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La Constitution, pas davantage que son article 40, ne sont des options à la carte. C'est pourtant ainsi que raisonnent les auteurs de cette motion de censure. Ils sont bien loin de leur grand ancêtre Maurice Thorez…
Ce texte a été validé par le Conseil constitutionnel, puis il a été promulgué. La motion de censure dont nous débattons aujourd'hui n'a aucune chance d'être adoptée ; elle ne vise qu'à prolonger artificiellement un combat perdu, à maintenir l'agitation dans la rue et à transformer la démocratie en ochlocratie. Lorsque votre guide suprême, M. Mélenchon ,
À vous entendre, nous constatons que les extrêmes ont toujours un visage de frère pour prospérer dans l'outrance sur les malheurs des plus faibles. Cette alliance de fait appelle à revenir à l'esprit de la motion de censure. Pour le constituant, il s'agissait de proposer une majorité alternative, pas une coagulation des oppositions dans le cloaque des arrière-pensées électoralistes.
Pour mettre un terme à ces dérives, il faudra, me semble-t-il, réfléchir à l'introduction dans notre loi fondamentale d'une motion de défiance constructive adaptée à notre V
En attendant, vous l'aurez compris, notre groupe ne prêtera pas la main à la manœuvre politicienne qui nous occupe, car notre famille politique est celle de l'ordre, de la liberté et du progrès. L'ordre d'abord – en l'espèce, l'ordre constitutionnel. Nous avons lu avec soin votre motion de censure. Elle ne vise rien de moins qu'à priver de tout effet l'article 40 de la Constitution. C'est pourtant l'un des fondements de notre parlementarisme rationalisé. Trop instruit par l'exemple de la III
Voilà un bien étrange rendez-vous républicain que celui auquel nous convient nos collègues de la NUPES qui ont déposé la motion nous invitant à donner congé au gouvernement dirigé par Mme Élisabeth Borne.
De mémoire de débat de censure, on n'a, semble-t-il, jamais vu motion aussi chétive, aussi pauvre et aussi étrangère à l'objet normal d'un débat de cet ordre que le texte proposé pour présenter et justifier l'initiative majeure dont on argumente ce soir.
L'examen d'une motion de censure est à juste titre considéré comme un moment très fort de la vie publique, lors duquel la représentation nationale s'interroge sur la pertinence et la légitimité de l'action du Gouvernement et propose le cas échéant au chef de l'État, et derrière lui au pays, de changer d'équipe, de méthode et de projet. C'est un moment dur de notre vie publique, qui doit en tout état de cause permettre...
Une motion de censure, c'est toutefois – ou ce devrait être – tout autre chose qu'un vote de sanction portant sur des articles de procédure. Nous voyons que les affinités électives entre le RN et La France insoumise sont fortes.
Après la mascarade démocratique de jeudi dernier, au vu de l'état du pays et sachant que le Gouvernement vit dans un monde parallèle, cette motion de censure s'imposait plus que jamais. Je pourrais évoquer votre gestion catastrophique de nos finances publiques, avec notamment la poursuite d'emprunts d'État à taux variable indexé sur l'inflation, véritables cadeaux aux banques et aux marchés financiers qui nous ont coûté en 2022 15 milliards d'euros, soit environ deux fois le montant des économies permises par la réforme des retraites que v...
Le groupe LIOT a pris l'initiative de cette motion de censure parce que nous défendons plusieurs valeurs qui sont attaquées par ce texte sur les retraites. Nous défendons une nation française décentralisée, politiquement mais aussi socialement. Nous défendons une société solidaire qui aide chaque citoyen à trouver sa place, une république sociale telle qu'inscrite dans la Constitution. Nous défendons une société libre qui permet à chacun de chois...
Je veux insister sur la gravité de cet instant : notre décision de déposer une motion de censure n'a pas été prise à la légère.
Notre groupe vous avait mis en garde contre la tentation du passage en force. Dès l'automne, nous avons appelé à de vraies négociations avec les partenaires sociaux. Nous avons appelé à une grande conférence sociale sur le travail et le financement du système de retraites. Nous avons toujours joué le jeu de l'écoute et du dialogue. D'ailleurs, notre groupe n'a pas voté les motions de censure précédentes. Nous avons pris toute notre part pour éviter que notre pays se fracture encore plus. Mais ce texte a marqué la mort des engagements pris en juillet. Madame la Première ministre, relire votre discours de politique générale est cruel. Je vous cite : « Nous mènerons pour chaque sujet une concertation dense. Nous aborderons chaque texte dans un esprit de dialogue, de comprom...
Madame la Première Ministre, vous avez décidé d'engager votre responsabilité. Nous avons décidé de prendre les nôtres, avec cette motion de censure. Pour la déposer, nous avons reçu le concours de nombreux députés d'autres groupes politiques. Je tiens à les en remercier.
Nous avons déposé cette motion de censure car vous avez clairement détourné l'esprit de la Constitution.
Si notre motion venait à être rejetée, nous userions de notre dernière arme : le recours au Conseil constitutionnel. Celui-ci tranchera en droit. Oserais-je vous rappeler que ce projet de réforme des retraites n'a pas de légitimité démocratique ? Contrairement à ce que dit le Président de la République, les Français ne l'ont pas élu pour reporter à 64 ou à 65 ans l'âge légal de départ à la retraite. Beaucoup d'...
...à vous, chers collègues de tous bords. Votre intégrité de parlementaires n'est-elle pas heurtée par les marchandages en provenance de l'Élysée ? Comment tolérez-vous la menace d'une dissolution dès lors que le Président de la République cherche à vous convaincre ? Acceptez-vous de participer ainsi au délitement de notre démocratie ? Nous savons tous ici, sauf ceux qui sont de mauvaise foi, qu'une motion de censure n'est pas un programme commun, ni une volonté de gouverner ensemble.
Chers collègues, cette motion de censure est l'occasion de sortir de certaines postures idéologiques qui font tant de mal au vrai débat d'idées, quand l'intérêt supérieur de la France et des Français l'exige. Nous, députés du Rassemblement national, voterons toutes les motions de censure, car nous ne craindrons jamais les urnes et sommes prêts à y retourner !
J'ai écouté la présentation des deux motions de censure. Je n'ai pas pu m'empêcher de monter à cette tribune avec ce qui devrait tous nous réunir : notre Constitution.
Notre Constitution est le bien commun qui devrait réunir les parlementaires ; elle permet que nos institutions soient solides – elles le sont heureusement, les deux motions de censure en sont la démonstration.