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Il faut en finir avec l'opération Sentinelle, ce qui ne signifie pas qu'il faut en finir avec la protection du pays : elle doit être transférée vers les policiers du ministère de l'intérieur et des outre-mer, pour lesquels nous demandons d'importants renforts.
La Guyane est confrontée à des enjeux environnementaux et sécuritaires spécifiques. Malgré l'opération Harpie, l'orpaillage illégal demeure un fléau qui pille le territoire guyanais de ses ressources, pollue ses sols et ses fleuves, empoisonne son peuple et tue les forces armées françaises engagées dans une lutte quotidienne contre ce phénomène – en témoignent les récents décès de l'adjudant-chef Guy Barcarel, chef coutumier teko, et du major Arnaud Blanc, dont nous saluons à nouveau la mémoire. C...
...s souligner que le dérèglement climatique est une question de sécurité nationale – le ministre l'a évoqué –, voire internationale. En effet, il amplifie les perturbations du monde, en provoquant des inondations, des sécheresses et des famines. Face à cette réalité, désormais tangible, l'amendement vise à mentionner dans la loi de programmation militaire que « [l]a France agira pour renforcer la coopération en matière de prévention et de résolution non-violente des conflits, et pour prévenir l'insécurité et les conflits [internationaux] liés au changement climatique ».
...nt climatique et les crises environnementales que nous subirons peut-être imposent que nos armées et notre stratégie de défense prennent en considération ce phénomène. En revanche, la troisième phrase de l'alinéa 10 pourrait être mal comprise : « […] la défense nationale est appelée à engager une profonde réflexion pour intégrer le changement climatique à ses missions, ses stratégies et ses plans opérationnels et tactiques. » Par cet amendement, nous proposons de la préciser. Nous sommes d'accord que nous devons nous préparer à intervenir, pour lutter contre le dérèglement climatique ou pour faire face à une crise qui survient. Mais si, à chaque fois que nous devons prendre une décision stratégique, nous devons nous demander quelles émissions de CO
Bien entendu, la supériorité opérationnelle doit être préservée.
.... Par exemple, la question de l'autonomie des camions se pose. En effet, l'armée est une très grande consommatrice d'énergies fossiles et d'hydrocarbures. Ainsi, en incitant à respecter les objectifs de 2030, à innover et à développer la recherche, on participe à la lutte contre le dérèglement climatique mais on contribue également à garantir une autonomie de nos moyens, aussi bien stratégique qu'opérationnelle.
Par cet amendement, nous souhaitons souligner les tensions provoquées par la crise écologique à l'échelle internationale et locale. La situation nous incite à reconsidérer les enjeux sur le terrain lors de nos opérations extérieures. En effet, le dérèglement et l'état d'urgence climatiques ainsi que le développement des crises sont une réalité. Par exemple, l'utilisation de l'eau et des énergies fossiles ou l'appropriation de routes commerciales et de terres cultivables peuvent avoir des conséquences locales et internationales désastreuses que nous devons reconsidérer dans notre approche des enjeux de défense. ...
...en effet que si la France se mettait au niveau dans le domaine de l'atténuation des effets du réchauffement climatique – en réalité, de la crise écologique globale –, elle disposerait d'un instrument d'influence très puissant. Je crois, monsieur le ministre, que votre collègue ministre des affaires étrangères serait intéressée par cet aspect. Si nous sommes en mesure de devenir chef de file de coopérations internationales, que ce soit à l'échelon de l'ONU ou à l'échelle du bassin méditerranéen, par exemple, si nous sommes capables d'apporter une aide efficace, d'encadrer des missions d'évaluation ou de lutte contre les incendies, les inondations ou les submersions, alors nous disposerons réellement d'un moyen de faire prévaloir l'intérêt général humain dans le monde. Nous occuperons une position ...