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En déposant toutes ces motions de censure, dont aucune ne sera adoptée, vous les banalisez, vous en affaiblissez la portée et vous accréditez la dangereuse idée d'un Parlement qui ne compte plus.
... les députés Les Républicains sur des sujets tels que la recherche sur la maladie de Lyme ou les cancers pédiatriques, l'indemnisation des victimes de la Dépakine, la revalorisation des aides financières individuelles aux pupilles de la nation, ou encore la prolongation de l'expérimentation « Mieux reconstruire après les inondations ». Comme je l'ai dit tout à l'heure, nous ne voterons pas cette motion de censure, premièrement, parce que notre pays se doit d'avoir un budget et qu'aucun consensus ne permettra d'y aboutir et, deuxièmement, parce que la vision des Républicains est aux antipodes de celle affichée par La France insoumise. Cela vient encore d'être démontré ce soir.
Le président de mon groupe, Jean-Paul Mattei, et mes deux collègues Nicolas Turquois et Aude Luquet, ayant déjà évoqué devant vous, lors des trois dernières semaines, ce que nous pensions de la faculté des oppositions à fourbir des motions de censure,…
... nous serons à vos côtés pour le construire et que nous défendrons des propositions innovantes et sérieuses. Nous avons encore beaucoup de travail. Vous l'aurez compris : parce que ce PLF est un des vecteurs essentiels pour continuer à améliorer la vie de nos concitoyens, parce que le groupe Démocrate désire continuer à s'impliquer à vos côtés dans l'intérêt de la nation, nous ne voterons pas la motion de censure.
...à fait au cours des débats, à maintes reprises, mais ce soir, je n'en ai plus le cœur, madame la Première ministre, car vous n'écoutez pas, pétrie de vos certitudes. Les Français voient votre cynisme dans la gestion des affaires, ils voient la brutalité de votre manière de gouverner, ils voient nos institutions se déliter et perdre de leur sens, et ils voient que cela vous laisse de marbre. Ces motions de censure à répétition confinent peut-être à l'absurde, mais l'exercice revêt une forme de nécessité car, après tout, c'est le dernier espace d'expression qu'il nous reste. C'est malheureux.
Voilà un an que les motions de censure se suivent et se ressemblent, tout comme les interventions visant à les soutenir ou à les repousser. Force est d'admettre que c'est un peu fastidieux pour nous, pour les membres du Gouvernement et, sans doute plus encore, pour les courageux qui nous écoutent.
… compte tenu de l'affluence limitée dans l'hémicycle ce soir, et de vous dire quelques mots. Mme Magnier nous a invités à ne pas répéter les mêmes discours que ceux que nous faisons chaque fois que nous déposons une motion de censure à la suite d'un 49.3. Je vais donc m'efforcer de vous parler à cœur ouvert de ce que je ressens en tant que parlementaire, pas moins légitime qu'un autre, en cet instant et chaque fois que frappe votre 49.3. L'an dernier, nous pouvions débattre, mais pas voter. Cette année, nous ne pouvons même plus débattre.
Si nous laissons cet endroit perdre de son sens, les générations futures d'élèves ne visiteront plus qu'une coquille vide. Dans cet esprit, pour toutes les raisons évoquées et bien d'autres encore, le groupe GDR – NUPES votera évidemment en faveur de cette motion de censure.
Avant d'en venir au budget, au 49.3, à la motion de censure qui nous réunit ce soir, permettez-moi de prendre un peu de recul et de vous faire part de mon inquiétude au sujet de la situation de notre pays. Je veux dire ma colère face aux polémiques et aux petits calculs politiques mesquins qui viennent perturber l'organisation du rassemblement organisé ce dimanche, à l'initiative de la présidente de l'Assemblée nationale et du président du Séna...
Mais l'accumulation de motions de censure vouées à l'échec tend également à banaliser le recours à cette procédure d'exception. Comme je l'ai déjà dit, ce budget n'est pas le nôtre ; pourtant, fidèles à la volonté de notre groupe d'être une opposition force de propositions, nous avons œuvré pour l'améliorer. Nous avons joué le jeu de la concertation : répondant présent à votre invitation, nous avons participé aux dialogues d...
... de plume cet effort inédit en faveur de la rénovation énergétique des logements privés, des bâtiments d'État, des écoles, ces moyens exceptionnels alloués à la protection des forêts, à la biodiversité ou encore au verdissement du parc automobile ? Votre posture politique, dans laquelle vous êtes d'ailleurs de moins en moins nombreux à persister – quatre-vingt-neuf voix en faveur de la précédente motion de censure –, consiste uniquement à dire non, trois fois non, à des progrès que les majorités que vous avez soutenues n'ont jamais été en mesure de proposer. C'est, je le crains, une impasse. Cette majorité-ci, mes chers collègues, préfère persévérer dans la responsabilité et faire profiter les Français de politiques concrètes plutôt que de s'enfoncer dans le « pas assez » et le « toujours plus ...
...us ceux d'entre vous qui par le passé ont présidé aux destinées de ce pays savent, dans le secret de leur conscience, qu'une nation dont les comptes sont en désordre s'abandonne, que le puits sans fond de la dette devient le tombeau des grandes puissances. Avec les autres groupes de la majorité, unis autour de la Première ministre, nous refusons cette fatalité : c'est pourquoi nous rejetterons la motion de censure.
...vée de budget. Rien ne justifiait donc l'engagement de la responsabilité du Gouvernement, quelques heures seulement après le début des débats sur cette deuxième partie du PLF. Puisque nous en sommes à évoquer les mensonges, je souhaite répondre à Mme Louwagie du groupe Les Républicains, qui se cache en permanence derrière son petit doigt et déforme la Constitution en faisant croire que voter une motion de censure créerait de facto un gouvernement alternatif, composé de l'ensemble des oppositions ayant voté la motion de censure. Or vous savez très bien, madame Louwagie, qu'il s'agit simplement de provoquer la démission de la Première ministre. Quelle tristesse de vous voir travestir notre Constitution le jour anniversaire de la mort de son fondateur !
...Mme Louwagie, la courageuse – pour sanctionner vos méthodes et votre manque d'ambition pour notre pays. Dans un régime parlementaire en bonne santé, le peuple et ses représentants votent et expriment leurs désaccords sur des textes. Dans le régime fatigué qui est le vôtre, et que vous vous plaisez à abîmer chaque jour davantage, le seul moyen d'exprimer ses désaccords est maintenant de voter des motions de censure. Par votre mépris du débat parlementaire, vous faites vôtres les propos de Cyrano de Bergerac qui disait que c'est bien plus beau lorsque c'est inutile ! Nous, au Rassemblement national, nous nous sommes engagés à être utiles pour protéger les Français. C'est pourquoi, malgré les outrances permanentes de l'extrême gauche, dont M. Léaument nous a fait une nouvelle démonstration ce soi...
...ermanents. Si nous sommes tous d'accord sur le caractère catastrophique du bilan du Gouvernement comme sur le fait que nous ne pouvons pas le laisser gouverner contre le peuple jusqu'en 2027, au risque d'une réaction de la rue, alors nous devrions naturellement tous être d'accord pour conclure qu'il faut opter pour la censure. Pourquoi alors les oppositions ne sont-elles pas capables de voter la motion ensemble ? J'entends toujours le même refrain digne d'une cour de récréation : nous ne pouvons pas nous associer ici avec le Rassemblement national, nous ne pouvons pas voter là avec La France insoumise. Mes chers collègues, ouvrez les yeux ! Cet argument n'est pas valable, car une motion de censure ne peut, par principe, être adoptée que par une conjonction des oppositions. C'est évident ! Voter...
...'autre politique qu'ils souhaitent. Le général de Gaulle l'avait prévu : c'est au peuple qu'il revient de trancher le conflit de légitimité entre, d'un côté, le président élu, et de l'autre, une assemblée élue seulement deux mois plus tard, qui refuse de vous donner les moyens d'appliquer votre politique – et heureusement. Chaque député de l'opposition a donc ce soir – comme lors des précédentes motions de censure, et sans doute des prochaines – une responsabilité écrasante devant l'histoire. De grâce, députés du groupe Les Républicains, vous ne pouvez pas faire semblant d'être des opposants devant les caméras de télévision, et disparaître de l'hémicycle lors du vote de la motion de censure.
Je suis très sérieux. Vingt fois, vous avez déclaré à la presse que vous alliez déposer une motion de censure ; vingt fois, vous avez abandonné vos électeurs. Quand mettrez-vous en cohérence votre discours d'opposition et vos actes ?
Mais que s'est-il passé depuis six mois ? Pourquoi avez-vous renoncé à voter les motions de censure ? Des négociations, ici ou là ? Enfin, députés de La France insoumise, soyez cohérents : si vous voulez que les autres groupes votent vos motions de censure, ne rejetez pas les leurs par sectarisme quand ils en déposent. Ne soyez pas, comme au second tour de l'élection présidentielle, les idiots utiles d'Emmanuel Macron. Les choses sont claires : en multipliant les recours à l'artic...
Cela ne suffira à convaincre ni la représentation nationale ni les Français, dont la défiance envers le Gouvernement est grandissante. Tous les députés qui travaillent sur le PLFSS depuis plusieurs semaines sont déçus. Quant à moi, je souhaite utiliser mon temps de parole pour aborder plusieurs questions de fond. Lors des discussions des précédentes motions de censure, j'ai évoqué quatre regrets majeurs au sujet de ce budget de la sécurité sociale pour 2024 : l'absence de politique familiale, l'absence de politique du grand âge, les économies réalisées sur la santé des Français, l'absence de véritable lutte contre la fraude. Je veux évoquer aujourd'hui quatre autres de mes regrets. Le premier concerne le financement insincère des établissements de...
Reconnaissez, monsieur le ministre, qu'il n'est pas très fair-play de s'approprier les propositions des oppositions sans leur rendre hommage ! Pour en venir à la motion de censure examinée ce jour, je tiens à souligner une nouvelle fois les contradictions de ses dépositaires. La motion de rejet préalable qu'ils ont défendue avait aussi pour objet d'enjamber les débats à l'Assemblée nationale. Je leur redis que les membres du groupe Les Républicains entendent incarner une troisième voix : celle des députés qui font leur travail, en débattant au service des França...