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...s décennies de duplicité et d'amnésie coupable de la communauté internationale sur la question palestinienne. M. Bourlanges l'a dit tout à l'heure : quelle erreur de croire qu'un tel oubli pourrait effacer l'aspiration d'un peuple à vivre libre ! Sur nous tous pèse désormais la responsabilité d'imposer une voie politique, qui, aussi étroite soit-elle, reste la seule possible pour que les peuples israélien et palestinien puissent coexister en paix et en sécurité. À l'heure où nous n'avons jamais été aussi proches d'un conflit généralisé, qui emporterait toute la région en mettant directement aux prises l'Iran, Israël et les États-Unis ; à l'heure où les autorités iraniennes excitent la colère des populations et téléguident des mouvements terroristes contre l'État hébreu et ses alliés, nous demandon...
...ous, au-delà des clivages partisans, ce sont la lutte contre le terrorisme et la construction effective du processus de paix. Cela nous astreint à faire preuve de mesure, à choisir les mots que nous employons, à caractériser les faits. Le 7 octobre dernier, une attaque terroriste sans précédent a conduit à l'assassinat de plus de 1 400 personnes en Israël ; elles n'avaient pour défaut que d'être israéliennes. C'est cela qu'il faut dire avec clarté : c'est cette inacceptable réalité qu'il nous faut nommer pour ensuite pouvoir la combattre. Ce 7 octobre, le Hamas, organisation terroriste, a perpétré un attentat de masse, qui produira immanquablement une déflagration dans le monde entier. La question qui nous est posée, à nous qui sommes issus d'une grande démocratie, est la suivante : une démocratie...
...hés par des attentats terroristes : la réponse doit être à la hauteur des exigences de la situation ; elle doit être proportionnée, conforme au droit international et humanitaire. Nous savons, parce que nous en avons – comme d'autres – fait l'expérience, que ni la rage ni l'aveuglement ne peuvent construire des réponses adaptées. Nous savons aussi que le droit à la sécurité, pour Israël, pour les Israéliennes et pour les Israéliens, sera, quoi que veuillent certains, conditionné à la reconnaissance effective de l'État de Palestine. Nous savons depuis trop longtemps que le chemin de la paix, espéré par toutes celles et tous ceux qui regardent la situation au Proche-Orient de manière responsable, dépend de la capacité à construire une réponse à l'urgence de la situation palestinienne. Nous savons que...
La France a un rôle majeur à jouer à l'échelle internationale. Nous devons retrouver notre capacité à accompagner fermement notre allié qu'est l'État israélien, tout en disant, avec tout autant de force et de clarté, que la sécurité du monde passe par la capacité du concert des Nations unies à construire le chemin de la paix, qui est plus difficile, plus exigeant et sans doute plus long que celui des postures et des caricatures utilisées par certains. Le dire, c'est se battre pour faire en sorte que, dans un monde si tourmenté, la désescalade soit au cœ...
Nous le disons sans ciller : le monde ne sera pas en paix tant que la vie d'un Israélien sera en danger et tant que demeurera en vie le dernier des terroristes islamistes. Nous le disons non moins clairement : toutes les mesures qui permettent d'aider et d'épargner les civils et les journalistes à Gaza doivent être prises ,
...e de bien des luttes armées. Malheureusement, pour une organisation terroriste islamiste, le Hamas, sans doute soutenue par des régimes guidés par la haine d'Israël, cette promesse d'apaisement était insupportable. Le 7 octobre dernier, cette terre du Proche-Orient, celle d'Israël, a une nouvelle fois été baignée par le sang de plusieurs centaines d'innocents – bébés, femmes, hommes et vieillard israéliens, et trente de nos compatriotes. Depuis plus d'un demi-siècle et les atrocités de la Shoah, le peuple juif n'avait pas connu un tel massacre. S'il appartiendra aux instances internationales compétentes de dire si ces atrocités sont des crimes contre l'humanité, il est certain que ces attaques sont un crime contre les hommes et contre la paix, et, pour cela, elles devaient être condamnées sans rés...
...ficier un jour d'un vrai État. Que l'offensive terrestre qui se prépare peut durablement affaiblir le Hamas terroriste – et c'est heureux –, mais ne résoudra sans doute pas le conflit politique entre Israël et la Palestine. Que le déplacement de populations vers le Sinaï ou le Néguev ne fera qu'attiser la haine des populations concernées et déstabilisera l'Égypte, voire la Jordanie. Que le peuple israélien et le peuple palestinien méritent considération et respect, et que la solution politique des deux États dans des frontières reconnues apparaît comme un objectif certes ambitieux, mais incontournable pour apaiser cette si belle région. Cette solution, que la diplomatie française doit continuer à défendre, n'était pas inexistante dans le débat politique en Israël. L'ancien Premier ministre intérim...
Sans doute faut-il encore une fois le clamer haut et fort ici, à la tribune de l'Assemblée nationale : oui, nous condamnons, sans ambiguïté et sans équivoque, le Hamas et ses effroyables actes terroristes commis à l'encontre d'Israël et des civils israéliens.
Oui, nous exprimons avec force et détermination notre soutien et notre solidarité envers l'État d'Israël et le peuple israélien, attaqués par la barbarie islamiste. Oui, nous soutenons Israël dans ses efforts pour se défendre et pour défendre son peuple contre le Hamas et ses atrocités, dans le respect du droit international et, en premier lieu, du droit humanitaire international. En tant qu'alliés et amis d'Israël, nous réaffirmons notre attachement à Israël et à son droit à exister dans la sécurité et dans la paix.
...Hamas, mouvement terroriste islamiste, a commis le 7 octobre le massacre du plus grand nombre de Juifs depuis la seconde guerre mondiale. Nous n'oublierons pas le camp militaire de Shura, d'ordinaire simple base logistique, reconvertie depuis en centre d'identification des 1 400 corps suppliciés des victimes de la barbarie islamiste. Nous n'oublierons pas le kibboutz de Kfar Aza, où des paysans israéliens tissaient des liens de coopération économique avec les gazaouis, parce qu'ils croyaient en la paix. Nous n'oublierons jamais Kfar Aza, où le Hamas est entré du côté où les adolescents coulaient des jours paisibles pour les tuer, ainsi que leurs parents, leurs plus jeunes frères et sœurs, leurs grands-parents, les massacrant, violant les femmes, décapitant les bébés, calcinant tous les corps, inc...
Nous n'oublierons jamais aucune des 1 400 victimes, notamment les 30 Français. Chers collègues, nous n'oublierons rien de ce que nous avons vu et entendu ; encore moins l'odeur âcre de la mort qui régnait partout où les terroristes du Hamas avaient semé la désolation dans leur folie meurtrière d'une cruauté impensable. Non, nous n'oublierons rien ! Nous n'oublions pas non plus qu'Israël et les Israéliens sont les premières victimes de ce drame : ce qui s'est passé le 7 octobre en Israël est un immense pogrom comme nous pensions ne jamais en revivre. Nous n'oublions pas qu'Israël utilise les armes pour protéger les civils israéliens alors que le Hamas utilise les civils palestiniens pour protéger ses armes. Cela fait une grande différence !
Nous n'oublions pas qu'il s'agit d'une nouvelle offensive perpétrée par les intégristes fondamentalistes islamistes contre les principes et les valeurs de nos démocraties. Israël n'est pas seul visé, c'est la démocratie en son cœur qui l'est – nous le voyons en France, hélas ! Nous n'oublions pas que la paix doit être l'objectif inlassablement poursuivi, car les Palestiniens et les Israéliens ont le droit de vivre en sécurité dans deux États voisins et pacifiés, mais nous n'oublions pas non plus que cette paix ne sera possible que lorsque le Moyen-Orient aura été expurgé des terroristes.