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Le problème ne vient pas de la technologie nucléaire, mais de votre absence d'entretien du parc. Vous confondez tout en permanence. De même, dans le rapport du Giec, si vous l'avez lu, les recommandations ne sont jamais formulées à l'échelle mondiale,…
…mais toujours à l'échelle régionale ! Je l'ai dit deux fois déjà, le Giec, après avoir mentionné les technologies disponibles, conseille à la plupart des pays – qui ne disposent pas de filière nucléaire – de développer les énergies renouvelables : nous sommes tous d'accord sur ce point. Mais ces experts ajoutent que les pays qui ont la chance de bénéficier d'une filière nucléaire doivent miser sur celle-ci. C'est d'ailleurs du bon sens. Vous êtes enfermés dans votre idéologie et manipulez les causes qui devraient nous réunir pour faire de la politique politicienne.
Je vous dis que la France a la chance de pouvoir aider le reste du monde grâce à la filière nucléaire et vous ne répondez que par de la basse politique politicienne. Vous êtes incapables de prendre de la hauteur sur aucun débat, y compris ceux qui mériteraient que nous mettions de côté nos divergences pour le bien de l'humanité et de la France.
Le rapport du Giec indique que l'éolien et le solaire ont un potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre neuf fois supérieur à celui du nucléaire d'ici à 2030. C'est un fait !
Le problème de la France n'est pas qu'elle a arrêté d'investir dans le nucléaire.
Le problème n'est pas le manque d'investissement dans le nucléaire, c'est d'avoir parié sur cette énergie, alors qu'il faut des dizaines d'années et des milliards d'euros pour qu'un réacteur fonctionne, alors que nous devons répondre à l'urgence, qui ne peut être traitée que d'une manière, en pariant sur les énergies renouvelables – le soleil, l'eau et le vent. Vous n'en êtes pas capable, car vous êtes enfermé dans une idéologie rétrograde et refusez de voir les...
...us avons besoin de produire massivement de l'électricité en France, dès maintenant, car nous remplaçons les voitures qui roulaient au pétrole hier par des voitures électriques, nous installons des pompes à chaleur et nous électrifions les processus industriels. C'est pourquoi nous devons produire cette électricité. Monsieur Tanguy, à droite de cette assemblée, on entend dire qu'il ne faut que du nucléaire. Nous vous répondons, le plus gentiment possible, que nous sommes contraints par le temps – il faut compter quinze ans – et par la nécessité de structurer notre filière industrielle. Le Président s'est engagé à Belfort…
… et nous aurons l'immense plaisir d'en discuter dans le cadre du projet de loi sur le nucléaire, à venir.
J'abonde dans le sens des précédents intervenants : nos territoires sont véritablement saturés. À titre d'exemple, l'Aude est saturée d'éoliennes ; il y en a partout, dans le Pays cathare comme sur la côte. Ajoutez à cela que le département compte un site nucléaire, avec l'usine de traitement de l'uranium Orano à Malvési. Et vous vous apprêtez à saturer encore notre côte en implantant des éoliennes à Port-la-Nouvelle, Barcarès et Gruissan, entre autres ! Je comprends l'inquiétude de nos collègues et il faut l'entendre. J'écoute votre catéchisme proéolien depuis le début de l'examen du projet de loi, mais la NUPES ne semble pas bien comprendre ce qui se pass...
Je souhaite répondre brièvement à Mme Guetté, qui emploie bien sûr le mot « climatosceptiques » sans préciser à qui elle fait référence. Le débat sur les éoliennes est intéressant sur le plan de l'empreinte carbone. Vous défendez des scénarios comme celui qu'a présenté l'association NégaWatt, qui prévoit un mix énergétique contenant 0 % de nucléaire en 2050. Il s'agit là d'un scénario de magicien, d'un scénario impossible à moins de forcer les gens à habiter des logements individuels de 30 mètres carrés où on surveillera les horaires de branchement de leur machine à laver – c'est probablement ce que vous voulez, d'ailleurs. Vous parlez de climatoscepticisme, madame Guetté ; sachez qu'être contre les éoliennes revient à défendre la forêt ama...
liés d'ailleurs aux lobbys du nucléaire. La démonstration était limpide : vous nous inondez de fake news !
…le photovoltaïque, la géothermie, qui constitue un autre angle mort de ce texte, afin d'atteindre 45 % d'énergies renouvelables dans notre consommation finale ; nous souhaitons d'ailleurs, à terme, parvenir à 100 %, le nucléaire présentant des risques bien trop élevés. Ne seriez-vous pas en train de faire exactement le contraire de ce qui permettrait d'y arriver, c'est-à-dire une réelle planification ? Vous remettez à plus tard la détermination d'objectifs chiffrés, première chose à faire lorsqu'il s'agit de planifier quoi que ce soit.
...rance est tout de même le seul État de l'Union européenne qui n'a pas atteint ses objectifs en matière d'énergies renouvelables. Mme Pompili évoquait le changement climatique : nous connaissons aussi aujourd'hui un souci en matière d'approvisionnement en électricité, avec des risques de coupures en janvier qui pourraient se reproduire les années suivantes puisque, même si on croit à la relance du nucléaire, celle-ci ne nous sauvera pas avant 2035. L'énergie est un sujet régalien et prioritaire pour l'ensemble de l'économie française. On le voit bien aujourd'hui : quand on en manque ou qu'elle coûte trop cher, tout se casse la figure. Je ne vois pas pourquoi l'État ne pourrait pas avoir, en dernier ressort, la main pour qu'on atteigne nos objectifs de développement des énergies renouvelables, sacha...
Disons qu'à un moment donné, l'État n'a pas été très favorable aux énergies renouvelables. Aujourd'hui, nous vous proposons une autre méthode. Vous ne vous êtes jamais demandé si la faiblesse des énergies renouvelables en France n'était pas liée une question de structure. Par exemple, les choix concernant le nucléaire avaient un caractère centralisateur, ce qui était dans l'esprit de cette énergie. En revanche, la décentralisation est nécessaire pour développer les énergies renouvelables. Nous sommes obligés de faire confiance aux élus : nous ne pourrons pas y arriver autrement. C'est pour cela qu'il ne faut pas que le préfet puisse dire aux élus à la fin du processus : « Écoutez les petits gars, c'est bien g...
L'amendement fait référence à la PPE dont l'objectif, en l'état actuel des choses, est de réduire à 50 % la part du nucléaire dans la production d'électricité à l'horizon 2035.
Les objectifs régionalisés indexés sur la PPE, cela veut dire la réduction de la part du nucléaire. Nous voterons donc contre ces amendements. Sachant qu'une nouvelle PPE sera discutée l'année prochaine et que vous présenterez prochainement un projet de loi sur le développement du nucléaire, il nous semble qu'indexer les objectifs régionaux sur la PPE actuelle créera la confusion au niveau régional. Par ailleurs, notre groupe considère que l'objectif de réduction à 50 % de la part du nucléair...
…et, surtout, une contradiction totale avec le discours d'Emmanuel Macron, converti au nucléaire depuis son discours de Belfort, qui a annoncé une loi de développement massif du nucléaire. Cela n'a aucun sens.
Si le projet de loi vise réellement à accélérer la transition vers les énergies renouvelables, il nous semble que la mention « ou bas-carbone » doit être supprimée. Cette expression inclut l'électricité d'origine nucléaire et surtout, l'électricité produite à partir d'énergie fossile compensée.