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...s des comptes bancaires inactifs. Nous vous appelons donc à soutenir plus fortement les associations. Il faut également encourager le bénévolat, qui perd de son attrait. Nous sommes en phase avec la proposition de M. Minot, qui parlait, pour valoriser l'engagement bénévole, de la validation d'un trimestre de retraite sur la base d'un certain nombre d'années d'engagement. Le SNU a mobilisé 32 000 jeunes. On est encore loin de l'objectif de 50 000. Nous nous interrogeons quant aux moyens consacrés au service national universel : ils semblent disproportionnés au regard du peu d'engouement qu'il suscite – car le dispositif ne convainc ni les lycéens ni les armées. Il peine aussi, malheureusement, à atteindre son objectif en matière de diversité sociale et culturelle : les premières évaluations mon...
Le SNU est une très bonne chose. Un centre SNU accueille environ 200 volontaires et une trentaine de tuteurs. En 2021, 18 000 jeunes ont effectué un SNU et 17 000 ont participé au séjour de juin 2022. Pendant leur séjour, les volontaires font le lever des couleurs et chantent l'hymne national ; ils participent aux tâches quotidiennes et à l'organisation des activités ; ils sont également dotés d'un uniforme. Le SNU se distingue bien d'un service militaire, puisqu'il n'y a aucun maniement d'arme. Nous avons là un embryon de s...
Le SNU bénéficie déjà d'une enveloppe complémentaire de 30 millions d'euros dans le PLF, afin d'accompagner la montée en charge du dispositif. Ces crédits devront permettre de rémunérer les encadrants et de prendre en charge le transport, l'hébergement, les tenues et les activités proposées aux jeunes pendant leur séjour de cohésion. Le Gouvernement espère passer de 32 000 jeunes accueillis en 2022 à 64 000 en 2023. Il sera temps de faire un bilan l'année prochaine et d'augmenter la dotation le cas échéant. Avis défavorable, ainsi que pour les amendements de repli II-AC327 et II-AC335.
Nous souhaitons créer, au sein de la mission Sport, jeunesse et vie associative, un nouveau programme Favoriser l'apprentissage des jeunes que nous doterions de 20 millions d'euros ponctionnés sur l'enveloppe prévue pour les Jeux olympiques. En effet, dans de nombreux secteurs d'activité tels que l'hôtellerie, la restauration, l'industrie ou les services à la personne, les entreprises peinent à recruter. Pour inciter les jeunes découragés par...
.... Chudeau. Les montants que nous y consacrons dépassent largement 200 à 300 euros par apprenti : nous versons en réalité entre 4 000 et 8 000 euros d'aides aux entreprises pour l'embauche d'un apprenti. Cependant, ce n'est pas au niveau associatif que les choses se passent, mais au niveau des entreprises. Aussi les dépenses liées à l'apprentissage sont-elles inscrites non sur la mission Sport, jeunesse et vie associative, mais sur la mission Travail et emploi.
...création de nouveaux logements étudiants à destination des plus précaires. Sur les 60 000 logements promis en 2017 par le Président de la République alors en campagne électorale, un quart seulement a été construit, alors que trois étudiants sur quatre rencontrent des difficultés pour se loger. Aussi convient-il d'abonder de 15 millions d'euros les crédits de l'action 02 Actions en faveur de la jeunesse et de l'éducation populaire du programme 163 Jeunesse et vie associative, en diminuant les crédits de l'action 01 Société de livraison des ouvrages olympiques et paralympiques du programme 350 Jeux olympiques et paralympiques 2 024.
Le SNU monte en puissance. Parmi les 32 000 participants cette année, il semble que les Franciliens étaient sous-représentés, de même que les jeunes issus des QPV, les élèves de la voie professionnelle ou encore les habitants de zone rurale. Un grand nombre d'engagés viennent de familles plutôt aisées et ont un parent qui a déjà travaillé pour l'une des armées. Quelles actions permettront de renforcer la mixité parmi les effectifs, portés à 64 000 l'an prochain ?
En 2021, 100 000 personnes ont bénéficié du plan « 1 jeune, 1 mentor » ; 27 millions d'euros ont été distribués aux associations lauréates des appels à projets. L'objectif est de doubler le nombre de bénéficiaires. Comment comptez-vous l'atteindre à budget constant ? En effet, les crédits destinés à cette sous-action du programme 163 stagnent en 2023.
Cet amendement d'appel vise à alerter le Gouvernement sur les limites du plan « 1 jeune, 1 mentor » visant à accompagner les jeunes issus de milieux populaires. Ses objectifs sont trop vagues, son public cible est mal identifié et son coût est trop élevé. Pour le moment, ce dispositif semble surtout s'adresser aux étudiants : selon le rapport d'activité 2021, 41 % des jeunes ayant bénéficié du soutien d'un mentor poursuivent des études supérieures. Il faut donc que les mentors aien...
Les doutes subsistent quant à la capacité de financer la généralisation du SNU à l'ensemble d'une classe d'âge, soit 800 000 jeunes par an. D'après la Cour des comptes, il faudrait trouver 3,4 milliards d'euros. Elle fait état d'une sous-évaluation importante du coût du séjour de cohésion ; elle déplore que « l'incertitude sur le coût du dispositif et son financement nourrisse les craintes d'un effet d'éviction sur d'autres dépenses publiques. » La Cour souligne aussi qu'une généralisation entraînera des difficultés en matiè...
Les jeunes ont véritablement besoin d'être accompagnés. L'engagement du mentor est personnel et s'inscrit dans la durée, puisqu'il dure plusieurs mois. C'est justement la présence d'un mentor, ou d'un parrain, qui manquait dans le précédent dispositif de la garantie jeunes. À ce jour, 85 000 jeunes ont bénéficié de cet accompagnement, ce qui représente 12 % ou 13 % des jeunes des quartiers populaires. Il ...
...s de psychologues de l'éducation nationale (PsyEN) – les anciens conseillers d'orientation psychologues (COP) –, ils dénoncent tous le manque de moyens disponibles pour orienter les élèves et les accompagner, même au-delà du lycée. Il convient donc de récupérer l'argent inutilement dépensé dans ce plan de mentorat et de le reporter sur un vrai dispositif d'accompagnement et d'orientation de notre jeunesse.
Le SNU a pris forme en 2019 avec pour objectif d'accueillir, en 2026, une classe d'âge. Nous sommes loin du compte : 32 416 jeunes ont intégré le SNU en 2022 et 40 000 demandes d'accès n'ont pu être satisfaites. Les 140 millions d'euros alloués pour 2023 devraient permettre d'accueillir 64 000 jeunes. Quels moyens pourrez-vous déployer pour parvenir à généraliser le dispositif en 2026 ?
L'accueil de 32 000 volontaires en 2022 marque une forte progression par rapport à 2021. En théorie, le SNU devrait être accessible à tous les jeunes âgés de 15 à 17 ans l'an prochain puisque le nombre de places ne sera plus limité et qu'un séjour de cohésion supplémentaire devrait être organisé. Quelles sont les actions que vous envisagez pour susciter davantage d'intérêt tout en garantissant une place à chaque volontaire ? Sera-t-il aisé de trouver une mission d'intérêt général adaptée aux attentes de chaque jeune ?
...s et d'anticiper la diminution de l'enneigement dans les stations de ski du fait du réchauffement climatique. De même, je suis consciente que le tourisme de sports d'hiver représente une filière économique importante. Comme vous, je souhaite l'orienter vers des activités plus respectueuses de l'environnement. Cependant, je ne pense pas qu'un tel programme trouve sa place dans la mission Sport, jeunesse et vie associative. Il relèverait plutôt de la mission Écologie, développement et mobilité durables, qui abrite le programme 380 Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires. Avis défavorable.
...t technologiques (Opecst) a eu la chance d'auditionner les professionnels de ce secteur : ils nous ont dit que MaPrimeRénov' n'avait pas permis une réelle relance de la filière mais que les dépenses publiques étaient un bon levier pour cette politique publique. Cela concerne évidemment d'abord la rénovation des écoles, mais celle de tous les bâtiments entrant dans le champ de la mission Sport, jeunesse et vie associative serait aussi de nature à dynamiser la campagne sur la sobriété.
...icats d'économie d'énergie ainsi qu'une certaine souplesse concernant l'obligation de vidange, dont la fréquence passe d'un à deux ans – cette opération consomme non seulement de l'eau, mais également beaucoup d'énergie pour réchauffer les piscines. Si je comprends donc l'objectif de votre amendement, qui m'a fait découvrir l'importance de cette question, je ne pense pas que la mission Sport, jeunesse et vie associative ait vocation à contenir un tel programme. Avis défavorable.
...tions sportives ne disposent pas tous de moyens de transport collectif, tant s'en faut, et ne sont pas non plus installés à proximité d'infrastructures de transport en commun. L'amendement vise à disposer d'éléments factuels sur l'impact environnemental de ces déplacements afin d'envisager les mesures qu'il importe de prendre pour le limiter. Nous proposons de confier à l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire la rédaction d'un rapport sur les mobilités liées à la pratique sportive.
L'Injep conduit déjà de nombreuses études concernant la jeunesse, l'éducation populaire, la vie associative et le sport. Il est doté de 950 000 euros à cet effet. Une étude comme celle que vous proposez pourrait être financée avec les ressources dont il dispose. Si je partage donc l'objectif, j'émets néanmoins un avis défavorable.
Cet amendement vise à abonder de 50 millions d'euros supplémentaires le programme Jeunesse et vie associative. Ces fonds seraient destinés aux petites associations : nombre d'entre elles sont passées au travers des mécanismes mis en place depuis le début de la crise. Les petites associations constituent le premier niveau du tissu associatif : il faut y faire très attention.