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Interventions sur "médicale"

169 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Juvin :

L'amendement vise à compléter l'alinéa 4 par une phrase sur les montants de rémunération des médecins intérimaires, qui doivent être déterminés avec tact et mesure. La notion figure dans le code de déontologie médicale pour les honoraires, mais pas pour les salaires. Je précise que le montant maximal des rémunérations sera fixé annuellement, dans chaque département, par l'ARS, après avis consultatif des représentants des commissions médicales d'établissement des établissements de santé du département et des associations d'élus locaux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFreddy Sertin :

...pleinement en adaptant les effectifs aux organisations et en reconnaissant la pénibilité de leur métier. Dans l'attente de cette concertation, certaines ARS ont déjà déployé des dispositifs. Avez-vous des éléments à ce sujet ? Enfin, quelles sont les mesures pour une meilleure coopération entre établissements publics et privés s'agissant des urgences et de l'orientation, pour des prises en charge médicales et chirurgicales de proximité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVictor Catteau :

...spitaliers non concernés par le Ségur de la santé serait augmenté pour atteindre la moyenne européenne. Avec nous, des places supplémentaires seraient créées au sein des instituts de formation en soins infirmiers et des centres de formation d'aides-soignants. Avec nous, une gouvernance bicéphale associerait le directeur d'hôpital, pour les aspects administratifs, et un médecin, pour les questions médicales. Avec nous, les ARS seraient supprimées et la tutelle des hôpitaux à nouveau confiée aux préfets de région. Ces propositions, adoptées, permettraient de fournir à l'hôpital public des moyens pour être efficace, faire face à l'épidémie et au manque de reconnaissance des personnels, et traiter dignement les Français. Ce n'est pas parce que vous avez provoqué l'hémorragie de l'hôpital public que v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux :

L'accès aux soins est la question centrale posée à notre système de santé. L'hôpital est un grand corps malade mais le système de santé libéral ne se porte pas mieux. L'un des facteurs de la crise est la démographie médicale, qui induit une pénurie de soignants. L'hôpital accueillant 20 millions de personnes par an, il est toujours possible de trouver quelque chose qui ne fonctionne pas. Il faut s'extraire des cas particuliers au profit d'une approche générale comme dans votre rapport, monsieur le ministre. La conférence des parties prenantes doit être un point de départ, si j'ai bien compris, pour adopter un nouvea...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Delogu :

... hôpitaux de Marseille et grâce à un appel à témoignage sur les réseaux sociaux, j'ai recueilli la parole des soignants et des usagers. La situation est insupportable malgré le dévouement des soignants et leur travail formidable. Les moyens humains, financiers, matériels manquent. Suppression de lits, conditions de travail insoutenables, fermeture régulière de services d'urgences, désertification médicale, refus de réintégrer les soignants non vaccinés incompris alors que l'on manque de personnel... Voici trois questions simples tirées des témoignages reçus. Pourquoi payer tant d'impôts pour un service aussi lamentable ? Pourquoi imposer au secteur hospitalier d'être rentable ? Pourquoi les soignants ne peuvent-ils bénéficier de formations en interne qui leur permettraient d'améliorer leur pratiq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Warsmann :

...l engagé avec votre ministère ces dernières années. Face aux difficultés économiques et sociales, ainsi qu'à la perte d'environ 1 500 habitants par an, les Ardennais unissent leurs forces pour redynamiser le département. Ils ont reçu le soutien du Gouvernement par la signature, le 15 mars 2019, du pacte Ardennes. Dans ce cadre, nous multiplions les innovations en vue d'assurer la meilleure offre médicale à la population dans le contexte de démographie médicale que nous connaissons. L'une des solutions réside dans une formation complémentaire de deux ans dispensée à des IDE dans le but de leur permettre d'acquérir la compétence d'infirmiers en pratique avancée. Je soutiendrai toutes les modifications législatives et réglementaires en ce sens. Dans la région Grand Est, deux promotions d'IPA vienne...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

...n d'avoir réglé tous les problèmes. Les étudiants ne pouvant pas redoubler, certains d'entre eux, qui veulent vraiment faire des études de médecine, partent à l'étranger, en Espagne ou en Roumanie, où des formations en français leur sont proposées, tandis que l'hôpital s'efforce de recruter des médecins étrangers. Des mesures d'adaptation sont donc encore nécessaires. Les médecins de réanimation médicale de mon hôpital ont constaté que leurs effectifs n'augmentaient pas : après deux ans de crise covid, les effectifs issus du classement de l'internat sont passés de 95 postes en médecine intensive-réanimation (MIR) à 101, soit une création de 6 postes à l'échelon national, chiffre très faible au regard des 400 postes vacants alors qu'il faudrait doubler les effectifs de formation. Ma troisième que...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Bentz :

Il existe une autre urgence à régler : la désertification médicale, qui s'accentue chaque jour, en particulier dans la ruralité, qu'il s'agisse du service public de la santé ou de la médecine libérale, de la médecine de ville ou de village. La Haute-Marne, par exemple, compte l'un des taux de médecins par habitant les plus faibles de France, et elle subit le démantèlement de l'hôpital de Langres soutenu par le Gouvernement auquel vous appartenez. Les Français pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElie Califer :

Monsieur le ministre, c'est un ancien président de la Fédération hospitalière de la Guadeloupe qui vous parle. Que le système de soins soit défaillant, nous le disons tous. En Guadeloupe, cette question se pose avec une acuité désespérante. La démographie médicale et les ressources ont tendance à fuir le CHU. Ma question porte donc sur le financement structurel des hôpitaux outre-mer, singulièrement en Guadeloupe. Quelle est votre position concernant la revalorisation des coefficients géographiques, qui permettrait de compenser nos handicaps structurels et de donner aux urgences les moyens de fonctionner, d'accueillir et de sauver des vies ?