Ce site présente les travaux des députés de la précédente législature.
NosDéputés.fr reviendra d'ici quelques mois avec une nouvelle version pour les députés élus en 2024.

Interventions sur "médicale"

169 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Hignet :

Nous souhaitons libérer du temps médical en levant l'obligation de caution médicale pour les absences au travail non rémunérées. En d'autres termes, il s'agit de lever l'obligation pour le salarié de présenter un certificat médical si son enfant est malade au profit d'une simple attestation sur l'honneur. Cela a été dit à plusieurs reprises au cours de l'examen de cette proposition de loi : nous manquons de médecins. Nous devons donc faire en sorte de leur libérer du temps médic...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Frappé :

Le présent amendement a pour objet de créer un infirmier référent, afin de permettre un parfait suivi médical des patients en améliorant la coordination médecin-infirmier. L'idée est de diminuer la charge de travail pesant sur le médecin traitant en favorisant la coordination médicale entre les deux. Le dispositif existe déjà en pratique, mais n'est pas encore officialisé.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

Cet amendement de suppression a pour objet d'éviter de perdre les forces médicales en présence. Nous l'avons rappelé, la coercition n'est pas la bonne méthode. L'obligation de prendre des gardes ne l'est pas non plus : cela dépend de la composition des territoires, de l'âge des médecins. Ne décourageons pas les professionnels qui poursuivent leur carrière à un âge avancé en les obligeant à prendre des gardes ! Faisons aussi attention aux centres de lutte contre le cancer, qui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Vous l'avez évoqué, monsieur le ministre, l'obligation de garde a été supprimée il y a vingt ans. La permanence des soins est un sujet majeur pour la prise en charge, et il faut l'envisager en regardant dans les miroirs objectifs de la médecine de ville et de la médecine hospitalière. Lorsque la permanence des soins n'est plus assurée, les patients appellent le 15, et c'est alors la régulation médicale qui intervient, le cas échéant en envoyant le Samu. Vous dites qu'il ne faut pas obliger les médecins à faire des gardes. Toutefois, vous connaissez comme moi les chiffres : celles et ceux qui participent à la permanence des soins sont peu nombreux. Or je ne voudrais pas revivre ce que j'ai vécu un 31 décembre dans mon département : une réquisition est tombée, parce que les acteurs n'avaient pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHadrien Clouet :

... Rétablir la permanence des soins, c'est s'assurer que les personnes qui ont besoin d'une réponse immédiate à une pathologie pourront être prises en charge par des professionnels de santé et n'auront pas à se diriger vers les urgences. Cela réorganise l'ensemble du circuit des soins, pour le mieux, me semble-t-il. La troisième raison, c'est que la permanence des soins permet d'éviter une attente médicale aux conséquences délétères : quand une personne renonce à un soin ou le reporte de quelques jours, cela coûte plus cher car sa situation s'aggrave, avec des pathologies qui se développent, etc. Il s'agit, d'une part, de soulager les soignants ; d'autre part, de soulager les urgences ; enfin, de mieux accompagner médicalement et de mieux soigner les personnes. C'est un amendement gagnant sur tous...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Jourdan :

Nous demandons un rapport examinant les options envisageables concernant les possibilités de prescription pour les médecins exerçant dans le cadre de la médecine préventive, dans un contexte de démographie médicale difficile.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTimothée Houssin :

...ences de courte durée au travail non rémunérées. Le sujet avait été abordé et soutenu par plusieurs groupes différents en commission où des points intéressants ont été soulevés, notamment vis-à-vis des employeurs, et M. le rapporteur nous a invités à y travailler. Je pense que le sujet mérite un rapport. Des mesures coercitives ont été repoussées de peu durant nos débats. Au vu de la démographie médicale et du vieillissement de la population, il faudra impérativement trouver des solutions pour décharger les médecins des tâches les moins primordiales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAstrid Panosyan-Bouvet :

...France métropolitaine, où il est devenu difficile, voire impossible, pour plus de la moitié des habitants, de se faire soigner près de chez soi, faute de médecins. En dix ans, cette région a perdu près de 3 800 médecins libéraux, dont 1 800 généralistes, mais aussi 28 % de ses dermatologues et 26 % de ses gynécologues. Fait également alarmant, en raison de la pyramide des âges de ces professions médicales, dans la même région, un médecin sur deux a plus de 60 ans et un sur quatre plus de 65 ans. L'article 5 permet ainsi de lutter contre les déserts médicaux, en incitant les jeunes médecins à s'installer dans les zones sous-dotées : grâce à l'ouverture du contrat d'engagement de service public, les étudiants en médecine se verront accorder une allocation mensuelle, en contrepartie d'un engagement...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Je voudrais saluer l'ouverture d'esprit du rapporteur, d'ailleurs suivi par le Gouvernement, pour faire aboutir cet amendement que nous défendons. De quoi s'agit-il ? Nous voulons démocratiser l'accès aux études médicales. Le constat est le suivant : de nombreux jeunes qui, dans l'idéal, voudraient se tourner vers des études de médecine, se disent finalement que ce n'est pas pour eux, car leur famille n'aura pas les moyens nécessaires pour accompagner leur vie étudiante durant de longues années. Le contrat d'engagement de service public vise donc à permettre à des jeunes d'origine sociale modeste, habitant en pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

...ombre de contrats qui seront signés au cours des années à venir. Avez-vous fait des projections ? Quoi qu'il en soit, la mesure risque d'avoir une portée limitée si elle ne s'accompagne pas d'une augmentation du nombre de places au concours et de médecins formés dans les prochaines années. Nous devons donc réfléchir à la façon d'augmenter sensiblement le nombre d'étudiants formés aux professions médicales. La suppression du numerus clausus, qui est loin d'avoir tout réglé, aurait même pu ne rien régler et n'être qu'une mesure symbolique : la légère progression du nombre d'étudiants constatée n'est pas suffisante. C'est pourquoi je me permets de vous interpeller en cette occasion car les deux sujets vont de pair. Hadrien Clouet est revenu sur un autre point que j'avais moi-même abordé : il serait...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

...les cabinets médicaux, et de mobiliser des maîtres de stage en nombre suffisant pour former les étudiants. Il me semble en tout cas important de donner la priorité aux besoins locaux : la France, qui est constituée aussi bien de territoires de plaine que de métropoles ou de régions montagneuses, n'est pas homogène. Nous avons été plusieurs à souligner que le meilleur moyen d'accroître la densité médicale consiste à former des jeunes issus des territoires concernés afin qu'ils s'y installent à l'issue de leurs études. J'estime donc que mon amendement est un amendement de bon sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérémie Patrier-Leitus :

Déposé par notre collègue Lionel Vuibert et cosigné par plusieurs députés de la majorité, il vise à démythifier les formations médicales, trop souvent considérées comme inaccessibles par beaucoup d'élèves et d'étudiants, et à les rendre attractives dès le plus jeune âge, notamment en zone rurale. Repérer les futurs professionnels de santé dès l'entrée au collège permettrait d'identifier et de cultiver les talents et les intérêts précoces des enfants pour les sciences, la biologie ou la médecine. Une telle ambition peut se concrét...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

...r, en somme, un choc de simplification pour que tout médecin généraliste qui a envie d'œuvrer pour son territoire, d'accueillir des internes dans des bonnes conditions, puisse le faire sans trop de bureaucratie, de paperasserie. L'objectif est de donner envie aux jeunes médecins de travailler dans ces territoires, et à terme, je l'espère, de s'associer avec leurs maîtres de stage dans des maisons médicales, par exemple. La simplification permettrait d'accroître le nombre de maîtres de stage, car je ne sais pas si certains d'entre vous ont déjà rempli un dossier pour devenir maître de stage, mais c'est une tâche particulièrement lourde, presque autant que remplir un dossier de demande de financement auprès du Fonds européen de développement régional (Feder).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Rousset :

Cet amendement vise à expérimenter la création, dans les lycées et les territoires ruraux très touchés par le manque de professionnels de santé, d'une option santé afin d'inciter leurs élèves à entreprendre des études médicales et paramédicales. L'orientation vers les études de santé est un des axes de réponse aux problèmes que pose la démographie médicale. Ce sont les étudiants issus de la ruralité qui sont le plus susceptibles de retourner chez eux. De nombreux pays, comme le Canada, l'Australie ou la Norvège, ont axé leur politique de formation médicale autour de cet objectif de diversification territoriale. Ils on...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

...nté. Philippe Vigier le disait, il faut donner une impulsion forte au niveau national, comme on l'a fait au sortir de la guerre pour les instituteurs. On s'est mis d'accord sur une expérimentation dans trois académies, qui repose sur une idée toute simple, répondant à la préoccupation qu'exprimait Damien Maudet : c'est dès le lycée qu'il faut permettre à des jeunes de se projeter dans la carrière médicale et donc, pour y accéder, dans les études médicales. C'est comme ça qu'on y arrivera. Je vous invite à voter à l'unanimité cette mesure de justice sociale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYannick Neuder :

... permettant de passer en deuxième année de médecine. Sensibiliser davantage les jeunes aux études de santé dès le lycée est une bonne idée, mais attention à ne pas susciter des vocations qui seraient ensuite déçues. Comme cela a été dit, les vocations ne sont pas mortes, tant s'en faut : j'en veux pour preuve les statistiques de Parcoursup, qui montrent bien que l'orientation vers les professions médicales et paramédicales reste la plus demandée. Seulement, sans augmentation du numerus apertus et du nombre d'étudiants en deuxième année – quel que soit le mode de sélection d'ailleurs, même si, à terme, il faudra remplacer le concours par un examen – nous ferons des déçus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Sansu :

Ensuite, comment comptez-vous vous assurer que les lycéens en bac général ayant suivi l'option santé ne prendront pas toutes les places des élèves en bac technologique sciences et technologies de la santé et du social (ST2S) dans les formations sanitaires, sociales et paramédicales auxquelles ils peuvent prétendre ? Il reste des sujets à étudier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMaxime Laisney :

...84 % de ceux qui présentaient une fracture du col du fémur étaient opérés dans les temps, c'est-à-dire au plus tard quarante-huit heures après le traumatisme ; en 2021, ce chiffre était tombé à 43 %. Aux GHT, nous préférons donc les CHU, les centres hospitaliers universitaires. Hier, un modeste amendement de régulation a été rejeté dans cet hémicycle. Or, afin de lutter contre la désertification médicale, il convient de former les médecins localement : lorsqu'ils ont passé à un endroit leurs dix années d'études, ils s'y sont enracinés et tendent à y rester. Pour améliorer l'offre de soins à la fois en milieu hospitalier et en ville, il faut donc, je le répète, moins de GHT et plus de CHU !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Valletoux, rapporteur de la commission des affaires sociales :

...d'anticipation qu'à la vision malthusienne et conservatrice longtemps partagée par de nombreux gouvernements et par de nombreux acteurs représentatifs de la profession. Au-delà des causes, sur lesquelles on pourrait disserter longtemps mais qui ne sont pas le sujet ce soir, cette crise menace l'un des ciments de notre pacte républicain : la promesse d'un égal accès pour tous à une prise en charge médicale qui allie la proximité, la qualité et la gradation des soins en fonction des besoins, tout cela dans un système universel qui doit assurer la protection de chacun. La proposition de loi que j'ai l'honneur de rapporter devant vous procède de convictions que nous sommes nombreux, je le sais, à partager sur ces bancs. C'est la conviction qu'il est temps de faire davantage confiance aux acteurs de t...