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Interventions sur "mesures"

150 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

Monsieur le ministre, ne sous-estimons pas l'extrême gravité de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Nous avons affaire à un changement de monde. La deuxième partie du texte contient d'ailleurs des mesures de guerre devant s'appliquer à l'énergie. C'est dire à quel point vous avez été incapables, pendant le quinquennat précédent, de proposer une vision stratégique cohérente à même de garantir aux Français l'approvisionnement en énergie à un coût accessible. L'économie libérale que vous défendez est complètement déstabilisée ; et vous répondez à cette crise par des mesurettes administratives, techno...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

et prenons des mesures favorables au bien commun, au pouvoir d'achat du plus grand nombre. Plutôt que de montrer l'arbre qui cache la forêt – 300 grands patrons –, pensons à ces 3,8 millions de patrons qui, eux, travaillent chaque jour, s'investissent pour leurs salariés, contribuent à la richesse du pays, et dont la plupart perçoivent une rémunération bien inférieure aux sommes que vous évoquiez.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Descrozaille :

En d'autres termes, le keynésianisme de gauche – hausse des minima sociaux, dévaluations, nationalisations, des mesures qui correspondent au programme que vous souhaitez appliquer – a mené la France dans le mur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

J'entends dire sur les bancs de la majorité qu'il faut laisser les bons acteurs agir, que ce n'est pas au Gouvernement ni à l'Assemblée de s'en mêler… Ce texte est supposément une loi d'urgence, mais les mesures en question ne seront pas effectives avant un an ou un an et demi. C'est une éternité pour des gens qui, d'ores et déjà, perdent 100 à 150 euros de pouvoir d'achat. De la même manière, Bruno Le Maire nous dit qu'il en appelle aux entreprises, qu'il en appelle à Total… On se croirait dans un centre d'appels ! C'est un refus d'intervenir directement dans l'économie. Madame Brulebois, vous affirme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Rousseau :

...iales sur les salaires incite bien à l'embauche, mais pendant six mois ; au-delà, il se crée un effet d'aubaine. Autrement dit, ces baisses de cotisations n'ont alors plus aucune conséquence macroéconomique sur le marché de l'emploi, tout en continuant de vider les caisses sociales, comme l'a indiqué M. Woerth. Ces amendements ne visent qu'à instaurer un minimum de conditions et d'encadrement des mesures proposées. En rejetant systématiquement les initiatives des oppositions, vous montrez aux Français que vous ne voulez soumettre ce dispositif à aucun contrôle, alors que son coût ne sera pas négligeable pour les finances publiques, et à aucune contrepartie, que suppose normalement tout geste en faveur des entreprises !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuel Fernandes :

J'écoute attentivement les débats depuis le début de la semaine et, en tant que nouveau député, je tenais à vous faire part de ma surprise sur deux points. D'abord, je croyais – naïvement peut-être –, en lisant l'intitulé du projet de loi, que nous allions proposer des mesures visant à améliorer immédiatement le pouvoir d'achat des Français. Or il ne s'agit ici que de mesurettes, de gadgets, de contorsions et d'évitements du sujet réel, qui est celui des salaires. Nous avons notamment beaucoup parlé de prime d'intéressement. Il se trouve que je travaillais jusque très récemment dans une entreprise qui pratique l'intéressement. On nous reproche souvent ici de ne pas co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSoumya Bourouaha :

...r à la négociation en l'encadrant dans des délais raisonnables et en lui fixant des objectifs essentiels pour reconquérir durablement du pouvoir d'achat. Ces négociations porteront tout à la fois sur l'indexation des salaires sur l'inflation, sur la limitation à un facteur vingt de l'écart entre les plus basses et les plus hautes rémunérations, sur le juste partage de la valeur ajoutée et sur les mesures d'égalité professionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Si vous pensez qu'une telle personne existe, alors je vous le dis solennellement : il n'y a plus de République. Dès lors, que faire ? Il faut prendre des mesures de bon sens, comme celles que nous proposons. Il faut faire en sorte que, désormais, le revenu des salariés soit indexé sur celui des dirigeants du CAC40. Si les grands patrons s'augmentent, alors les salaires du privé doivent être augmentés de la même façon. C'est basique, simple. Cela fabrique de la concorde nationale. Si vous acceptez l'idée que les patrons du CAC40 voient leur salaire augment...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...ue le Rassemblement national avait été le premier à alerter l'opinion sur les conséquences de la mondialisation financière et de la désindustrialisation. Il est vrai que quand on ne contrôle plus les matières premières ni la base de l'économie, c'est compliqué de se lancer dans une spirale inflationniste dont on ne sait alors comment sortir. Je réitère donc ma demande à la NUPES de voter pour nos mesures anti-inflationnistes et en faveur du pouvoir d'achat, en particulier pour la baisse de la TVA sur l'énergie et sur les produits de première nécessité. Je ne sais toujours pas pourquoi vous ne les soutenez pas, chers collègues.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Maudet :

Nous proposons ainsi ce qui pourrait constituer l'une des seules mesures sérieuses en faveur du pouvoir d'achat de ce projet de loi. Quant à la fameuse prime Macron, l'un des points saillants de votre texte, une étude de l'INSEE prouve que personne ou presque ne la touchera. Elle s'élèvera à 683 euros en moyenne pour les aides à domicile, mais 93 % des salariés en question ne la toucheront pas. Dans l'agroalimentaire, son montant moyen est de 800 euros, mais 90 % des ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq, rapporteure de la commission des affaires sociales :

…notamment par des mesures encadrant le travail de nuit, et a prévu des dispositions spécifiques afin que des revalorisations salariales soient tout de même prévues en cas d'échec des négociations. C'est vous qui avez refusé que la proposition de loi soit examinée en séance publique parce que vous ne vouliez pas qu'il soit démontré que la majorité était capable d'aller plus loin que vous dans le soutien à ces professions !...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Leseul :

Comme nous tous, le Gouvernement a constaté une baisse du pouvoir d'achat et nous savons tous que les quelques mesures envisagées jusqu'à présent ne sont pas à la hauteur des prévisions – l'inflation atteindra 5,2 % en un an. Tous les travailleurs, tous les consommateurs perdront du pouvoir d'achat. Le chauffage, l'alimentation et le transport ont déjà augmenté. En 2021, 350 000 personnes ont basculé dans la pauvreté – il suffit souvent d'un accident de la vie, d'une séparation. Ceux qui connaissent les Restos du...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Panifous :

Le projet de loi qui nous est présenté prévoit une multitude de mesures visant à préserver le pouvoir d'achat des Français en cette période de forte inflation. Nous partageons cette ambition. Toutefois, la multiplicité des dispositions proposées traduit le réel déséquilibre qui existe dans notre société entre les plus riches – voire les ultra-riches –, dont la situation s'améliore spectaculairement, et les plus modestes qui voient leur horizon s'assombrir un peu plus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ulement conjoncturel – l'inflation liée aux événements – mais également structurel, car l'inflation était déjà présente auparavant. On vit mal avec le SMIC aujourd'hui et c'est de plus en plus vrai. On a du mal à se loger, à se nourrir, à se déplacer, à se chauffer, à se cultiver. C'est pourquoi nous pensons que le SMIC doit augmenter et proposons de le porter à 1 500 euros, tout en prévoyant des mesures d'accompagnement en faveur des TPE et des PME. Cela permettra de répondre aux besoins humains, de remettre de la vertu dans l'économie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErsilia Soudais :

Vous pensez avoir encore le choix ; vous pensez que vos mesures de charité suffiront, mais la seule solution est d'augmenter le SMIC à 1 500 euros dès le 1er août, à défaut de quoi il nous faudra affronter la légitime colère du peuple.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLouis Boyard :

...lie une part de la population, la jeunesse. Durant la crise sanitaire, vous l'avez négligée ; face à la crise écologique, vous la sacrifiez ; à l'occasion de cette crise de l'inflation, vous l'avez oubliée. En dehors de quelques miettes quasi insignifiantes à destination des étudiants, ce projet de loi ne fait aucun cadeau à la jeunesse. Et pour cause ! Pour aider les jeunes, il faut adopter des mesures structurelles. Un jeune sur cinq est salarié au SMIC, sans compter ceux qui sont enfermés dans le salariat déguisé de l'autoentrepreneuriat. Que faites-vous pour les jeunes qui bossent au McDo, qui servent vos cafés dans les restaurants ou vous accompagnent dans les magasins ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...semble d'autres dispositions : non seulement augmenter le SMIC mais également bloquer les prix, ce qui éviterait la spirale inflationniste que vous craignez tant ; instaurer, cela a été dit mais nous le répétons, une caisse de péréquation afin de permettre aux TPE et aux PME, qui sont souvent victimes des grands groupes, de bénéficier de la solidarité ; augmenter les aides au logement. Toutes ces mesures font partie de notre proposition de loi visant à répondre à l'urgence sociale. Vous pourriez commencer par adopter ces amendements, puis vous pourriez signer notre proposition de loi et la voter.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharlotte Parmentier-Lecocq, rapporteure de la commission des affaires sociales :

Évidemment, cela ne suffit pas pour faire face à l'inflation. Aussi notre action en faveur du pouvoir d'achat contient-elle d'autres mesures. Certaines sont déjà en vigueur, comme le bouclier tarifaire sur l'électricité, la ristourne sur le carburant ou encore la suppression de la redevance télévisée que, j'espère, nous voterons prochainement. Pour toutes ces raisons, mon avis est défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

...f d'intéressement, au même titre que les associations et les fondations mentionnées aux a) et b) du 1 des articles 200 et 238 bis du code général des impôts. Bref, simplifions la vie des petites entreprises ! J'ai essayé d'instituer ce dispositif dans une association dont j'étais le président et qui comptait dix salariés, et cela s'est révélé d'une difficulté extrême. Nous avions déjà adopté ces mesures en 2021. Je compte sur vous tous pour voter – pour une fois – cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Nury :

...te condition en exclut certains, notamment au sein des classes moyennes, que l'on ne peut qualifier de privilégiés. S'agissant du pouvoir d'achat, il conviendrait de s'adresser à tout le monde : ceux qui cotisent et acquittent des impôts ont le sentiment de n'être jamais écoutés, mais uniquement bons à payer pour les autres. Cessons donc de multiplier des critères qui rendent d'ailleurs de telles mesures inintelligibles !