Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "paix"

289 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

... aubaine pour les oligarques qui se positionnent sur de grands projets industriels : nous joignons notre voix à celle de la résistance ukrainienne pour refuser que ce conflit serve de prétexte à la prédation des ressources naturelles du pays. Pour finir, notre groupe encourage la mise en œuvre de tous les moyens de la diplomatie afin d'éviter l'escalade ; le seul chemin rationnel est celui de la paix. Madame la Première ministre, je le réaffirme ici au nom de mon groupe : la France s'honorerait d'organiser et d'accueillir une conférence pour la sécurité et la négociation d'un plan de paix et de garanties mutuelles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

...icier de l'obligation d'assistance des alliés au cas où l'une ou l'autre ferait l'objet d'une attaque armée. Ces deux nouvelles adhésions, à un moment critique pour la sécurité européenne, marquent un tournant géopolitique et un nouveau paradigme sécuritaire. Notre groupe salue les actions de l'Otan et de l'Union européenne, car elles confirment le rôle de ces dernières en tant que garants de la paix et de la sécurité. La légitimité de l'Otan, relativement décriée ces dernières années, est renforcée ; la défense commune européenne est relancée. La France doit faire entendre sa voix au sein de l'Otan et jouer un rôle actif dans la construction d'une véritable défense européenne. La présidence française de l'Union européenne a lancé une dynamique remarquée, permettant à l'Europe de poursuivre d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Julien-Laferrière :

...itaire, médicale et sociale. Notre assemblée doit elle aussi être au rendez-vous et je salue à mon tour, madame la présidente, l'initiative de coopération que vous avez lancée conjointement avec le parlement ukrainien à l'occasion de votre déplacement en Ukraine avec plusieurs de nos collègues. La France est active dans le soutien militaire à l'Ukraine, mais nous devons déjà penser à préparer la paix et donc la reconstruction de ce pays meurtri, à laquelle notre pays, avec l'Union européenne, devra participer. Vous l'avez dit, madame la Première ministre : ce sujet n'est en rien prématuré. Le processus de reconstruction devra être inclusif et intégrer la société civile, les mouvements sociaux et les syndicats ukrainiens, avec lesquels j'échangeais il y a quelques jours par visioconférence. Ce...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

...n'est pas possible de céder à la pression et aux intimidations de la Russie, qui reproche à notre État ses livraisons d'équipements militaires – essentielles à ce moment du conflit. L'heure est à la mobilisation, au soutien d'un peuple assiégé et privé de liberté – sans oublier le peuple russe, lui-même prisonnier de la brutalité de ses dirigeants. Nous devons faire front commun pour défendre la paix. Cette mobilisation et cette détermination, nous les devons au peuple ukrainien, mais aussi aux nouvelles générations, pour lesquelles nous avons le devoir de préparer l'avenir.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

...es notamment par la Charte des Nations unies. La première d'entre elles, puisqu'il faut encore le rappeler, est l'égalité souveraine de toutes les nations, grandes et petites. C'est aussi la défense de l'égalité du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes qui doit unir la représentation nationale et tous ceux – en France et dans le monde – qui défendent l'idéal universel de la démocratie et de la paix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Genetet :

...u se mobiliser pour aider de multiples manières : merci ! À nos journalistes, qui continuent d'effectuer un travail exceptionnel dans des conditions particulièrement difficiles, et à notre compatriote qui a payé de sa vie la nécessité d'informer de la réalité et de la vérité de cette guerre : merci ! À nos diplomates qui agissent en première ligne, animés par l'indéfectible désir de rétablir la paix et de protéger nos concitoyens – et je veux ici saluer l'admirable Étienne de Poncins : merci ! Oui, merci à eux tous de faire vivre notre devise ; merci à eux tous d'avoir fait de la sincérité de leur engagement le relais de nos valeurs. Au début du siècle dernier, le président Raymond Poincaré nous prévenait : « La paix est une création continue. » Alors permettez-moi, madame la présidente, d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Haddad :

...ler la Russie pour mettre fin à l'agression, d'imposer un rapport de forces. Soyons clairs : si nous n'avions pas soutenu l'Ukraine, cette guerre aurait été plus meurtrière, plus longue et plus étendue sur l'ensemble du territoire ukrainien. Si nous cédions aux intimidations de Poutine, au chantage nucléaire, si nous imposions un arrêt des combats au moment où les Ukrainiens contre-attaquent, la paix et la stabilité arriveraient-elles comme par magie ? Ne soyons pas naïfs : la faiblesse invite à l'agression. Imaginez un cessez-le-feu avec reconnaissance des annexions : le régime de Poutine prendrait le temps de réarmer, profiterait de la levée des sanctions pour se refaire et lancer une nouvelle attaque contre Kiev. Poutine ne conteste pas l'élargissement de l'Otan ou le statut du Donbass, m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...guerre cruelle, la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, met en cause les principes les plus fondamentaux de l'ordre international, viole la Charte des Nations unies et, de ce fait, méconnaît totalement sa responsabilité historique. Elle nourrit la logique de conflictualité et de confrontation, accentue la fragmentation du monde et aggrave partout la menace contre la paix. Il n'y a pas de paix sans justice. Le chef de l'État français l'a rappelé à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies. Je conclurai donc en rappelant l'engagement sans faille de la France – et plus particulièrement, je le sais, de Mme Catherine Colonna, notre ministre de l'Europe et des affaires étrangères – dans la lutte contre l'impunité. Notre pays apporte un appui constant aux en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Metzdorf :

 « Et maintenant, messieurs, pourquoi avons-nous réussi à arrêter la guerre, au moment même où elle semblait prête à se déchaîner ? […] Parce que nous avons négocié comme des hommes pour lesquels la négociation n'était pas seulement une phase inévitable de ce grand drame international, mais le véritable chemin de la paix ». Il y a quatre-vingt-quatre ans, en 1938, à cette place, dans cette assemblée, Édouard Daladier prononçait ces mots qui résonnent tragiquement dans l'histoire. Il rentrait de Munich où, en guise de négociation, il avait avalisé le découpage de la Tchécoslovaquie. Il pensait avoir sauvé la paix et l'honneur, mais bientôt l'Europe allait de nouveau s'effondrer. Ce rappel des heures les plus somb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...e de tous ses membres en cas d'agression de l'un d'entre eux. En votant pour le projet de loi qui vous est soumis, pour les deux protocoles qui vous sont proposés, c'est à cet engagement réciproque de solidarité maximale que vous faites souscrire la France. La question qui vous est posée est donc de savoir si cet engagement réciproque est légitime à vos yeux, s'il est utile à la sauvegarde de la paix et à la sécurité de tous. Votre rapporteur et la commission des affaires étrangères, qui s'est prononcée à une très large majorité en faveur du projet de loi, répondent clairement oui à cette question. Trois considérations principales me semblent devoir guider le choix de la représentation nationale. Il y a d'abord la réduction, à la charnière de l'Union européenne et de la Russie, de la zone gr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges, rapporteur de la commission des affaires étrangères :

...iculier à la défense des trois États baltes une profondeur stratégique qui leur fait aujourd'hui dramatiquement défaut. La substitution d'une défense avancée de ces pays à l'incertaine doctrine du « fil déclencheur » pourra enfin être sérieusement envisagée. Le troisième atout maître des deux candidats, c'est leur sérieux, la modération et la qualité politique de leur engagement au service de la paix. Nous n'avons pas affaire à des va-t-en-guerre, mais à des États et à des sociétés responsables qui n'ont d'autre ambition que de servir la paix et de contribuer à la stabilité du continent. L'adhésion à l'OTAN accroîtra la sécurité des membres de l'Alliance sans porter atteinte à celle d'une Fédération de Russie qui serait, par hypothèse, acquise à la paix et au respect de ses voisins. C'est pou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTematai Le Gayic :

L'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN contribuera-t-elle à la construction d'une paix durable ? Ce n'est pas certain. Si la guerre en Ukraine a rendu nécessaire une réflexion sur la Boussole stratégique de l'UE et sur le réarmement des États membres, sans une diplomatie européenne unifiée, indépendante et crédible, les armes européennes ne serviront à rien. Mon collègue Jean-Paul Lecoq ne cesse de le répéter : sans une véritable coopération entre les États européens en matière de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTematai Le Gayic :

...roître sa crédibilité au niveau international, il est temps que la France se décide à le signer. Plus encore, nous devons proposer le retrait des armes nucléaires américaines du sol européen et de la Turquie. L'absence physique d'arme nucléaire n'empêche pas le bouclier nucléaire d'exister. En revanche, ce retrait pourrait permettre l'apaisement des tensions avec la Russie. Nous devons choisir la paix pour saper la base guerrière de la stratégie de Vladimir Poutine. Choisir la paix, c'est se donner les moyens diplomatiques de la construire ! Nous proposons donc l'ouverture d'un débat sur la relance de voies nouvelles vers la paix, sur l'indépendance et l'autonomie stratégique de l'Europe et sur la construction de nouvelles architectures de sécurité collective, incluant la recherche d'un règle...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

...ustifiable, insupportable. C'est un véritable séisme qui rebat les cartes des stratégies diplomatiques et de défense des différentes nations du Vieux Continent. C'est dans ce terrible contexte que nos amis et alliés suédois et finlandais ont fait le choix de demander leur adhésion à l'OTAN : c'est une décision tout aussi symbolique que stratégique. Cependant, si nous voulons tous, ici réunis, la paix, je ne saurais trop nous appeler collectivement à la prudence, tant l'adhésion, en plein conflit, de ces pays autrefois non-alignés, envoie un signal de défi à la Russie. Un tel signal sera utilisé, exploité par la Russie, éloignant l'espoir d'une sortie diplomatique rapide de cette terrible guerre. En intégrant l'OTAN, ces deux pays choisissent donc un camp ; ils se placent de fait dans une logi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

...ne « otanisation » intégrale de la Baltique ? Devons-nous fermer la porte au dialogue futur avec la Russie d'après la guerre ? L'échec des décisions récentes prises contre l'envahisseur russe, madame la rapporteure pour avis, nous commande la sagesse : la précipitation, l'agitation, les embardées se retournent malheureusement souvent contre leurs auteurs, sans pour autant montrer le chemin de la paix. J'en veux pour preuve l'une de nos premières réactions à l'invasion de l'Ukraine, qui fut de nous engouffrer tête baissée dans le piège européen des sanctions. Quelle erreur !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

L'Union européenne et le Gouvernement réagissent avec une impulsivité infantile et inefficace, face à une crise qui nécessiterait au contraire de négocier la paix avec tous les acteurs, discrètement, loin du tumulte et des caméras chères à notre Président de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Alors ne dévions pas : notre priorité doit être de restaurer la paix en Ukraine, en évitant un conflit généralisé. Nous n'y arriverons qu'en retrouvant une diplomatie respectueuse des intérêts de chacun, une diplomatie des nations souveraines et indépendantes, désireuses de s'affranchir de tous les impérialismes, russe ou américain,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Tout comme nous avons dit hier à nos amis ukrainiens ou moldaves que l'Union européenne n'était pas l'eldorado qu'ils espéraient, nous disons ce soir à nos amis suédois et finlandais : l'OTAN n'est pas le havre de paix que vous imaginez ! Le groupe Rassemblement national, attaché au droit inaliénable des nations à choisir leur destin, prend acte de la décision de la Suède et de la Finlande, ne s'y opposera pas ce soir et appellera à l'abstention. Nous considérons en effet qu'en dépit de la volonté exprimée par ces deux pays, leur adhésion obéirait à un calendrier précipité et, s'inscrivant dans une logique de ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

...'un système international fondé sur le droit. Cette sensibilité et les vicissitudes de l'histoire les ont conduites à faire le choix de la neutralité au cours de la guerre froide. Depuis la fin du bloc soviétique, elles ont opté pour une approche moins stricte, qu'on peut qualifier de non-alignée, et dont je dois dire qu'elle offrait une source d'inspiration intéressante. Ces choix ont garanti la paix et la sécurité de ces deux nations, y compris dans les moments où les tensions ont été le plus intenses. On nous demande aujourd'hui de ratifier un revirement complet de stratégie. De fait, la procédure d'adhésion a été engagée hâtivement, sous le coup de l'émotion et sans doute de la peur. Elle nourrit un mécanisme de polarisation extrême des relations internationales qui n'est dans l'intérêt n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

On comprend et on observe qu'en adhérant à l'OTAN, Suède et Finlande risquent de perdre beaucoup de leur indépendance et de leur capacité d'action au service de la paix. Nous ne le voulons pas, ni pour elles, ni pour nous. Enfin, nous ne devons pas seulement nous prononcer sur notre capacité à dissuader la Russie d'étendre le champ de ses agressions. La dissuasion, c'est peut-être le calme, mais ce n'est pas la paix. Or nous devons sans cesse avoir à l'esprit la paix, les moyens de la restaurer et de la maintenir. Pour cela, nous devons comprendre que la guerr...