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Interventions sur "militaire"

2116 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Delogu :

Nous proposons de supprimer l'alinéa 59, inséré dans la proposition de résolution en commission des affaires européennes. L'exposé des motifs de l'amendement dont il est issu illustrait clairement la volonté de transformer une mission d'observation civile européenne en mission militaire européenne. Si l'amendement initial peut sembler intéressant pour les Arméniens, sa rédaction floue lui retire son sens. Il ne vise qu'à conforter le mythe tenace de l'Europe de la défense qui, après des années de bavardages, n'est toujours pas une réalité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCarlos Martens Bilongo :

Le gaz et le pétrole achetés par l'UE à l'Azerbaïdjan renforcent son économie et ses capacités militaires, ce qui augmente fortement la menace sur l'intégrité territoriale de l'Arménie et le nettoyage ethnique en cours au Haut-Karabakh. Nous proposons de demander à l'UE de dénoncer l'accord gazier conclu avec l'Azerbaïdjan, et pas seulement de le reconsidérer comme elle l'a fait à raison vis-à-vis de la Russie lorsqu'elle a envahi l'Ukraine, pour mettre en échec son économie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Buisson :

L'amendement AE13 nous laisse perplexes. Nous sommes favorables au dialogue entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, ainsi qu'à la conclusion d'un traité de paix pour trouver une issue à ce conflit qui a trop duré. Toutefois, compte tenu de la situation militaire et du rapport de force, il est évident qu'un traité de paix se solderait par de lourdes concessions de l'Arménie, qui serait obligée d'entériner des pertes territoriales. Tenant compte de la donne sur le terrain, nous voterons contre cet amendement. Oseriez-vous demander à l'Ukraine les mêmes « efforts d'ouverture et de dialogue » à l'égard de son agresseur russe, moyennant la perte de ter...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

...a volonté. Inciter l'Arménie à faire la paix avec son bourreau sans même le sanctionner, c'est laisser le gouvernement arménien seul. Dans une telle vulnérabilité, il n'aura d'autre choix que de signer non une paix mais une capitulation. L'amendement AE13 pousse l'Arménie vers une capitulation et non vers une véritable paix. C'est au nom de la paix que le Haut-Karabakh a renoncé à tout engrenage militaire, croyant au message de paix avancé par l'Azerbaïdjan à chaque stade des négociations, jusqu'à disparaître.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrank Giletti :

...st à ce point brouillonne et malmenée par celui qui devrait l'incarner et que nos forces armées se retirent contraintes et forcées de trois pays, qui constituaient feu le G5 Sahel. Nous ne cesserons de dénoncer la politique néfaste et même l'absence de politique du Président de la République sur un continent pourtant stratégique Pour autant, nous n'oublions pas le cap qui guide les interventions militaires en Afrique, celui de la lutte contre le terrorisme. À ce titre, nous saluons la mémoire des nombreux militaires des États africains, comme des militaires français, qui ont perdu la vie dans ce combat. Mon général, nous saluons également le rôle précieux de nos alliés dans ce domaine. La Côte d'Ivoire est plus qu'un partenaire, c'est un pays ami et notre coopération avec elle est ancienne dans de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Brigand :

Le 28 janvier dernier, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont annoncé leur retrait de l'Alliance des États du Sahel (AES) et de la Cedeao. Cette dernière avait été conçue à l'origine comme un pacte de défense et de protection permettant la mutualisation de moyens militaires, entre autres pour combattre les groupes djihadistes. L'influence déclinante de la France au fil du temps et la perte de pouvoir de la Cedeao sur ses membres ont conduit à l'émergence d'acteurs nouveaux, comme la Russie, dont proviennent 40 % des armes aujourd'hui importées en Afrique. Il semble également que la Russie vient d'envoyer 200 miliciens de Wagner pour fournir une protection et un pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThomas Gassilloud, président :

Pouvez-vous nous éclairer sur la différence entre la coopération opérationnelle et la coopération structurelle ? Quels militaires travaillent au sein des ambassades, dans les missions de défense ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Kervran, président :

...ue n'a pas attendu les coups d'État de l'été dernier au Niger et au Gabon pour appeler de ses vœux une refonte des relations que la France entretient avec les pays africains. Dès février 2023, quelques mois après le retrait des soldats français du Mali, il l'a annoncée dans le cadre d'une conférence de presse consacrée aux relations franco-africaines, dénonçant l'amalgame qui a fait peser sur nos militaires le rejet d'une classe politique ayant échoué à redresser le pays et la « situation où, par un engrenage de déresponsabilisation et de substitution, la France devient le bouc émissaire idéal ». Il a appelé de ses vœux un nouveau partenariat avec les pays africains. « La logique », disait-il alors, « c'est que notre modèle ne doit plus être celui de bases militaires telles qu'ell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoît Bordat :

...re réseau diplomatique et de défense, en vue d'une sécurité durable pour tous. Le ministre des armées, Sébastien Lecornu, a rappelé à l'Assemblée nationale, en novembre 2023, les principes fondamentaux de notre mission : combattre le terrorisme, protéger nos concitoyens et enrichir les alliances stratégiques. Sur le terrain, il est question d'élargir les opportunités de formation dans les écoles militaires en étoffant notre réseau diplomatique et de défense, notamment grâce à l'augmentation du nombre de postes d'attaché de défense et à la récente visite historique du directeur général de l'armement (DGA) en Afrique. Au Sahel, l'expansion des groupes terroristes se poursuit, menaçant directement la sécurité européenne. Cette dynamique est amplifiée par le pivot des États-Unis vers l'Indo-Pacifique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Jacobelli :

Dans un article publié hier, Le Monde annonce « une réduction drastique des effectifs militaires » dans trois pays amis historiquement liés à la France : le Sénégal, la Côte d'Ivoire et le Gabon. On ne peut pas s'empêcher de lire, entre les lignes, un cafouillage diplomatique. Nul ne sait plus très bien quelle politique africaine le Gouvernement mène au nom de la France, ce dont les armées ne peuvent que gérer les conséquences. Tout cela, au lendemain d'événements qui se sont succédé en Afr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Saintoul :

La situation stratégique comporte de nombreux défis politiques. La compétition, que vous présentez comme l'état normal des relations entre grandes puissances, doit être surmontée et non banalisée. Sur la prise en compte du changement climatique, nous nous réjouissons d'avoir fait école, nous qui recommandions, dès l'examen de la loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030, de nourrir dès à présent l'ambition réfléchie de sortir du tout-pétrole. Quant à l'équilibre désastreux entre effets physiques et effets dans le champ des perceptions, il appelle selon nous une réponse articulée autour de trois notions : la légitimité des régimes et des relations ; la cohérence d'une approche dans la durée ; l'explicitation des intérêts de chaque partie, car la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Notre culture militaire inclut un tropisme africain, qui prend place au sein de nos affections et de nos nostalgies. Les nécessités de l'heure, si fort que l'on puisse « regretter la douceur des lampes à huile », nous amènent à réduire notre empreinte. Cela aura-t-il un effet sur l'attractivité de la carrière militaire ? Si oui, comment le compenser ? Dans certaines unités, notamment les troupes de marine, aller en Afri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Le Hénanff :

Au Bénin, en décembre 2023, vous avez dû démentir l'existence d'une soi-disant base militaire française lors d'une conférence de presse conjointe avec votre homologue, qui a confirmé vos propos. Dans le contexte de défiance grandissante qui prévaut depuis plusieurs mois, notamment dans la région du Sahel, la désinformation en provenance de pays du continent africain s'intensifie. En France, nous disposons, grâce à notre doctrine de cyberdéfense, de la lutte informatique d'influence (L2I)...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Les militaires sont malheureusement dépendants des choix politiques et diplomatiques de la France. La présence de nos soldats dans les pays d'Afrique sub-sahariens, dans le cadre de l'opération Barkhane, a provoqué la mort de cinquante-huit soldats, auxquels je rends hommage. L'exigence de souveraineté exprimée par les pays d'Afrique, qui aspirent à un nouvel ordre et à un changement de paradigme, est aisémen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Lingemann :

...tamment une appréciation autonome ; le maintien d'une garantie d'accès offrant la possibilité de se déployer rapidement, donc d'avoir une empreinte plus mobile – de ce point de vue, l'opération Sagittaire a été un authentique succès ; l'approche par pays basée sur une stratégie définie par les Africains, prévoyant notre intervention en second rideau, pour des opérations de formation, d'assistance militaire opérationnelle (AMO) et de conduite d'exercices communs. Par ailleurs, notre stratégie informationnelle doit inclure une réflexion sur l'IA, et nous devons tenir compte de l'impact des évolutions climatiques. Les réflexions menées au sein des armées incluent-elles les trois facteurs dont dépend l'efficacité de notre présence en Afrique ? Quels sont les partenariats envisagés avec nos alliés, not...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMurielle Lepvraud :

La France possède au Gabon l'une de ses quatre bases militaires africaines, qui compte 370 militaires. Celle du Sénégal en compte 350. Or la situation, dans ces deux États, est préoccupante. Le Gabon a subi le 30 août dernier un coup d'État, que la France n'a condamné qu'en paroles, mais pas en actes. Le Sénégal tiendra en février prochain des élections qui s'annoncent particulièrement tendues. Dans ces deux pays, l'opposition est muselée et le pouvoir se r...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLysiane Métayer :

J'évoquerai le départ envisagé de plusieurs centaines de nos soldats du Gabon, du Sénégal et de Côte d'Ivoire – j'y suis née et suis vice-présidente du groupe d'amitié France-Côte d'Ivoire. Il est manifeste que la décision de réduire les effectifs militaires au sein des bases françaises en Afrique est une conséquence des discours anti-français qui y prospèrent. Les putschs qui se sont succédé en Afrique de l'Ouest ont détérioré la relation entre la France et les pays de la région. Comment la France continuera-t-elle à veiller au maintien de la paix et à la sécurité dans cette région stratégique qu'est l'Ouest de l'Afrique tout en répondant aux atten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laurence Petel, rapporteure :

Le 19 septembre 2023, trois ans après la guerre des 44 jours dont le cessez-le-feu a été signé le 9 novembre 2020, le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev a lancé une opération militaire de grande ampleur contre les Arméniens de la République autoproclamée du Haut-Karabakh, avec pour objectif l'occupation totale de ce territoire. Cette attaque éclair a constitué l'ultime phase d'une conquête territoriale entamée entre septembre et novembre 2020. C'est une guerre qui a été conduite avec l'aide de la Turquie, de 5 000 djihadistes venus de Syrie et qui a fait des milliers de morts ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaConstance Le Grip :

...t 20 septembre 2023, l'Azerbaïdjan a conduit une nouvelle attaque en violation du cessez-le-feu conclu le 9 novembre 2020 avec l'Arménie, à l'issue de la guerre des 44 jours. La France a été le premier État à condamner avec force cette agression inacceptable, et a obtenu dès le 21 septembre une première réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, qui a appelé à la cessation immédiate de l'agression militaire et à ménager un accès pour l'aide humanitaire. Depuis, plus de 100 000 Arméniens du Haut-Karabakh ont été contraints de fuir leur terre ancestrale, dont 30 000 enfants. Ce nettoyage ethnique relève d'une stratégie délibérée d'éradication de la présence arménienne au Haut-Karabagh, dont témoigne la destruction du patrimoine architectural et religieux arménien dans les territoires passés sous contr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnick Cousin :

...'une offensive sanglante le territoire du Haut-Karabakh ». Cette conquête a entraîné l'exode de plus de 100 000 arméniens présents sur ces terres depuis plus de 3 000 ans. Il a également proféré des menaces à l'égard de la France en déclarant : « Je pense que cela devrait servir de leçon non seulement à l'Arménie mais aussi à ceux qui la soutiennent. » Alors que le risque d'une nouvelle opération militaire de l'Azerbaïdjan demeure, quelles mesures seront prises à l'issue du conflit pour assurer un développement pacifique à l'Arménie qui représente potentiellement une puissance concurrente de Bakou ? Si la décision d'envoyer une mission d'observation en Arménie est souhaitable, que pourra-t-elle réellement accomplir ?