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…la force n'a jamais permis de régler les différends géopolitiques. À son échelle, La France insoumise a toujours œuvré à la construction d'une paix juste et durable. Nous apportons notre soutien plein et entier au peuple ukrainien.
Or, justement, la proposition de résolution propose de faire la guerre pour arriver à la paix !
...aire retour à la table des négociations a été peu entendu et souvent critiqué, force est de constater que ce sont désormais les Américains qui le reprennent, par la voix de leur président, Joe Biden, et de celle du chef d'état-major, Mark Milley. Doutant de la probabilité d'une victoire militaire ukrainienne, celui-ci a déclaré récemment : « Donc quand il y a une possibilité de négocier, quand la paix peut être atteinte, saisissez-la. » Si je cite ces propos, ce n'est pas parce que nous avons eu une révélation au sujet de la diplomatie américaine mais parce qu'ils montrent que nous avons tous intérêt à l'apaisement.
Plus récemment encore, par voie de presse, Emmanuel Macron a lui-même parlé du retour à la table des négociations. Enfin, lors de la libération de Kherson, Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il était prêt pour la paix, avant d'évoquer le début de la fin de la guerre.
...à l'initiative de notre présidente de groupe, Mathilde Panot, deux commissions de l'Assemblée ont auditionné une délégation de militants ukrainiens, qui nous ont alertés sur les désastres écologiques de la guerre menée dans leur pays. Dans cette délégation figurait Yuliya Ovchynnykova, une députée qui appartient au parti de Volodymyr Zelensky. La délégation nous demande d'agir en vue d'obtenir la paix. Voilà précisément ce qui manque dans la proposition de résolution. Comment œuvrer à la paix avec tous ceux qui, en Ukraine, militent pour la fin de la guerre ?
Ensuite, il faut que la reconstruction écologique du pays soit assurée. La protection du site nucléaire de Zaporijia est, à ce titre, absolument nécessaire. Enfin, nous veillerons au respect des critères sociaux. En attendant, nous soutenons toute initiative provenant de la société civile ukrainienne. Qui veut la paix prépare la paix !
Je sais, monsieur l'ambassadeur Omelchenko, que vous avez boycotté cette manifestation parce que vous souhaitez que la Russie soit exclue de l'OSCE pendant le conflit. Je suis d'accord avec vous, monsieur Chassaigne : pour restaurer la paix, il faudra que tous les belligérants se retrouvent un jour autour de la table. C'est précisément la raison pour laquelle il faut préserver les espaces dans lesquels ce dialogue est possible.
Merci amiral pour la précision des informations que vous nous avez fournies. Votre audition l'année dernière m'avait laissé un doute sur la réalité des ambitions militaires européennes. À cet égard, votre intervention ce jour soulève un vent d'optimisme sur les effets de la Facilité européenne pour la paix et la réalité de l'engagement de l'Europe. Une politique incitative a-t-elle été mise en place pour que les financements apportés par la Facilité européenne pour la paix à la fourniture de matériel militaire à l'Ukraine favorisent la fourniture de produits émanant de la BITDE ? Comment analysez-vous la capacité de développement de l'industrie d'armement russe face notamment aux sanctions imposé...
Face à cette guerre d'agression, vous avez fait état du changement de paradigme opéré par l'Europe, par sa réactivité, son unanimité et l'ampleur du financement qu'elle a apporté. Il a été crucial pour le combat de l'Ukraine face à la Russie. La Facilité européenne pour la paix a finalement été utile, mais ses modalités financières n'avaient pas été prévues pour répondre aux besoins actuels. Dans les années à venir, d'autres modalités de financement, plus pérennes et reposant sur un renforcement des coopérations et des mutualisations, sont-elles envisagées ? Enfin, même si la coopération entre l'OTAN et l'Union européenne paraît aujourd'hui indispensable, affirmer comm...
...n'est aucune politique qui vaille en dehors des réalités, qu'elle est toujours contingente, mais qu'aux heures cruciales, il faut choisir son camp. Il le fit lorsque l'ambassadeur d'URSS le mettait en garde au moment de la crise des missiles de Cuba : « Eh bien, monsieur l'ambassadeur, lui répondit-il, nous allons mourir ensemble ». C'était la meilleure manière d'éviter la guerre, de préserver la paix. L'Europe a également un rôle important à jouer dans la sortie de crise. Il faut saluer l'idée d'une communauté politique européenne, dès lors qu'elle permet de rassembler utilement, sans provoquer d'adhésions prématurées, inopportunes et non souhaitées par les peuples de l'Union.
...son choix. Nous sommes revenus au temps de Gogol : ce ne sont plus les âmes mortes que l'on fait participer au scrutin, mais les âmes enfuies, les familles réfugiées et déplacées, dont on nous explique qu'elles ont voté. Fidèles à notre modèle, nous nous battons au contraire pour l'émancipation, contre l'assignation à résidence. L'Union européenne n'est pas l'arrangement tranquille des heures de paix, elle n'est pas une vieille idée avachie de fin de banquet électoral. Cette guerre nous le rappelle. L'Union européenne, c'est une méthode permanente de règlement humaniste des conflits inhérents, voire nécessaires, aux territoires européens. C'est une idée jeune, parfois incomprise. C'est une organisation qui se trompe et commet parfois des fautes, c'est vrai. Mais c'est une idée vitale, indispe...
...té ses forces, celles que l'on connaît – son agriculture – mais aussi celles auxquelles on pense moins, comme la décarbonation de l'énergie ou la numérisation de l'état civil, qui est une réussite dans ce pays. C'est notre manière de faire, notre modèle de coopération, la boussole européenne dans le fracas du monde : planifier, structurer et faire ensemble dès aujourd'hui pour vivre, demain, une paix durable et souveraine. Les Ukrainiennes et les Ukrainiens se battent pour leur liberté, et pour la nôtre. Nous devons les soutenir ; nous devons, avec vaillance et courage, prendre la main sur la reconstruction, pour notre souveraineté et la leur.
Avec la déclaration de guerre de la Fédération de Russie à l'Ukraine et la violation du territoire de celle-ci par l'armée russe le 24 février, l'impensable est revenu en Europe. Par cet acte, la Russie a enfreint toutes les règles du droit international et bafoué les valeurs de paix et de liberté sur lesquelles le continent européen a construit son équilibre depuis plusieurs décennies. Depuis ce 24 février, le peuple ukrainien se bat sans relâche pour préserver son indépendance et sa démocratie. Les forces ukrainiennes ont ardemment résisté, privant les autorités russes d'une victoire rapide. Le courage des Ukrainiens force le respect. L'objectif de la prise de Kiev a été a...
... plus fragiles, aux résolutions proposées par les États-Unis et leurs alliés sur l'Ukraine. Les pays du Sud n'acceptent plus de s'aligner systématiquement sur ceux qui les observent du haut des remparts de la Bastille. Le président français ne semble pas l'avoir compris, lui qui a préféré accuser à la tribune des Nations unies, le 20 septembre, des partenaires indispensables à la recherche de la paix, en affirmant que « ceux qui se taisent aujourd'hui servent malgré eux ou secrètement avec une certaine complicité la cause d'un nouvel impérialisme, d'un cynisme contemporain qui désagrège notre ordre international sans lequel la paix n'est possible. » Ces discours accusateurs font que les mots ont perdu leur sens. Pour beaucoup, « démocratie », « aide humanitaire » ou « droits de l'homme » inv...
La France doit encore accomplir un très grand travail pour changer, pour abandonner la course aux intérêts économiques en prenant le chemin de l'universalité du droit, le seul chemin qui nous permette de retrouver une crédibilité et une légitimité au sein du Conseil de sécurité des Nations unies et de gagner la paix. Il nous faut devenir ce pays qui se tient aux côtés de tous les peuples qui souffrent et qui combattent pour l'application de leur droit légitime à leur souveraineté territoriale. Le peuple ukrainien lutte par les armes pour sa liberté et pour préserver la souveraineté. Cette lutte est autorisée par l'article 51 de la Charte des Nations unies qui affirme : « Aucune disposition de la présente Ch...
C'est pour moi, purement et simplement, un « nationicide », la négation même de l'idée de nation. Depuis le début, le peuple ukrainien se bat courageusement pour son intégrité, sa liberté et son identité. Dans ce combat, ce n'est pas seulement leur terre qu'il défend, mais aussi nos valeurs et celles de l'Union européenne : la paix, la liberté et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, autant de valeurs que le régime de Poutine veut réprimer. Mais, contrairement à 2014, lors de l'annexion de la Crimée, l'Union européenne a su répondre de façon forte et unanime face à l'agression préméditée de la Russie. Sous la présidence française de l'Union européenne, nous avons adopté un paquet de sanctions économiques, politiques...
...vec les Américains. Nous sommes marginalisés au sein de l'alliance occidentale et nos initiatives diplomatiques sont sous-traitées à la Turquie ou à la Chine. C'est pourquoi le Rassemblement national continue de revendiquer pour la France une place singulière dans le concert des nations – proche de ses alliés, mais non alignée, ce qui nous laisserait libre de faire entendre une autre voix pour la paix.
La communauté internationale doit faire bloc face au chantage nucléaire et s'abstenir de faciliter l'engrenage. Lorsque l'on fait primer la force brute et la terreur nucléaire, ni la paix, ni la sécurité internationale ne sont garanties.
Les foyers de contestation qui se forment en Russie doivent nous rappeler qu'il ne faut pas confondre le peuple russe avec le gouvernement de Vladimir Poutine. Le rôle de la France dans cette crise est d'œuvrer aux côtés de l'Ukraine pour le respect vaille que vaille du droit international, la protection des civils et le retour de la paix : dans cette perspective, la poursuite du dialogue avec la Russie était nécessaire. La France se doit également d'alerter, afin qu'une tragédie ne s'ajoute pas à tant de souffrances : le 4 mars, des tirs russes frappaient la centrale de Zaporijjia. Depuis des mois, nous donnons l'alerte en signalant le risque que les centrales nucléaires ukrainiennes deviennent des cibles. En mars, déjà, Jean-Lu...