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...cle 4 tend à autoriser le laboratoire français accrédité par l'Agence mondiale antidopage à procéder à des tests génétiques sur les échantillons prélevés sur les sportifs. À l'instar de l'amendement de Mme Ranc, mon amendement vise à encadrer ce dispositif dans le temps, tant sont grands les risques de dérive de telles recherches génétiques. L'autorisation serait limitée à la seule durée des Jeux olympiques et paralympiques de 2024.
...ai dans le même sens que mes deux collègues qui viennent de s'exprimer. Selon l'avis du Conseil d'État, je tiens à le rappeler, l'examen des caractéristiques génétiques et l'identification d'une personne par ses empreintes génétiques dérogent aux dispositions du code civil issues des lois de bioéthique. Il apparaît donc nécessaire que ces procédés ne soient utilisés que pendant la durée des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 ; il nous semble bon de ne pas aller au-delà. Tel est le sens de l'amendement n° 94. Mon amendement n° 483, que je présente par la même occasion, a le même objet. Il prévoit en outre que le recours à ces procédés s'inscrit dans le cadre d'une expérimentation. Le projet de loi comporte des dispositions qui sont très souvent applicables au-delà des Jeux, alors même qu'il se rapporte, d'apr...
Il vise à préciser que le laboratoire accrédité par l'Agence mondiale antidopage ne pourra procéder à des contrôles antidopage que pendant la durée des Jeux olympiques et paralympiques, c'est-à-dire jusqu'au 8 septembre 2024.
...idopage] ». Il nous revient donc d'inscrire de telles mesures dans notre droit. Cette obligation de mise en conformité figurait dans le dossier de candidature de Paris. Notre pays ayant été choisi, nous devons respecter cet engagement. C'est pourquoi le Gouvernement propose d'autoriser le recours à de telles analyses. Néanmoins, le dispositif était initialement circonscrit dans le temps aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et aux manifestations sportives internationales qui les précéderont. C'est le Sénat qui, lors de l'examen du texte en séance publique, a introduit de manière pérenne ces dispositions dans la législation. Considérant que ces analyses, parce qu'elles sont obligatoires, sont effectuées par des laboratoires accrédités par l'AMA situés à l'étranger, sans offrir les garanties que prévoit la lé...
...nalyses génétiques prévues dans le cadre de la lutte contre le dopage. Une telle exigence priverait le dispositif de ses effets. Par nature, la lutte antidopage ne permet pas le recueil du consentement de la personne contrôlée. L'acceptation du règlement antidopage est une condition préalable à la participation des athlètes à une manifestation sportive : lorsqu'ils décident de participer aux Jeux olympiques et paralympiques, les athlètes s'engagent à se soumettre aux contrôles antidopage qui leur sont signifiés. Leur accord figure dans les formulaires d'inscription qu'ils remplissent et signent pour pouvoir participer à l'événement. L'article 2.3 du code mondial antidopage dispose que « [se] soustraire au prélèvement d'un échantillon, refuser le prélèvement d'un échantillon ou ne pas se soumettre au prélèvement d'un...
…je vous vois venir. J'ai eu le temps d'observer vos méthodes, dignes d'un régime en roue libre. Le dispositif sera autorisé dans la durée ; la prochaine fois, lors de l'examen d'un texte sans aucun rapport avec les Jeux olympiques et paralympiques, vous avancerez qu'on n'aura pas demandé le consentement des sportifs participant aux JO pour obtenir leurs données génétiques, qu'il n'y a donc pas davantage de raison de demander celui de telle personne mise en cause par la justice, ni de tel citoyen dans d'autres circonstances. Voilà comment un événement qui suscite une large approbation, comme les Jeux olympiques et paralympiques, sert ensuit...
...'empreintes génétiques et ceux permettant d'analyser une ou plusieurs caractéristiques génétiques. Ainsi, il nous semble cohérent que le dispositif concernant les échantillons prélevés en vue de l'examen des caractéristiques génétiques, compte tenu de sa nature dérogatoire aux lois bioéthiques et dans la mesure où le Conseil d'État appelle à une grande vigilance, soit strictement limité aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Par cet amendement, nous demandons que le dispositif prévu à l'article 4 soit strictement expérimental et circonscrit à la période des Jeux. Le terme retenu pour l'expérimentation – le 30 septembre 2024 – permettra au Laboratoire antidopage français de tester et d'éprouver ses méthodes d'analyse et de rendu des résultats.
…et nous sommes très heureux de votre présence, madame la ministre des sports et des Jeux olympiques et paralympiques, qui va nous permettre d'échanger sur les dispositions sanitaires de ce texte, d'une importance capitale. Des circonstances exceptionnelles comme celle des Jeux olympiques réclament des moyens exceptionnels. L'article 1er permet la création d'une structure médicale ad hoc au cœur du village olympique, structure qui permettra d'assurer les soins requis par les sportifs, les membres des dél...
Il y a quelques jours, lors de votre audition devant la commission des lois et la commission de la culture réunies pour l'occasion, vous avez déclaré, madame la ministre, que nous n'avions pas d'autre obligation que de réussir. Les Jeux olympiques et paralympiques vont donc réunir les meilleurs sportifs mondiaux, qui s'attacheront à aller chercher une médaille au bout de l'effort. À eux les épreuves sportives ; à nous l'organisation des Jeux, l'accueil des délégations et les soins à apporter aux sportifs. C'est là que vos mots prennent tout leur sens. Nous n'avons effectivement d'autre obligation que de réussir. Réussir la cérémonie d'ouverture, l'organisa...
...rvices de soins, exsangues, à court de moyens humains et financiers. Nos hôpitaux publics ne tiennent aujourd'hui que grâce au dévouement du personnel soignant. La triple épidémie de covid-19, de bronchiolite et de grippe a encore aggravé une situation déjà intenable. Elle a confirmé l'état de défaillance structurelle de nos hôpitaux. À trop tirer sur la corde, elle finira par craquer. Les Jeux olympiques et paralympiques réuniront plus de 10 millions de visiteurs en plein été, à une période où la pénurie de personnel est encore plus criante que pendant le reste de l'année : en août dernier, un service sur cinq était en danger de fermeture par manque de personnel dans notre pays. À titre d'exemple, dans mon département, les urgences de l'hôpital de Manosque ont fermé de dix-huit heures trente à huit heures trente ...
Durant les Jeux olympiques et paralympiques de 2024, le monde aura les yeux rivés sur la France, notre pays autrefois envié pour son système de santé.
Dans l'optique d'accueillir les Jeux, les organisateurs se doivent de penser à tout, ce qui inclut les homologations nécessaires liées à l'arrivée de sportifs et de médecins étrangers, les risques de blessures que les épreuves peuvent entraîner, ainsi que leur prise en charge. C'est pourquoi il est nécessaire que nous adoptions cet article 1er . La prise en charge des membres des délégations olympiques et paralympiques et des personnes accréditées par le CIO – Comité international olympique – et le CIP – Comité international paralympique – est nécessaire : c'est le respect du contrat de ville hôte qui est ici en jeu. Il nous faut couvrir le besoin de médicalisation du village des athlètes. J'entends les craintes émises par certains concernant la mobilisation des professionnels de santé de l'AP-HP, compte tenu ...
...ire, destiné à l'ensemble de la population parisienne, et qui fait face à une injonction budgétaire forte. Dans ces conditions, il importe que l'article 1er soit correctement cadré. C'est la raison pour laquelle les députés du groupe Socialistes et apparentés défendront plusieurs amendements, visant notamment à garantir les délais de compensation des charges par le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop), à s'assurer que l'équilibre est bien trouvé entre les besoins d'une manifestation exceptionnelle et ceux d'une population résidente qui éprouve des difficultés au quotidien pour accéder aux soins, et à ce que la commission médicale d'établissement (CME) donne son avis – ce qui supposera qu'elle ait été clairement informée et sollicitée – et, le cas échéant, formule des recommandations. ...
Selon nous, la loi doit être claire et sincère et il convient donc de dire les choses telles qu'elles sont, d'autant que c'est à l'AP-HP, à l'assistance publique, qu'il reviendra de gérer ce centre de santé. J'en termine en précisant que nous estimons également qu'il devrait revenir au Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de prendre en charge les frais liés à ce centre, et qu'il conviendrait d'inscrire tout cela clairement dans le texte.
..., il est proposé de le conserver à l'issue des Jeux. En effet 2 800 logements doivent être construits sur ce site, dont les futurs occupants auront inévitablement des besoins médicaux. Nous connaissons les carences médicales et les difficultés pour trouver un médecin qui peuvent exister dans notre pays : c'est pourquoi nous proposons tout simplement de pérenniser ce centre de santé dédié aux Jeux olympiques et paralympiques.
Je n'ai pas le même avis. La polyclinique est définie comme un lieu où peuvent être pris en charge des patients relevant de différentes spécialités, ce qui sera bien le cas de celle dédiée aux Jeux olympiques et paralympiques. Notons d'ailleurs que la polyclinique des JO ne correspond pas à la définition stricte des centres de santé. Il s'agira d'un centre de santé dérogatoire à trois égards. La polyclinique ne recevra pas de public, ce que doit faire un centre de santé traditionnel. Les soins qui y seront dispensés seront gratuits, alors qu'ils sont payants dans un centre de santé. Et il s'agira d'une polyclinique é...
Il est inutile de s'appesantir sur la situation financière difficile de l'hôpital public, que tout le monde connaît. Une convention prévoit que le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques remboursera les dépenses supportées par l'AP-HP dans le cadre des Jeux. Cet amendement vise à garantir que ce remboursement se fera à l'euro près dans un délai maîtrisé en inscrivant dans la loi qu'il devra intervenir avant le 10 mars 2025 soit, au plus tard, six mois après la fin des Jeux. Il ne s'agit pas d'exprimer une quelconque méfiance à l'endroit du Comité d'organisation ou de la conventi...
Il s'agit de nouveau d'un amendement de repli. À défaut d'inscrire le principe d'une compensation à l'euro près de l'AP-HP dans la loi – et de lui apporter ainsi la sécurité demandée par tout le monde –, nous proposons de joindre une annexe budgétaire à la convention entre le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques et l'AP-HP pour assurer la solidité de leurs relations financières et présenter dès le départ l'ensemble des dépenses directes et indirectes liées à la gestion du centre de santé du village olympique et paralympique, conformément à une exigence de transparence. Cela permettra à chacun des acteurs d'anticiper le pilotage budgétaire de ce projet.
D'amendement de repli en amendement de repli, nous voulons signifier l'importance que les Jeux olympiques et paralympiques ne s'organisent pas contre les Français et les services publics qu'ils utilisent, comme c'est naturel, au quotidien. Nous regrettons donc que nos propositions soient repoussées, d'autant que ce point est très important pour s'assurer que nos compatriotes réserveront un bon accueil aux Jeux.
Comme les amendements de mes collègues, il vise à permettre aux soignants non vaccinés d'être volontaires pour participer aux activités du centre de santé à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques. Plusieurs éléments plaident en sa faveur. Les délégations étrangères ne seront pas soumises à l'obligation vaccinale que l'on impose encore, pour l'instant, aux soignants français – depuis 2021, selon la Fédération hospitalière de France, 4 000 soignants, dont 500 infirmiers, ont été suspendus pour l'avoir refusé. Par ailleurs, lors des Jeux olympiques, plus les soignants français disponibles s...