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Résultat des courses : vingt-cinq des cinquante-six réacteurs du parc nucléaire français sont aujourd'hui à l'arrêt, et cette situation dure depuis le printemps 2022. Souvenons-nous par exemple de la fermeture de Fessenheim : l'argument invoqué était l'écologie, ou plutôt une certaine idée de l'écologie, militante et parfois même stupide car déconnectée du réel. En réalité, la mesure servait à appâter le ministre de l'environnement d'alors, un certain Nicolas Hulot. Pour r...
...urs conseils municipaux de jouer un véritable rôle, en validant ou non les projets d'implantation d'énergies renouvelables dans leur commune. Il est tout aussi crucial de consulter les populations locales. Il faut en outre innover, en développant notamment l'hydrogène décarboné ou bas carbone. Il peut être produit grâce à des sources d'énergie telles que le photovoltaïque, l'éolien mais aussi le nucléaire. C'est une technologie d'avenir à laquelle Béziers a ouvert ses portes en accueillant sur ses terres l'entreprise Genvia et sa ligne pilote de production d'électrolyseurs et de piles à combustible, qui cible à terme – principalement – la décarbonation de l'industrie lourde et la mobilité. Résultat de quinze ans de recherche, la technologie Genvia présente de nombreux atouts. Selon sa PDG, Florenc...
Quel est le seul parti qui a proposé de développer massivement les Step lors de la dernière élection présidentielle ? Le Rassemblement national. Aucun autre parti n'a proposé le développement massif des Step. Encore aujourd'hui, alors même que la filière du nucléaire propose des Step, certains élus, notamment dans la majorité, disent que ce n'est pas possible, que personne n'en voudra et qu'on ne peut pas le faire. Vous refusez donc la seule solution technique existante, et que la France sait mettre en œuvre, pour stocker massivement l'énergie. Vous inventez, pour vous justifier, outre des éoliennes qui ne marchent pas et des panneaux solaires qui font de l'...
et si on avait développé l'hydrogène depuis quinze ans, on aurait gagné du temps ! Ah mais oui ! Il se trouve aussi que 2005 marque le record de production des centrales électriques nucléaires. Si, à l'époque, le surplus d'électricité issue du nucléaire, au lieu de le donner aux Allemands – ça leur aurait donné aussi une petite leçon – on l'avait utilisé pour apprendre à le stocker, on aurait gagné du temps ! Mais vous avez perdu du temps : dix, quinze, vingt ans dans des technologiques stériles, dans des impasses ! Et Mme Pannier-Runacher nous fait la leçon, à nous, sur la souverain...
…de manière massive, contrôlée, en accélérant le mouvement, car nous avons effectivement pris du retard. Aucun scénario crédible et sérieux proposé par les acteurs ne repose sur le tout-nucléaire. Ça n'existe pas ! Ça n'est pas réalisable. Du reste, dans les quinze ans à venir, que proposons-nous aux Français pour l'énergie ? Comment fournirons-nous de l'énergie à nos entreprises ? Bref, il faut revenir à un peu de sérénité et de sérieux : dans tous les scénarios, nous avons besoin d'accélérer le développement des énergies renouvelables. La France a un immense potentiel. Nous ne serons vr...
...ernement se félicite d'avoir choisi la méthode du temps législatif programmé car nous apprécions tous cette séquence du débat. Pour tordre le cou à quelques assertions que j'ai entendues et préciser ce qu'a dit Julie Laernoes, je rappelle qu'effectivement, trois scénarios avancés par RTE prévoient un mix reposant à 100 % sur les énergies renouvelables en 2050 ou 2060 et trois prévoient du nouveau nucléaire. Dans le scénario N1, il y a huit nouveaux EPR mais aussi 58 gigawatts supplémentaires d'éoliennes, ce qui représente une multiplication par 3,3 de la puissance générée par les éoliennes. Dans le scénario N2, avec quatorze nouveaux EPR – vous allez être contents !–, la puissance générée par les éoliennes est multipliée par 2,9. Dans le scénario N03, avec quatorze EPR et en plus des petits réacteu...
…et comment on va terminer de construire Flamanville avant de bâtir de nouveaux EPR. Surtout, j'attends avec impatience le débat sur la programmation pluriannuelle de l'énergie et tout ce que vous allez nous raconter en termes de sobriété, car si on doit développer du nucléaire et se passer complètement des énergies renouvelables, il faudra faire preuve d'une sobriété drastique et que vous nous proposiez de sortir du libéralisme et de changer nos modes de production, de consommation et d'échange.
Poursuivre une politique contre-productive relève soit de la folie, soit du sabotage. Nous avions un parc nucléaire non polluant, vous l'avez démantelé. Nous avions une compagnie nationale stratégique, vous l'avez privatisée. Nous avions la permanence et la sécurité, vous les avez troquées pour l'intermittence et le délestage.
Nous avons non seulement à décarboner notre énergie mais en plus nous devons faire face à des besoins qui augmentent, notamment des besoins d'électricité. Pour cela, nous devons développer toutes les énergies décarbonées, et c'est moi qui vous le dis, avec le passé que j'ai. Malheureusement, nous devrons construire quelques nouveaux réacteurs nucléaires,…
Mais le plus grave n'est pas là. Le plus grave, c'est qu'on a devant nous les résultats de ce que vous voulez faire : en Allemagne ! C'est le chaos énergétique, alors que les Allemands ont fermé des centrales nucléaires, qu'ils ont installé des éoliennes et des panneaux solaires dans le sud. Et de quoi s'aperçoit-on ? Ça ne marche pas, parce qu'encore une fois, quand il n'y a pas de soleil, ils sont obligés de dépendre du gaz.
Une éolienne est donc beaucoup plus dangereuse qu'un réacteur nucléaire, bien sûr…
sommes favorables à un mix énergétique équilibré et intelligent, dans lequel le nucléaire a toute sa place…
... alternatives en matière de développement des énergies renouvelables en mer. Nous avons donc déposé des amendements visant, par exemple, à sacraliser la pêche artisanale en préservant la bande côtière : voilà un argument qui pourrait améliorer l'acceptabilité des projets, voire contribuer au respect de territoires qui se sentent souvent humiliés sur ces questions. Chez moi, il y a deux centrales nucléaires, des méthaniseurs, des éoliennes qui poussent comme des champignons et un parc éolien en mer dont personne ne veut : j'estime que je n'ai de leçon à recevoir de personne, et certainement pas des élus des métropoles qui n'ont rien du tout dans leur territoire !
... à la concertation avec les habitants. Il faut également que le seuil de saturation des habitants – le seuil de ras-le-bol, d'une certaine manière – soit pris en compte. Or ce n'est pas le marché qui fera tout cela, mais bien la puissance publique ! Nous avons besoin d'un État stratège – c'est d'ailleurs la condition sine qua non pour structurer les filières du made in France au service du nucléaire et des énergies renouvelables. Telle est la conception, pragmatique, des élus communistes et républicains. Chers collègues de la majorité, faites attention : en n'écoutant pas ces paroles de sagesse en matière de politique énergétique, vous offrez un boulevard à ceux qui se nourrissent de la colère du peuple – une colère sur laquelle, peut-être, ils prospéreront.
Mais soyons clairs : la seule énergie qui permette d'assurer notre souveraineté énergétique, c'est le nucléaire.
...'en a encore installé. Certains petits villages sont désormais complètement cernés par les éoliennes ; on en compte parfois une pour à peine six habitants ! Trouvez-vous cela normal ? Pensez-vous que les gens vont accepter cela ? Vous vous fichez du monde ! Arrêtez de penser que vous avez toujours raison. Arrêtez de fermer les yeux et de vous boucher les oreilles ! La France a sacrifié l'énergie nucléaire sous la pression idéologique : maintenant, il est temps de penser un peu aux Français, qui souffrent !