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Je l'ai dit plusieurs fois et je le redis : l'État a répondu avec promptitude aux dégâts occasionnés par l'ouragan Fiona et M. le ministre délégué, avec qui je suis en dialogue constant, s'est rendu rapidement en Guadeloupe. Il a reconnu par arrêté l'état de catastrophe naturelle. Je lui fais donc confiance et je retire mon amendement.
Nous ne devons pas adopter ces amendements, pour une raison simple. L'existence d'un fonds de secours est justifiée, de façon quasi symbolique, pour faire face à des événements qui, par nature, ne sont pas prévisibles. Qu'il soit abondé à hauteur de 10, 12 ou 15 millions, peu importe. Ce qui importe, c'est que les fonds soient disponibles pour répondre aux urgences. M. le ministre délégué a été clair : l'État ne se contente pas de finir par trouver des fonds, il les trouve systématiquement dès lors qu'une catastrophe survient. Ayons confiance en l'État, qui est toujours au rendez-vous dans ces cas. La suspicion exprimée par ces amendements est illégitime.
L'avis est favorable pour le n° 721, adopté en commission. Les situations de monopole posent problème dans les outre-mer de l'océan Indien, puisque ceux-ci sont dépourvus de brigade interrégionale d'enquêtes de concurrence propre et dépendent de celle de Paris. Les dossiers s'amoncellent donc et les problèmes ne sont pas traités ; c'est une urgence, monsieur le ministre délégué.
Ils ont finalement été logés grâce à nos relations avec la mairie de Paris ; l'hébergement aurait sinon été trop cher. Non, monsieur le ministre délégué, la visioconférence n'est pas toujours possible !
Je suis content que M. le ministre délégué ait développé son argumentaire, car les faits le démentent. Mayotte a l'ambition d'organiser en 2027 les Jeux des îles de l'océan Indien, et a demandé au Gouvernement un plan de soutien en ce sens. En 2016, l'Inspection générale de la jeunesse et des sports et l'Inspection générale de l'administration ont mené un rapport conjoint, qui établit que Mayotte est la collectivité la moins bien lotie e...
Certes, un effort est consenti, mais je vous le dis publiquement, monsieur le ministre délégué : les dix-sept communes de Mayotte ont toutes déposé un dossier, car elles ambitionnent de construire des équipements et de participer à l'organisation des Jeux pour profiter de la fête sportive. Peut-être les demandes ne sont-elles pas parvenues jusqu'à vous. Quoi qu'il en soit, je demande aux autres députés de soutenir cet amendement.
Nous y sommes favorables, car les outre-mer sont confrontés à un vrai problème de chômage. Étendre cette expérimentation serait de bon sens. Je profite également de cette dernière prise de parole avant le vote des crédits de la mission pour vous dire, monsieur le ministre délégué, que vous n'avez pas fait zorèy koshon dan marmit pwa comme je l'ai dit lors de la discussion générale. Vous avez écouté nos problèmes, nous avons échangé. Ce soir, je suis très contente car je constate que le dialogue a repris. L'année dernière, l'examen du budget de la mission "Outre-mer" m'avait laissé un goût amer : aucun de nos amendements n'avait été adopté et nous n'avions pas déba...
...si vous aviez été plus nombreux, cela nous aurait embêtés, mais nous y aurions vu un signe d'intérêt pour les enjeux de nos territoires. Ce soir, la démocratie semble gagner la partie sur tapis vert. J'espère que cette démocratie ne sera pas bafouée par une décision unilatérale et que les amendements qui ont été démocratiquement votés au sein de cet hémicycle seront retenus par vous, monsieur le ministre délégué.
Nous espérons, monsieur le ministre délégué, que vous saurez vous faire entendre pour que tous les amendements qui ont été votés soient retenus lors du recours au 49.3 lundi.
... l'unanimité des amendements, dont certains déposés par l'opposition. Nous pouvons et nous devons nous en réjouir en ces temps tumultueux. Mme la rapporteure spéciale a employé plusieurs expressions qu'elle nous a fait découvrir. Je suis d'origine picarde, et chez nous, on dit qu'il y a les diseux et les faiseux. Ce soir, nous avons dit beaucoup et nous avons voté. Je vous encourage, monsieur le ministre délégué, ainsi que le Gouvernement, à être maintenant des faiseux et à ne pas abîmer le lien qui s'est créé
Monsieur le ministre délégué, vous nous avez écoutés. Je tiens à remercier le président Brotherson et mes collègues sur tous les bancs. Monsieur le ministre délégué, ce n'est pas par pure fantaisie et ce n'est pas non plus parce que nous avons voulu profiter d'une aubaine que nous avons présenté nos amendements, qui exposent précisément l'ensemble des enjeux ultramarins. Vous l'avez remarqué, nos amendements révèlent – je l...
À mon tour, madame la présidente, je tiens à saluer votre présence, et à vous dire combien nous l'apprécions ce soir, à cette heure tardive, alors que rien ne vous obligeait à présider les débats. Monsieur le ministre délégué, quand nous avons commencé ce débat, nous vous avons demandé de nous écouter. En effet, nous considérons qu'après soixante-quinze ans de départementalisation au cours desquels l'État a souvent dit ce qui était bon pour nous, le moment est venu pour nous de dire nous-mêmes ce qui est bon pour nous. Ce soir, nous avons dit ce qui nous paraît bon pour nous, et vous nous avez écoutés. Au nom du grou...
Mais le plus important est que nos outre-mer auront été entendus grâce à la mise en extrême minorité de la Macronie. Les prochains jours seront décisifs et nos compatriotes ultramarins suivront l'actualité de très près, en se demandant si le Gouvernement respectera la démocratie. Le 49.3 va tomber, ce n'est pas une surprise. Monsieur le ministre délégué, les députés du groupe Rassemblement national vous demandent de tenir compte des amendements démocratiquement adoptés ce soir.
Il importait à la majorité présidentielle de débattre sereinement et sincèrement des crédits de la mission "Outre-mer" comme en témoignent votre présence, madame la présidente, la volonté du ministre délégué chargé des outre-mer de discuter et de trouver des compromis, ainsi que la demande de la majorité de ne pas recourir au 49.3 pendant l'examen de ces crédits, afin que les débats aillent à leur terme. Il était important pour nous d'échanger, d'entendre les problèmes que vous avez soulevés. Bien entendu, il sera compliqué pour nous, eu égard au nombre d'amendements de l'opposition qui ont été adop...
Je salue la qualité du travail des rapporteurs, celle des amendements, ainsi que votre écoute, monsieur le ministre délégué. La discussion en séance aujourd'hui a été essentielle, puisqu'elle nous a permis d'aller au fond des problématiques que connaissent les outre-mer depuis maintenant trop longtemps. Des amendements ont été adoptés, sur le logement, sur la vie chère, sur le fret et sur bien d'autres thématiques encore. Le moment est important et redonnera de l'espoir aux populations ultramarines. Rien ne serait pir...
Je vous le dis, monsieur le ministre délégué, si ce que nous avons fait ce soir se révélait être un jeu de dupes, la colère des populations ultramarines serait terrible.
Monsieur le ministre délégué, les dieux facétieux du 49.3 seront chassés par les coqs de Polynésie ,
... point de vue géographique qu'historique : ils doivent être pris en considération, parce qu'ils sont l'expression de ce que veulent réellement les outre-mer aujourd'hui et qu'ils dressent le portrait de la relation désirée avec l'État. La vie politique, comme la vie de couple, est faite de points d'inflexion : le moment que nous avons vécu ce soir en est un. Lorsqu'il vous incombera, monsieur le ministre délégué, de faire la pesée de tous ces amendements avec vos collègues, je vous demande d'être notre ambassadeur. Vous avez dit, à plusieurs reprises, que vous étiez favorable sur le principe, mais défavorable sur le plan financier. Votre passion, je le sais, c'est le travail. Cela tombe bien, c'est la nôtre aussi de travailler pour les outre-mer. Travaillons ensemble sur ce qui pourrait « coincer ». Le b...
Je vous remercie de votre présence, madame la présidente, ainsi que M. le ministre délégué, qui, à certains moments, a été constructif : je crois à l'intelligence collective en politique. Ce soir, la représentation nationale a été le reflet de ceux qui nous ont mandatés dans nos circonscriptions. Nous savons les souffrances que connaît la population d'outre-mer, mais le travail que nous avons effectué – je remercie à cet égard l'administratrice, Mme Gloaguen, ainsi que ma collègue Kari...
Je le redis, nous sommes arrivés, non pas à reculons, mais avec une certaine appréhension, monsieur le ministre délégué. Et voici la dernière expression créole de la soirée : pa kapab lé mor san esayé – celui qui n'est pas capable est mort sans avoir essayé ». On s'est aussi dit : tipa tipa narivé, on y arrive à petit pas. C'est exactement ce que nous avons fait : nous avons avancé à petits pas et nous avons fini par construire quelque chose qui nous a satisfaits. Alors merci à tous !