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Interventions sur "mentale"

96 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadège Abomangoli :

Le combat pour la santé mentale des jeunes devrait être une priorité gouvernementale. Pourtant, vous ne faites rien – ou si peu – pour ces filles et ces garçons, ces jeunes majeurs en demande d'une oreille attentive, ou confrontés à des troubles psychiques toujours plus prégnants dans notre société. Pire, si ces enfants vivent en Seine-Saint-Denis, c'est un véritable parcours du combattant qui les attend pour identifier des pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Viry :

Depuis quelques heures, nous posons de nombreuses questions en lien avec la santé mentale des jeunes, évoquant le manque de professionnels ou l'insuffisante coordination des services d'intervention. Se dessine l'idée d'ériger la santé mentale des jeunes en grande cause nationale. Je forme le vœu que chacun y mette toute l'énergie nécessaire. J'ai été interpellé par un constat de la Cour des comptes : un jeune sur deux fait l'objet d'une prise en charge psychiatrique. La détresse psyc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

Nous avons été nombreux à vous alerter sur la dégradation inquiétante de la santé mentale des jeunes : les passages aux urgences pour gestes ou idées suicidaires et troubles de l'humeur chez les 11-17 ans ont augmenté, les enfants de 11 ans à 14 ans étant les plus touchés. Chez les 18-24 ans, le nombre de tentatives de suicide a doublé. L'accompagnement psychologique des jeunes – notamment en milieu scolaire – constitue l'angle mort de nos politiques de santé publique. Les médecins, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

...es pour gestes et idées suicidaires, troubles de l'humeur ou troubles anxieux a augmenté chez les jeunes de moins de 18 ans. En 2022, 24 % des lycéens déclarent avoir eu des pensées suicidaires. Enfin – et c'est le plus triste –, le suicide est la première cause de mortalité chez les moins de 35 ans. Ces constats illustrent un gouffre sanitaire et social : celui de la prise en charge de la santé mentale, particulièrement celle des plus jeunes. Préoccupations liées à leur avenir, crise économique et sociale, impact du confinement, éco-anxiété, amplification des phénomènes par les réseaux sociaux, tous ces facteurs créent troubles, angoisses et isolement. La santé mentale est le parent pauvre de notre système de santé : alors que les besoins dans ce domaine vont grandissant, la situation de la ps...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaud Gatel :

La dégradation de la santé mentale chez les plus jeunes est particulièrement inquiétante et touche tout à la fois les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Un lycéen sur dix déclare avoir déjà fait une tentative de suicide. Le phénomène est encore plus marqué chez les jeunes filles puisque 31 % d'entre elles déclarent avoir eu des pensées suicidaires au cours des douze derniers mois, contre 17 % des garçons. Cette dégrad...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Pradal :

Qu'il me soit permis, en préambule, de rendre hommage aux équipes de la fondation Lenval, notamment à celles de pédopsychiatrie. La similarité des questions et les réponses précises que vous y avez apportées reflètent à la fois un constat partagé quant à la dégradation de la santé mentale des jeunes, mais aussi le désarroi des adultes face à cette situation, car derrière les chiffres, il y a des jeunes femmes, des jeunes hommes et des enfants qui souffrent. Nous avons le devoir d'être des sentinelles et de repérer les signaux faibles de la dégradation de la santé mentale des jeunes. Comment mieux former et sensibiliser tous ceux, adultes ou non, qui sont au contact des jeunes et ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphanie Kochert :

Je souhaite vous alerter sur un sujet au croisement des politiques de santé et d'éducation : la santé mentale des enfants atteints de troubles du comportement. Comme le montrent plusieurs études, les jeunes vont mal : leur santé mentale se dégrade, des dépressions apparaissent de plus en plus tôt. Les passages aux urgences pour gestes et idées suicidaires et les consultations pour troubles anxieux et angoisse n'ont cessé de croître chez les enfants âgés de plus de 10 ans, en particulier quand ils sont at...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

Les études s'enchaînent, mettant en évidence une dégradation de la santé mentale des collégiens, des lycéens et des étudiants, notamment depuis la crise sanitaire liée au covid et particulièrement chez les jeunes filles. Les professionnels ne cessent de nous faire connaître leurs craintes. Or les manques sont criants, tant en matière de prévention que d'accompagnement. Il est urgent de se préoccuper de la santé mentale de notre jeunesse. Les constats sont connus et préciséme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoël Aviragnet :

La crise du covid a mis en lumière un sujet jusqu'alors trop souvent tabou dans notre société : la santé mentale des jeunes. Isolement, incertitudes quant au présent et perte de confiance dans l'avenir ont plongé de nombreux jeunes dans un état de détresse mentale. Les délais d'attente dans les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP) excèdent souvent plusieurs mois, quand ils n'atteignent pas une année. Notre pays n'est pas armé pour faire face à la situation. Certaines catégories de jeunes sont plus sus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

...if avec des paniques surjouées, comme lorsque le Premier ministre répète à tout bout de champ qu'un enseignant sur deux s'autocensure. Gabriel Attal aurait dû s'apercevoir que ce taux de 50 % est issu d'un sondage commandé par une pseudo-publication, Écran de veille, qui se trouve être un instrument au service de règlements de comptes entre pays du Golfe. Chacune des interventions gouvernementales – nous en avons eu l'illustration avec votre prédécesseure – est une publicité gratuite pour l'enseignement privé confessionnel, que le Président de la République et le Premier ministre connaissent bien mieux que l'école publique. Ceux-là mêmes reprennent en chœur le refrain du « c'était mieux avant », fantasmant une école d'autrefois qui n'a jamais existé. De quelle époque parlent-ils ? De cell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRoger Chudeau :

... « choc des savoirs » – à une opinion publique atterrée par les résultats de notre école, lesquels ont été révélés par l'enquête Pisa – Programme international pour le suivi des acquis des élèves – menée en 2022. Du reste, l'autonomie des EPLE ne paraît pas vous intéresser : 50 % d'entre eux n'ont même pas de projet d'établissement, ce qui ne semble pas vous émouvoir. Quant aux campagnes gouvernementales sur le harcèlement et la laïcité, chacun peut constater leur effet : l'affaire Samara et l'assassinat de Shemseddine démontrent tragiquement que des rodomontades ne suffisent point à reprendre la main sur une situation totalement dégradée par des décennies de laxisme complaisant. Votre sursaut d'autorité est une plaisanterie : « séjours de rupture » en internat, mention « fauteur de troubles » ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

...'harmonisation numérique, qui devait être une exception liée à la crise sanitaire, semble s'être institutionnalisée. Le rehaussement des notes par lots perdure et la tendance semble s'amplifier. La réforme du baccalauréat, qui visait à lui redonner de la valeur, risque malheureusement d'échouer à cet égard. Le collège souffre également. Récemment, il a fait les frais des expérimentations gouvernementales en matière éducative. En décembre 2023, Gabriel Attal annonçait la création de groupes de niveau – vocable qui semblait susciter votre perplexité, madame la ministre, et qu'il continue d'utiliser. En mars, un arrêté a finalement été pris, consacrant la création de groupes de besoins. Cette vision divergente au sein de l'exécutif a donc abouti à un compromis flou, présenté comme une marque de sou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenjamin Lucas-Lundy :

...ons, car – cela ne vous surprendra pas – nous considérons que les mots et les actes doivent être cohérents. Or il y a là une forme de dissonance cognitive, si je puis dire, d'autant que nous n'avons pas la même lecture que vous du bilan et de l'action actuelle du Gouvernement. Ma question est assez simple. Nous sommes tous et toutes d'accord pour soutenir que la politique de l'éducation est fondamentale ; c'est une des politiques les plus importantes de la nation. Il n'est pas normal que le Parlement ne puisse ni en débattre ni voter, que le Gouvernement prenne par décret des décisions comme celle relative aux groupes de niveau – peu importe que vous les appeliez désormais groupes de besoins – qui met fin au collège unique issu d'une décision prise il y a cinquante ans. Le collège unique repose ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Monnet :

Le rapport de notre collègue Marie-George Buffet, publié en décembre 2020, au nom de la commission d'enquête pour mesurer et prévenir les effets de la crise du covid-19 sur les enfants et la jeunesse nous alertait déjà sur la détérioration de la santé mentale des jeunes dans le cadre de la crise sanitaire. Si les conséquences psychiques ont été mesurées en augmentation dans la population générale, elles répondent à des problématiques bien plus spécifiques chez les jeunes. Il était ressorti de la commission d'enquête que la France ne comptait qu'un psychologue universitaire pour 30 000 étudiants et que le nombre de pédopsychiatres avait baissé de moiti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

... déplacements longs et fastidieux pour que leurs enfants bénéficient d'un accompagnement, ce qui entraîne un grave problème d'éviction des enfants : certains d'entre eux, qui en auraient pourtant besoin, ne s'y rendent plus. Où en est la stratégie dite d'ampleur promise par le Premier ministre ? Sera-t-elle vraiment déployée ? Grâce à quels moyens ? La création d'un secrétariat d'État à la santé mentale en fait-elle partie ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Tellier :

À la suite de la crise sanitaire, de nombreuses études relatives à la santé psychologique des jeunes ont été menées. Leur santé mentale s'est largement dégradée et la situation des jeunes filles est encore plus inquiétante. D'après une étude de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) publiée en février, le nombre d'hospitalisations pour des tentatives de suicide et des automutilations a augmenté chez les jeunes filles. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : l'augmentation atteint 63 % par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Froger :

Le baromètre de Santé publique France publié le 5 février, à l'occasion de la journée mondiale de prévention du suicide, confirme la grave dégradation de la santé mentale des jeunes adultes. Depuis 2014, la prévalence des pensées suicidaires chez les 18-24 ans a doublé. Entre 2017 et 2021, le nombre de tentatives de suicide déclarées dans cette même tranche d'âge a doublé également. L'ampleur de la propagation chez les jeunes de troubles tels que la phobie sociale, la dépression, la schizophrénie, les conduites addictives, voire, dans les cas les plus tragiques, l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Lenormand :

L'enquête Enclass publiée récemment révèle que 14 % des collégiens et 15 % des lycéens présenteraient un risque important de dépression. D'après les données de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour 2023, la maladie mentale et les troubles psychiques toucheraient près d'un cinquième de la population, soit environ 13 millions de Français. Au sortir de la crise du covid-19, ce phénomène se serait accentué, en particulier chez les jeunes puisqu'on estime qu'environ 15 % d'entre eux ont besoin d'un suivi ou de soins. Ce constat est encore plus alarmant dans les outre-mer, où la situation de la santé mentale des 18-25 a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Dans sa déclaration de politique générale, le Premier ministre assurait vouloir faire de la santé mentale des jeunes une grande cause de son action gouvernementale. Les problèmes de santé mentale ne sont pas anodins : comme vous le savez, ils peuvent avoir des conséquences désastreuses. En 2020, 7,4 % des 18-24 ans interrogés confiaient avoir eu des pensées suicidaires, ce qui constitue un chiffre considérable. Avec 9 000 décès par suicide chaque année, la France est l'un des pays les plus touchés d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Serva :

Alors que nous débattons de la santé mentale de notre jeunesse, je veux me faire l'écho de nos territoires ultramarins, où les moyens de prise en charge manquent souvent à l'appel, alors même que les besoins sont prégnants. En Guadeloupe, une étude menée sur 400 enfants âgés de 10 à 18 ans en octobre dernier par le CMPP Les Lucioles à Grand Camp, dans la commune des Abymes, a montré que 55 % des jeunes Guadeloupéens avaient des idées suicid...