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Interventions sur "parent"

563 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Tanzilli :

...t. Avec cet amendement, je vous propose d'aller plus loin que ce que prévoit le texte : il s'agit de fixer un âge plancher, 13 ans, en dessous duquel toute inscription sur un réseau social sera prohibée. Chers collègues, soyons cohérents. Si la menace est si forte pour l'intégrité, la dignité, le développement des enfants, si ceux-ci ne sont pas en mesure d'y faire face, devons-nous laisser aux parents l'entière responsabilité de dire non ? Nous aussi, nous devons prendre nos responsabilités et avoir le courage de dire qu'un enfant de moins de 13 ans n'a rien à faire sur un réseau social ! D'ailleurs, les plateformes elles-mêmes appliquent cette restriction sur l'âge, qui correspond à la législation américaine. Cependant, des plateformes dédiées aux plus jeunes commencent à voir le jour et el...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Marcangeli, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

Le rôle des parents est au cœur de cette proposition de loi. Vous proposez ici de créer une labellisation, mais la procédure, par sa rigidité, me laisse quelque peu circonspect et je ne suis pas certain que cette labellisation soit du ressort du législateur ou du Gouvernement. Pour l'heure, l'interdiction de ce qui est un acte usuel ne me semble pas pertinente. Certains parents manquent à leurs obligations et sont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRodrigo Arenas :

Nous allons soutenir l'amendement, pour une raison déjà invoquée par Ségolène Amiot : de nombreux parents n'ont pas connu l'évolution technologique et les usages que nous ciblons dans ce texte. Nous pensons qu'il faut fixer des règles, de la même façon que pour les cigarettes, l'alcool ou certains comportements qui impliquent des addictions ou des déviances, afin d'éviter les injonctions éducatives contradictoires des parents envers les enfants. Rappelons-le, ce n'est pas aux enfants d'éduquer les p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Nous avons bien entendu le point de vue du rapporteur et du ministre délégué. Nous sommes d'accord pour faire confiance aux parents et nous proposons qu'ils puissent autoriser leurs enfants de moins de 15 ans à aller sur les réseaux sociaux. Soyons néanmoins conscients de la réalité : tous les sondages montrent que 83 % des parents ne savent pas ce que font leurs enfants sur internet et n'ont pas toujours conscience des dangers auxquels ceux-ci y sont exposés. Même si les parents sont incités à activer le contrôle parental s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

Un enfant, qu'il soit français ou non, de parents français ou non, a les mêmes droits qu'un autre. La République est là pour le protéger ; ceux qui s'y opposent bafouent ses valeurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Pour appuyer les propos de M. le ministre délégué, j'aimerais aborder un angle mort de nos débats : la parentalité. Les parents participent à l'éducation des enfants. Nous répétons souvent qu'il faut veiller à protéger nos enfants, mais nous devons aussi contrôler ce qu'ils font sur les réseaux sociaux. Comme vous le savez, j'ai beaucoup travaillé sur la question du harcèlement scolaire, les réseaux sociaux jouant un rôle préoccupant en la matière. J'entends toujours les parents demander que l'on protège...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

À la faveur de ces échanges sur les autorisations, je veux rappeler que lorsqu'on est parent, on reste le responsable de ses enfants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

On reste civilement responsable de ses enfants jusqu'à ce qu'ils aient atteint l'âge de 18 ans. Il faut donc insister sur la parentalité et le devoir d'accompagnement parce que certains parents ne connaissent pas ces sujets, comme l'a indiqué le rapporteur. Il ne faut pas s'en tenir à la protection des enfants, il me semble important de s'intéresser aussi à leur éducation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Dogor-Such :

Difficultés à obtenir l'allocation journalière de présence parentale pour les parents d'enfants malades en raison de délais particulièrement longs de traitement des demandes ; baisse du pouvoir d'achat des familles d'enfants touchés par une affection de longue durée… Notre sous-amendement, c'est l'accélération du versement effectif de cette aide.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Dogor-Such :

Il s'agit de réduire les délais de traitement et de donner la possibilité – pas d'imposer – à la CAF de verser une avance, à condition qu'au moins un des deux parents soit de nationalité française ou justifie de cinq années au moins travaillées sur le territoire français. L'objectif est de lutter contre la fraude sociale des personnes étrangères insolvables – qui, je le rappelle, ne remplissent pas les conditions de l'aide – grâce à la préférence nationale : 5 % des sommes versées par la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) le sont indûment, so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah Tanzilli :

Monsieur le ministre délégué, nous sommes visiblement d'accord sur l'essentiel. Je suis convaincue que les parents sont parfois assez démunis en ce domaine. Or l'amendement ne se contente pas de créer une peine plancher ou de poser un interdit strict ; en identifiant des plateformes, des services de réseaux sociaux qui seront bénéfiques aux enfants, il tend à accompagner l'exercice de la parentalité dans l'espace numérique. Il est vrai que les propositions actuelles sont de nature généraliste, mais si nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Petit :

... sociales, que je me questionne. Comme je l'ai dit lors de l'examen de la réforme des retraites aux bancs situés de l'autre côté de l'hémicycle, il faut se rappeler ce dont on parle : les prestations sociales ne proviennent pas du budget de l'État, elles sont payées par les cotisations sociales, acquittées par tous ceux qui travaillent, quelle que soit leur nationalité. Que direz-vous donc à ces parents ? De ne plus payer les cotisations sociales alors qu'ils travaillent ? Ils coûteront moins cher, mais vous risquez de déséquilibrer pas mal de choses dans le pays… Ou de continuer de cotiser aux caisses d'assurance – qui sont distinctes du budget de l'État – sans avoir droit aux prestations sociales ? Je ne comprends pas votre logique et chaque fois que je vous ai demandé comment on impose la pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArthur Delaporte :

C'est ce que vous suggérez lorsque vous parlez d'accélérer les délais. Suffit-il qu'un des parents soit étranger pour que le droit à l'allocation ne soit pas ouvert ? C'est ce que vous affirmez. Je suis désolé, chers collègues du Rassemblement national : non seulement vous n'avez pas de cœur mais vous n'avez honte de rien. Vous continuez, par votre défense indigne, à jeter l'opprobre sur l'amendement. Vous placez les familles dans une situation de grande précarité ! J'espère que jamais vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Descamps :

À l'instar des parents locataires de leur résidence principale qui ne peuvent voir leur bail non renouvelé, les parents d'un enfant gravement malade ou handicapé qui ont contracté un crédit immobilier aux fins de financer leur résidence principale pourraient bénéficier d'un délai de grâce concernant le paiement des mensualités.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSophie Blanc :

Comme je l'ai exposé lors de mon intervention sur l'article, le rôle des parents est fondamental dans cette lutte. Le monde d'internet est fait pour être fluide. L'ergonomie des systèmes, telle que ses concepteurs l'ont imaginée, est pensée pour se connecter, naviguer et discuter de manière simple et conviviale. Cette facilité d'utilisation pour les adultes peut cependant constituer un danger pour les enfants. L'apprentissage des réseaux sociaux ne se résume pas à savoir se...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMax Mathiasin :

...il faut partir vite lorsque l'enfant est diagnostiqué et qu'il s'agit d'une urgence vitale. Une personne dans cette situation laisse son travail et perd ses revenus du jour au lendemain alors que, dans le même temps, ses frais sont multipliés par deux puisqu'elle doit conserver son logement sur le territoire et se loger dans l'Hexagone, payer des assurances, racheter des vêtements, etc. Quand un parent quitte un territoire ultramarin pour accompagner son enfant malade dans l'Hexagone, il laisse souvent d'autres enfants au pays. S'il veut aller les voir, il doit alors faire venir une personne de confiance pour rester auprès de son enfant malade. S'il veut au contraire faire venir ses enfants, il doit trouver un logement plus grand, affronter l'épreuve des inscriptions en cours d'année scolaire, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Esquenet-Goxes :

Il vise à préciser à l'alinéa 3 de l'article 2 que les parents ne peuvent demander la suppression des comptes de leurs enfants que lorsque ceux-ci n'ont pas atteint la majorité numérique, soit 15 ans. Cette précision nous semble importante, dans un souci de cohérence avec le reste de la proposition de loi. En effet, l'instauration de la majorité numérique à 15 ans a deux effets. D'un côté, elle doit permettre de renforcer le contrôler parental pour les enf...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

J'avais défendu en commission un amendement visant à donner la possibilité de supprimer les comptes des enfants jusqu'à leur majorité civile, soit 18 ans. Après réflexion, nous nous sommes rendu compte que cette mesure pourrait être utilisée comme un moyen de censure de la part de parents en conflit avec leur enfant. Je m'aligne sur la proposition de mon collègue Esquenet-Goxes, qui consiste à limiter cette possibilité aux enfants de moins de 15 ans. Je présenterai un peu plus tard un amendement visant à faciliter la procédure de signalement pour les enfants de 15 à 18 ans tout en permettant au modérateur de supprimer le compte uniquement si un usage malveillant, en lien avec ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

Il vise à remplacer le mot « suppression » par « suspension ». Si les parents suppriment le compte de leur enfant sur les réseaux sociaux, le contenu est totalement perdu, ce qui peut être traumatisant pour l'enfant. Je vous invite à faire très attention à ce problème.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAntoine Léaument :

La plupart des fournisseurs de réseaux sociaux offrent la possibilité de suspendre le compte plutôt que de le supprimer. Un compte suspendu existe toujours mais, de la même manière qu'un compte supprimé, il est inactif et l'enfant ne peut plus y avoir accès, pas plus que les autres membres du réseau social. En revanche, le contenu est conservé. Ainsi, si le parent souhaite que la suspension dure jusqu'à la majorité de son enfant, celui-ci pourrait ensuite, s'il le souhaite, réactiver le compte et retrouver ainsi le contenu qu'il avait publié sur le réseau social. Une telle mesure, qui permettrait à la fois d'assurer la protection des enfants et d'éviter que la décision soit traumatisante pour eux, pourrait, me semble-t-il, recueillir l'assentiment de notr...