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...dix-huit sont habitées. Les objectifs de cette ordonnance sont multiples. Premièrement, elle ouvre de nouveaux droits comme la protection fonctionnelle, le temps partiel thérapeutique ou encore le congé de paternité ; nous ne pouvons que nous réjouir de ces mesures qui renforcent l'égalité et la justice sociale. Ensuite, il n'y a pas de droits sans devoirs ; l'ordonnance instaure des obligations nouvelles comme le respect des principes d'impartialité, d'intégrité, de probité, de neutralité et de laïcité – dont notre collègue a fort bien parlé tout à l'heure et qui a fait l'objet d'un long débat en Polynésie et au Sénat, consolidant le lien entre les administrés et leur administration. Un autre objectif de cette ordonnance était de développer le dialogue social par le renforcement des missions du ...
...appelons que les quelque 4 700 agents des communes polynésiennes ne bénéficient d'un véritable statut de fonctionnaire que depuis l'entrée en vigueur d'une ordonnance datant de 2005. Jusqu'à cette date, les agents relevaient bizarrement d'un statut de droit privé et connaissaient des situations très hétérogènes. Après une première grande mise à jour en 2011, il convient désormais d'actualiser une nouvelle fois ce statut en y intégrant les différentes évolutions intervenues ces dernières années dans le droit commun de la fonction publique. Deuxièmement, il s'agit à travers ce projet de loi et l'ordonnance qu'il ratifie, de répondre, au moins en partie, aux revendications exprimées par les agents communaux lors d'un fort mouvement de grève en mai 2017. Le texte constitue l'aboutissement d'une longu...
Permettez-moi avant tout d'avoir une pensée particulière pour les nombreuses familles qui se sont retrouvées sans logement après les fortes houles qui ont touché la Polynésie il y a tout juste deux semaines. Le projet de loi que nous examinons est une nouvelle occasion de mettre au cœur de nos attentions la Polynésie française, ceux qui y vivent, ceux qui participent à la vitalité communale, les élus et les fonctionnaires communaux de cet archipel du Pacifique qui est une des fiertés de notre pays. Dans le cadre de cette nouvelle législature, ce texte est aussi une chance de manifester notre attachement à tous nos territoires. Parce que nous sommes ri...
...pté, dispose que « des dérogations aux règles normales de déroulement des concours, des procédures de recrutement et des examens sont prévues » pour les personnes en situation de handicap. Cette demande renvoie donc directement à notre inquiétude quant au manque de moyens alloués au centre de gestion et de formation : l'enjeu est de savoir si ce manque de moyens pourrait affecter les dispositifs nouvellement créés. Nous pensons notamment à l'accès aux formations et aux concours, ou encore à l'accessibilité des différents services. À ce jour, en l'absence d'étude d'impact, nous manquons de données nous permettant de nous assurer de la bonne application des mesures proposées. Une telle évaluation devrait évidemment être réalisée en associant les syndicats, le Conseil supérieur de la fonction publi...
...és en concertation avec les oppositions, visant à avancer au 31 janvier 2023 l'échéance des prorogations ; à inscrire dans la loi le comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires, la consultation des présidents des collectivités et des parlementaires d'outre-mer sur l'application du dispositif de certificat sanitaire, et le dispositif d'information renforcée du Parlement pendant cette nouvelle période. Le certificat sanitaire applicable aux déplacements extrahexagonaux ne pourra être utilisé que dans deux hypothèses. La première concerne les personnes arrivant dans l'Hexagone en provenance de l'étranger ou des outre-mer, en cas d'apparition et de circulation d'un nouveau variant. Au-delà de deux mois, l'application de ce dispositif devra être autorisée par la loi. La seconde est relat...
Chers collègues, au bout de deux ans, l'épidémie de covid-19 a provoqué plusieurs milliers de morts à la seule échelle de notre pays ; au cours de cette crise inédite, les Français ont témoigné leur résilience. Le projet de loi que nous allons voter marque l'avènement d'une nouvelle séquence, car les Français savent vivre avec le virus. Les treize projets de loi sanitaire ont souvent été controversés au sein de cet hémicycle. J'ai eu l'honneur de rapporter ce premier texte de la XVI
...lligente pour élaborer des textes utiles aux Français, au-delà des clivages partisans. Je salue aussi l'esprit de responsabilité du Sénat qui, en rétablissant dans sa version l'article 2, nous évite de nous retrouver sans contrôle sanitaire aux frontières si nous en avions besoin, et ce, dès le 1er août. L'abandon pur et simple de cette disposition aurait conduit à laisser le pays impréparé à de nouvelles vagues et à de nouveaux variants. Comme l'a rappelé Sacha Houlié, l'état d'urgence sanitaire et les dispositions associées s'éteindront d'eux-mêmes le 31 juillet. Il s'agit donc du retour au droit commun, tel qu'il existait avant la pandémie.
Il permet d'établir, avec pragmatisme et responsabilité, les bases de la nécessaire réponse sanitaire à de potentielles nouvelles vagues et à de potentiels nouveaux variants. Le groupe Renaissance espère son adoption large, reflet des évolutions apportées à ce texte par le processus parlementaire.
Nous avons été une majorité à protéger les mineurs contre des mesures inefficaces. Enfin, nous avons été une majorité à sanctionner la gestion calamiteuse de la crise sanitaire par le gouvernement d'Emmanuel Macron. Dans la nouvelle version du texte soumis à notre vote, nous retrouvons pourtant l'empreinte de la minorité présidentielle qui, par frustration après le vote de la représentation nationale en première lecture, a imposé ses vues au Sénat. Le Gouvernement nous a fait croire qu'il allait avancer par compromis ; il avance en réalité par des manœuvres d'appareil. Les Français doivent savoir que le Gouvernement a magoui...
seul le test permet de savoir qui est contaminé et qui peut contaminer les autres. Il était temps ! Pour voyager désormais, seul le test sera utilisé et c'est une excellente nouvelle. Voilà pour les bonnes nouvelles. Il faut maintenant passer aux mauvaises. Vous avez donc établi que seuls les tests permettent de savoir si on peut transmettre le virus, mais vous ne rendez toujours pas ces tests gratuits, alors même que le Conseil scientifique précise qu'il faut un accès gratuit au dépistage en autoprescription.
...ndémie car elles se sont appliquées de manière uniforme sans tenir compte des contextes territoriaux. Il était plus que temps de sortir de ces régimes d'exception, en recourant au droit commun pour gérer les suites de cette crise. Sous l'impulsion du Sénat, la version définitive du texte issu de la commission mixte paritaire prévoit l'abrogation des deux régimes d'exception. C'est une très bonne nouvelle, représentant une nette amélioration par rapport à la version initiale proposée par le Gouvernement, qui se contentait de ne pas prolonger ces deux régimes. Nous espérons qu'une page se tourne. Nous comptons sur le Gouvernement pour ne pas prévoir à l'avenir un arsenal de mesures disproportionnées et pour faire l'effort de renouer la confiance sur ce sujet qui a divisé la société. S'agissant des...
...je l'ai déjà dit. Le texte prévoit désormais un dispositif clair, en mesure de répondre à ces deux aspects. La réintégration de tout ou partie des catégories de personnels non vaccinés est rendue possible, en fonction de la situation épidémiologique ou des connaissances médicales et scientifiques telles que constatées par la Haute Autorité de santé. Enfin, c'est l'occasion pour moi de saluer une nouvelle fois l'ensemble des personnels soignants et les sapeurs-pompiers, ainsi que les non-soignants pour leur engagement quotidien au service de la santé des Français. Notre groupe juge ce texte satisfaisant. Nous le voterons car il est le fruit d'un accord à la fois équilibré et lucide sur une situation sanitaire qui n'est toujours pas stabilisée. Il contient des réponses législatives adaptées, évolu...
qui signe une nouvelle méthode de travail, le premier d'une nouvelle démocratie parlementaire. Mes chers collègues, nous n'avions besoin d'aucun virus venu d'ailleurs pour nous diviser. Mais le constat est rude : la covid-19 a ajouté de nouvelles fractures entre les Français. Dorénavant, nous devons discuter chaque nouveau texte sanitaire dans le contexte d'un pays divisé, entre alarmisme et scepticisme, entre désinvo...
Il semble, pour le dire trivialement, qu'enfin nous voyions la lumière au bout du tunnel. Après deux ans de crise sanitaire, nous sommes réunis aujourd'hui pour voter un texte mettant fin aux régimes d'exceptions créés contre l'épidémie de covid-l9. Les deux chambres sont parvenues à un accord jeudi dernier : il faut s'en réjouir. Je tiens une nouvelle fois, au nom du groupe Horizons et apparentés, à remercier tout le personnel soignant et médico-social, ces blouses – quelle que soit leur couleur – qui ont travaillé sans relâche, malgré la fatigue et la pression. Les Français aussi ont été courageux, solidaires et responsables face à une crise et à des mesures gouvernementales qui auraient pu provoquer de fortes tensions. Une semaine avant la d...
...es. Nous nous réjouissons de l'abrogation expresse des deux régimes juridiques d'exception de gestion de la crise sanitaire, ce qui donne plus de lisibilité à l'État de droit. Surtout, il n'y aura plus de passe vaccinal ni de passe sanitaire, plus de confinement ni de couvre-feu, plus de possibilité d'interdire des manifestations ou des réunions, ni d'imposer le port du masque, sans recours à une nouvelle loi. Ensuite, l'article 1er maintient, jusqu'au 31 janvier 2023, les systèmes d'information SI-DEP et Contact Covid, comme en première lecture. La CMP a prévu le maintien de SI-DEP du 1er février au 30 juin 2023, avec le consentement des personnes concernées, uniquement pour la centralisation des données des tests et pour la délivrance de justificatifs d'absence de contamination par la covid-19 ...
...ur l'état d'urgence sanitaire ou sa sortie, d'un texte prévoyant la création d'un droit exorbitant du droit commun. Non, c'en est fini des régimes d'exception, du droit d'exception que nous avons largement combattu ces derniers mois. C'est la fin de l'état d'urgence sanitaire au 31 juillet 2022 au soir. Le cadre n'existe même plus ; l'abrogation est expresse – faut-il le souligner ? Il faudra une nouvelle loi, le cas échéant, donc des débats à l'Assemblée et au Sénat, pour instaurer un nouvel état d'urgence sanitaire. Concrètement, que cela signifie-t-il ? Cela signifie qu'il n'y a plus de passe sanitaire, qu'il n'y a plus de passe vaccinal, qu'il n'y a plus non plus de confinement possible ni même de port obligatoire et général du masque. Nous pourrons donc peut-être ainsi protéger nos concitoye...
À mon tour, au nom du groupe La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale, je me félicite du travail engagé depuis ce matin à l'aube. Certes, je garde à l'esprit qu'il s'agit d'un dispositif provisoire et qu'il nous faudra, à la lumière des comptes administratifs pour 2022 – que nous ne connaîtrons qu'au printemps voire à l'été 2023 –, prendre en considération l'impact réel pour chaque collectivité de la revalorisation du point d...
... territoriales. Il s'agit d'un dispositif simple et lisible, qui prend aussi en charge l'augmentation des dépenses d'énergie et pas uniquement le coût de la revalorisation du point d'indice. Je précise que, très concrètement, cette compensation tient compte de l'ensemble des propositions des groupes politiques, notamment celles relatives au potentiel financier – Mme Pires Beaune l'a rappelé. Une nouvelle fois, je salue l'esprit de responsabilité qui a prévalu. Le groupe Renaissance votera évidemment ces amendements.
...i montre, mes chers collègues, qu'il nous faut tous avoir de l'indépendance d'esprit. Cela a d'ailleurs été le cas de la part de certains membres de l'ex-majorité présidentielle et je tiens à les en féliciter : il est plus difficile d'agir de la sorte lorsqu'on siège dans l'ex-majorité que lorsqu'on se trouve dans l'opposition. Aussi réjouissons-nous et espérons, monsieur le ministre, que nous renouvellerons souvent l'exercice. Ne reste plus qu'une question : que fait-on de ces deux lignes budgétaires pour l'année 2023 ?
Mon amendement ne sera pas retiré non plus, monsieur le ministre, et je vais à mon tour vous expliquer pourquoi : c'est parce que très peu de communes bénéficieront de votre dispositif. Il y a aujourd'hui 6 000 communes dont la capacité d'autofinancement brute est inférieure à 10 % ; l'année prochaine, nous saurons si leur CAF brute a baissé de 25 % en raison de leurs nouvelles dépenses, et nous verrons bien si toutes ces communes ont eu droit au remboursement de 50 % de leurs charges supplémentaires d'énergie et de personnel. Je pense qu'elles ne seront pas toutes dans la liste, et il faudra même, pour certaines, qu'elles remboursent l'acompte. Je pense sincèrement qu'il aurait fallu élargir le spectre. Évidemment, nous voterons l'amendement de repli du rapporteur gé...