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...zons et apparentés que j'ai l'honneur de présider. La tâche qui attend l'Assemblée nationale est considérable. Le contexte politique dans lequel nous nous trouvons est inédit, et nous devons prendre du recul pour l'appréhender. Le choix des Français nous oblige, nous autres parlementaires, à opérer un tournant majeur dans notre manière de légiférer au nom du peuple français. Madame la Première ministre, les rapports que votre gouvernement entretiendra avec cet hémicycle devront tenir compte du vote dont sont issus les 577 députés de la nation. Non, la France n'est pas devenue ingouvernable. Nous demeurons convaincus que, si les femmes et les hommes de bonne volonté s'organisent et s'entendent au service de l'intérêt national, alors nous ferons de cette nouvelle configuration une force.
..., risques liés à la vie hyperconnectée : ces piliers peuvent soutenir une majorité parlementaire d'action, pour faire des cinq années qui viennent un succès pour la France. Cette liste n'est évidemment pas exhaustive ; nous pouvons nous retrouver sur bien d'autres sujets. Sur tous ces enjeux, nous devrons nous appuyer sur les élus locaux et leur faire confiance. Pour ma part, madame la Première ministre, je veux vous répéter que je soutiendrai votre action. À la suite des propos que vous avez tenus tout à l'heure, je veux vous dire qu'en tant qu'élu de la Corse, avec mes trois collègues que je salue, je serai à vos côtés pour que ce territoire vive des lendemains meilleurs. Winston Churchill l'a dit : « Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu'il ne nous prenne par la gorge. » Soyo...
Le groupe Horizons et apparentés prendra toute sa part pour faire réussir la France. Vous pouvez compter sur nous, madame la Première ministre.
La transition écologique ne constitue toujours pas le cœur des politiques publiques. Je vous le dis plus clairement encore : madame la Première ministre, votre projet a cinquante ans de retard !
Pourquoi cet immobilisme ? Parce que l'écologie, madame la Première ministre, est une promesse de campagne aussitôt trahie au lendemain des élections.
Pour affronter la crise climatique, il faut affronter les inégalités territoriales. Vous en avez parlé, madame la Première ministre, mais comment vous croire ? Chez moi, en Isère, la montagne s'écroule, les glaciers disparaissent, les étés sont irrespirables. À la Luire, à la Villeneuve ou dans le quartier de Renaudie, on étouffe sur les dalles l'été et l'on gèle l'hiver dans les passoires thermiques.
Lorsqu'on est comptable d'un bilan tel que le vôtre, madame la Première ministre, je comprends qu'on ne se soumette pas à un vote de confiance, car la confiance en un second quinquennat se construit ou se délite sur les preuves laissées par le précédent.
Ce vote vous oblige, madame la Première ministre. Il vous oblige, après avoir « expliqué » à l'Assemblée nationale et au peuple, à les écouter. N'ayez pas peur de la démocratie, n'ayez pas peur de cette Assemblée ! Faites confiance aux Français et aux Françaises qui portent déjà les prémices d'une autre attention au vivant, d'une autre attention au monde et aux autres.
Madame la Première ministre, vous n'avez pas, dans cet hémicycle, l'Assemblée que vous espériez. Votre formation politique et vos alliés ne forment plus qu'une majorité relative, très relative. Cette déroute d'un Président de la République privé de majorité absolue n'est pas un accident de parcours. Elle est d'abord l'expression du rejet massif de la méthode de gouvernement qui a prévalu sous le précédent quinquennat.
Madame la Première ministre, votre refus de soumettre votre déclaration de politique générale au vote de la représentation nationale traduit le décalage de votre feuille de route avec les attentes du pays. Vous considérez que votre Gouvernement ne tire pas sa légitimité de l'Assemblée nationale, mais encore et toujours du chef de l'État. Cela ne présage rien de bon pour l'avenir de notre pays. C'est pourquoi nous prendrons,...
Je voulais tout d'abord souhaiter la bienvenue à l'ensemble de nos collègues. J'ai aussi une pensée pour toutes celles et ceux qui ne sont plus présents dans cet hémicycle, notamment pour mon ami Jean Lassalle. Madame la Première ministre, je vous adresse de façon républicaine mes vœux de réussite. Je me réjouis de voir les femmes occuper, enfin, les grands postes à responsabilités : au Gouvernement, mais aussi à l'Assemblée, madame la présidente.
Cette réalité nous invite tous, à la modestie, mais aussi à l'audace. Madame la Première ministre, vous venez de tracer vos grands axes d'actions. Nous vous avons entendue et serons très attentifs à leur mise en œuvre et à ce qui est fondamental à nos yeux : la méthode. Vous l'avez compris, vous ne pouvez plus gouverner seuls, d'en haut, et décider uniformément, depuis Paris, des solutions pour le pays. L'absence de majorité absolue doit vous amener à faire des compromis – enfin, et tant mie...
En conclusion, le groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires aborde la législature avec responsabilité et gravité. Notre priorité : être à la fois dans l'opposition et force de proposition, dans le dialogue et le respect de tous, pour donner enfin à notre pays une vraie vision d'avenir. Madame la Première ministre, vous avez conclu votre intervention en disant : « La confiance ne se décrète pas a priori, elle se forgera texte après texte, projet après projet. » Nous jugerons cet engagement sur pièces.
J'irai donc à l'essentiel. Madame la première ministre, nous n'aurions pas voté la confiance, car nous n'avons aucune raison de vous faire confiance au vu des cinq années écoulées. Au contraire, nous exprimons de la défiance. Défiance au sujet du climat et de l'effondrement du vivant, puisque vous n'avez rien fait, au point que, par votre faute, la France a été doublement condamnée pour inaction climatique et que notre jeunesse est plongée dans une ...
Défiance face à M. Béchu, nommé ministre de la transition écologique, alors qu'on le connaît davantage pour ses prises de positions réactionnaires contre le mariage pour tous et pour l'interdiction dans sa ville des campagnes anti-sida, que pour sa lutte contre le dérèglement climatique et l'interdiction des néonicotinoïdes tueurs d'abeilles.
Madame la Première ministre, la configuration de cette assemblée ne crée pas une crise, mais offre une chance. Aux membres de la majorité relative, je dis : n'ayez pas peur du débat, n'ayez pas peur des compromis ; assumez de descendre de votre piédestal ,
d'en finir avec vos certitudes, d'écouter les corps intermédiaires, les associations, les syndicats, les autorités indépendantes, qui vous rapportent l'état du pays. Sortez du déni et reconnaissez enfin l'urgence d'agir pour le climat. Saisissez cette occasion de faire progresser la démocratie. Pour notre part, nous, écologistes, nous y sommes prêts et prêtes. En résumé, madame la Première ministre, chaque fois que vous poursuivrez vos politiques climaticides, de casse sociale et de recul démocratique, vous nous trouverez sur votre chemin, combatifs et déterminés, mais chaque fois que vous déciderez d'agir pour le climat et contre les inégalités, vous nous trouverez, nous les écologistes, prêts et prêtes pour voter ces avancées.
Madame la Première ministre, j'avais fait un rêve, celui que vous entendiez le message des urnes, qui a forgé cette nouvelle assemblée. Oui, j'avais rêvé que vous compreniez le sens du vote du 19 juin, son caractère exceptionnel, pourquoi le peuple français, deux mois après le second tour de l'élection présidentielle, vous a refusé la majorité. Oui, j'imaginais, sans doute naïvement, que ce désaveu populaire sans précédent ...
en vous écoutant, madame la Première ministre, j'ai compris pourquoi vous n'avez pas osé demander la confiance de l'Assemblée nationale. Chers collègues, à partir du moment où le président Macron et vous-même avez refusé d'entendre l'avertissement populaire des urnes et, dès lors, d'infléchir votre projet afin que les députés issus de bords différents puissent se rassembler autour de quelques mesures fortes – notamment en faveur du pouvoir d...