aucune manière à votre projet : ils le rejettent massivement et vous le disent dans la rue. Les représentants du peuple que nous sommes n'auront pas le temps de l'examiner en entier : les débats en commission se sont arrêtés au bout de trois jours et nous ne pourrons pas étudier tous les amendements en séance. Les députés de mon groupe ne sont pas tous férus de référendums, mais une majorité d'entre eux en appellent au peuple pour trancher, puisque les droits du Parlement sont bafoués. C'est la raison pour laquell...
Nos collègues du Rassemblement national souhaitent organiser un référendum sur notre système de retraite qui se substituerait au débat parlementaire. Si cet appel au peuple prend l'apparence de la démocratie, c'est en réalité un coup politique, un processus d'évitement. Vous faites comme si cette réforme des retraites n'est pas légitime, alors même qu'elle se trouvait dans le projet d'Emmanuel Macron dès le premier tour de l'élection présidentielle. En réalité, tout comme le groupe LFI – NUPES, vous n'assumez pas le caractère nécessaire de la transformation de notre...
Mais vous oubliez que dans un modèle par répartition, s'il faut écouter le peuple d'aujourd'hui, il faut surtout penser à celui de demain, ce qui est bien plus exigeant.
Si la moitié des députés votait pour la motion, nous pourrions organiser un référendum sur la réforme des retraites, une réforme injuste, injustifiée et brutale, rejetée par 72 % des Français. Mais parce que le Gouvernement veut imposer ce texte contre la volonté du peuple et parce que la NUPES fait preuve d'un absentéisme et d'un sectarisme politiciens qui l'emportent sur l'intérêt des Français, nos concitoyens seront privés d'un référendum sur cette réforme qui les concerne tous. Le vote de cette motion référendaire est l'heure de vérité et je veux m'adresser aux députés du groupe LR : vous qui prétendez être les héritiers du gaullisme, comment pouvez-vous refus...