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Interventions sur "parent"

563 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

...urent, d'activités et de jeux éducatifs, mais pas à travers des écrans. Alors que l'Académie nationale de médecine vient d'alerter sur l'impact des lumières LED sur les enfants, les conséquences d'une exposition excessive aux écrans pour les tout-petits sont trop importantes pour ne pas agir. Nous partageons l'objectif poursuivi de formation, de sensibilisation et de prévention à destination des parents et des professionnels de la petite enfance. Cependant, nous nous interrogeons sur les moyens qui seront accordés aux présidents des conseils départementaux pour assurer ces nouvelles missions car nous savons que tous ne disposent pas des mêmes ressources. Le groupe Gauche démocrate et républicaine soutiendra toutefois cette proposition de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

Cette proposition de loi s'attelle à un problème réel d'exposition excessive des enfants aux écrans, problème croissant dans notre société puisque les écrans se sont multipliés, dans le domaine privé comme dans le domaine public. Toutefois, est-il nécessaire de légiférer pour faire face à ce fléau ? Les premiers éducateurs sont les parents, qui ont la responsabilité d'apprendre aux enfants à utiliser de manière adaptée les écrans en fonction de leur âge et de la pertinence des contenus. Faut-il légiférer pour intégrer ce sujet dans la formation des professionnels concernés ? Pas forcément mais l'intention mérite d'être soutenue. Faut-il légiférer pour insérer des recommandations dans le carnet de grossesse ? Il est nécessaire d'in...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure :

...cible qu'un public très jeune et s'intéresse au contenant – les écrans – plutôt qu'au contenu. Je partage toutefois votre avis sur la nécessité d'aller plus loin sur cette question, notamment concernant les algorithmes, dont l'objectif est de créer une dépendance dès le plus jeune âge. Le texte ne vise pas non plus à pointer du doigt les professionnels mais à rappeler le rôle qu'ont les adultes, parents ou professionnels, dans l'usage qu'eux-mêmes font des écrans, d'une part parce qu'ils ont un devoir d'exemplarité et, d'autre part, parce que cela joue un rôle dans leurs interactions avec les enfants. Monsieur Peytavie, vous avez rappelé à juste titre les effets des écrans sur la construction de l'enfant et sur l'empathie émotionnelle. Enfin, monsieur Bazin, vous demandez pourquoi nous avons ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Taché de la Pagerie :

L'amendement vise à inclure les établissements périscolaires dans le dispositif. Les dernières réformes de l'éducation nationale ont permis de démocratiser les activités périscolaires. En outre, un nombre croissant d'enfants fréquentent ces établissements parce que leurs deux parents travaillent. À l'heure du tout-numérique, il est important d'étendre la prévention à ces établissements. Une bonne prévention se doit d'être omniprésente dans la vie des enfants et des adultes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

L'amendement vise à améliorer la prévention en développant l'information des parents par le personnel éducatif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure :

L'objectif de l'article est de pérenniser la plateforme jeprotegemonenfant.gouv.fr en l'inscrivant dans la loi. Or cette plateforme est tournée de façon très explicite vers la parentalité numérique. Je ne suis donc pas favorable à l'ajout que vous proposez, même si, par ailleurs, les éducateurs et les enseignants y trouveront aussi les ressources nécessaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoëlle Mélin :

... la subtance blanche, dans le cerveau, est affectée par l'exposition aux écrans. Cette substance, d'abord en quantité limitée chez le tout jeune enfant, ne se développe qu'au cours des apprentissages. Or les études indiquent une perte d'au moins 10 % chez certains enfants âgés de 6 à 7 ans. Certes, cette évolution est peut-être liée au manque d'autres apprentissages, mais il est important que les parents puissent se représenter très concrètement ce qui se passe dans le cerveau de leur enfant.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Cristol :

Des plateformes comme « Tabac info service » ou « Drogues info service », qui s'adressent elles aussi à des personnes souffrant de dépendance, ont évolué au fil du temps, notamment en intégrant des solutions concrètes pour les usagers. L'offre, en matière de soutien pour les parents, est difficilement lisible ; les professionnels eux-mêmes ne s'y retrouvent pas et s'inquiètent du manque de prise en charge précoce des addictions. Or les études montrent que les messages sont plus efficaces lorsqu'ils sont associés à un soutien concret et accessible. Je propose donc, à l'image de ce qui existe sur d'autres sites, que la plateforme numérique comprenne un « répertoire recensant ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure :

Nous nous éloignons du sujet : les informations délivrées par la plateforme visent, de façon plus globale, à accompagner les parents dans l'usage du numérique. Je demande le retrait de l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Cristol :

Mon amendement a pour objet d'élargir la formation aux professionnels des services de soutien à la parentalité ainsi qu'à l'ensemble des personnels enseignants. La proposition de loi se concentre sur les enfants de 0 à 6 ans, mais il ne faut pas limiter la formation aux personnels travaillant dans le premier degré : même après 6 ans, il s'agit d'un enjeu de santé publique important. Quant aux services de soutien à la parentalité, ils aident au quotidien les familles rencontrant des difficultés et pe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

Cette proposition de loi reconnaît qu'il faut des compétences particulières pour lutter contre l'exposition des enfants de moins de 6 ans aux écrans numériques. Selon le rapport de la Défenseure des droits intitulé « La vie privée : un droit pour l'enfant », publié en 2022, 44 % des parents ne se sentent pas ou pas suffisamment accompagné pour encadrer les pratiques numériques de leurs enfants. C'est un chiffre conséquent. Si autant de parents se sentent aussi démunis, il est fondamental de proposer une formation spécifique à la lutte contre l'exposition aux écrans des enfants de moins de 6 ans au sein des secteurs de la santé, du médico-social et de la petite enfance. De fait, le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

...rante. Les téléphones sont désormais totalement multifonctions, au point de s'y perdre parfois. Cette évolution s'est accompagnée d'une amélioration du réseau de téléphonie mobile, qui est passé de la première génération à la fameuse 5G qui a tant fait grincer des dents. Les récents événements ont bien montré que l'évolution des pratiques numériques peut être radicale. Selon l'Observatoire de la parentalité et de l'éducation numérique, depuis la crise sanitaire, la consommation numérique s'est accrue de 44 % pour les parents et de 53 % pour les enfants. Il nous semble donc pertinent de préciser que la formation est dispensée tous les deux ans aux professionnels concernés, afin qu'elle soit continue et adaptée aux évolutions du numérique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Bergantz :

Cet amendement porte sur la transmission des informations aux parents. Il prévoit que l'un des examens de suivi médical du nourrisson – qui constituent des moments privilégiés – soit l'occasion de remettre aux parents un document sur les risques de surexposition aux écrans numériques et d'une discussion avec les professionnels de santé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Gruet :

L'amendement vise un objectif de lisibilité et d'adaptation des canaux de diffusion des messages de prévention au public ciblé – en l'occurrence les enfants et leurs parents. Il est important que le message soit lisible, notamment en raison de l'inflation des informations qui doivent être communiquées avant l'achat d'un téléphone mobile. En effet, les obligations d'information précontractuelle sur le lieu de vente des téléphones mobiles, dans les publicités et sur les emballages ont été renforcées depuis quelques années. En s'inspirant des campagnes de sensibilisa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Votre proposition de loi prévoit un message de prévention sur les emballages d'appareils tels que les smartphones, ordinateurs et tablettes. Nous proposons de le compléter par des recommandations. Préciser ce qui peut être fait pour éviter d'exposer les enfants aux écrans est une manière efficace d'agir. Mieux informer les parents permettra d'avancer. Cela ne mange pas de pain et devrait recueillir un large consensus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

...us. Mais l'une des tâches du législateur consiste au minimum à informer les consommateurs sur la dangerosité de certains produits fabriqués par les industriels ! Une forme de prise de conscience de la dangerosité des écrans est en cours. Nous commençons à sortir d'une période où l'on ne faisait pas attention à la télévision ou aux jeux vidéo, car c'était la solution de facilité. Aujourd'hui, les parents lisent les recommandations en matière de santé, car ils sont tous soucieux de celle de leurs enfants. Il faut être en mesure de contraindre les industriels sur ce point. C'est le rôle de la loi lorsqu'il s'agit d'une question majeure de santé publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure :

...entions sur les emballages sont trop nombreuses, ne sont pas lues et ne sont pas efficaces. C'est la raison pour laquelle j'ai choisi de confier à des experts indépendants – et évidemment pas aux industriels – le soin de réaliser les messages de prévention. Pour reprendre l'exemple du logo, celui-ci ne constituerait pas une charge supplémentaire pour les industriels et serait bien compris par les parents.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

...27 – qui propose de supprimer les mots « excessif » et « excessive » dans l'ensemble du texte. Parler d'utilisation excessive minimise la nocivité de l'exposition aux écrans pour les enfants. Le HCSP recommande l'absence totale d'exposition pour les enfants de moins de 3 ans. Un petit peu, c'est déjà trop. Vous évoquiez l'usage de Skype pour permettre à un enfant de 2 ans de communiquer avec des parents éloignés, même si cela peut se comprendre, ce n'est pas une bonne chose. On peut toujours utiliser le téléphone, comme auparavant. L'exposition aux écrans a des effets sur la qualité du sommeil, sur la tension artérielle, sur le comportement alimentaire et sur le développement cognitif et relationnel. L'exposition aux écrans avant l'école multiplierait par trois les risques de troubles du langa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Janvier, rapporteure :

...ommandent plutôt une limite fixée à l'âge de 2 ans. Or les publications scientifiques étant plus nombreuses dans les pays anglo-saxons, mieux vaut rester le plus proche possible de ce qui fait consensus. Enfin, les experts de l'Inserm, de la HAS ou d'associations de pédiatres estiment que les recommandations ne sont pas suivies si elles sont trop éloignées de la réalité quotidienne vécue par les parents et les enfants. Je rappelle que les enfants de moins de 2 ans passent en moyenne trois heures et onze minutes par jour devant les écrans. Et comme il s'agit d'une moyenne, cela peut aller jusqu'à sept heures par jour pour certains enfants. Il faut donc s'appuyer sur les experts pour retenir des objectifs réalistes, et surtout qui soient suivis d'effets.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

...'apprentissage de la communication humaine, qu'elle soit verbale ou non verbale. Or c'est entre 0 et 3 ans que cet apprentissage est le plus important. Dans une tribune publiée par le journal Le Monde le 31 mai 2017, des professionnels de la santé et de la petite enfance lançaient déjà une mise en garde contre le manque de stimulation et d'échanges humains. Ils expliquaient que lorsque les parents retirent pour une longue durée les écrans aux tout petits, des gestes relationnels fondamentaux réapparaissent : des regards adressés directement à l'individu, un temps d'attention prolongé, des sourires, de la curiosité, une envie de jouer. À l'inverse, lorsque l'utilisation d'écrans par l'enfant est trop prégnante et que les échanges humains sont trop rares, l'enfant ne répond plus aux sollici...