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Interventions sur "inflation"

477 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Hai :

Non, ce texte n'exclut aucun territoire de la République : les dispositifs s'adressent à tous les Français. Au-delà des 20 milliards d'euros que coûtent ces mesures, la charge de la dette sera révisée de 12 milliards d'euros, du fait de l'indexation des emprunts publics sur l'inflation et de la remontée des taux d'intérêt. Nous voici confrontés à la réalité du coût de la dette, loin des discours irresponsables selon lesquels il est possible de s'endetter indéfiniment, sans que cela ne nous coûte rien. À ceux qui le pensent, je rappelle que la charge prévisionnelle de la dette pour l'année 2022 dépasse 50 milliards d'euros, soit presque autant que le budget de l'Éducation nation...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

...rs du macronisme que les Français paient tous les jours. Mais il faut d'abord rectifier les erreurs et dénoncer les mensonges du Gouvernement. Monsieur le ministre de l'économie, vous n'aviez pas de mots assez grandiloquents pour expliquer les réussites imaginaires d'Emmanuel Macron – ou les vôtres, on ne savait plus très bien. Alors que Marine Le Pen avait analysé dès l'été 2021 que la flambée inflationniste serait, hélas ! durable, vous avez cru qu'elle serait passagère. Alors que nous savions que l'économie française était très fragile, vous avez affirmé jusqu'en janvier 2022 : « L'économie française tourne à plein régime et elle a une capacité de réaction forte. » Sur le fondement de ces illusions, vous avez proposé un budget 2022 que, pour la première fois, le Haut Conseil des finances publ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

Monsieur le ministre, chers collègues de la majorité, alors que la question du pouvoir d'achat est au cœur de nos échanges depuis le début de la législature, vous avez une curieuse manière d'aborder le débat. À vous écouter, vous seriez irréprochables. Ainsi, monsieur Le Maire, vous répétez que « nous avons le taux d'inflation le plus bas de la zone euro » et que la France a fait « plus qu'aucun autre pays européen ». Mais à quoi servent au juste ces trophées dont vous vous targuez ? Les chiffres que vous brandissez ne changent rien à la réalité sociale dont les députés de la NUPES et les syndicats, associations et travailleurs sociaux – dont je fais également partie – témoignent chaque jour depuis des mois. Le bilan...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarianne Maximi :

...endiquez n'est que pur mensonge. Vous prétendez augmenter les salaires, mais vous ne proposez que des primes, aléatoires pour ceux qui travaillent et exonérées d'impôts pour les patrons. La plupart des Français ne les toucheront même pas. Comment osez-vous parler de revalorisation des minima sociaux et du point d'indice de la fonction publique lorsque vos coups de pouce ne compensent même pas l'inflation, de sorte que les gens vont continuer à s'appauvrir ? Vous annoncez 20 milliards d'euros de mesures en faveur du pouvoir d'achat. Ce faisant, vous prétendez consentir un effort budgétaire sans précédent. Mais, sur ces 20 milliards, il y a 6 milliards de cadeaux fiscaux, entre la prime exonérée d'impôt et les baisses de cotisations, quand les plus précaires devront se contenter de seulement 50 mi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

... dépenses du budget général est liée à des mesures en faveur du pouvoir d'achat qui, hélas ! ne rempliront pas leur rôle, mesures qui se caractérisent par de trop nombreuses disparités pour être acceptées par les Françaises et les Français. De fait, elles ne ciblent pas les salariés les plus modestes, ceux qui vivent du SMIC, qui sont à temps partiel, bref : ceux qui sont les plus pénalisés par l'inflation actuelle. Vous nous avez habitués par le passé à prendre des décisions en laissant des trous dans la raquette ; je pense notamment au Ségur de la santé. Le projet de loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat bat en brèche les équilibres déjà trop fragiles de notre République sociale. Vous faites le choix des premiers de cordée contre les premiers de corvée. Or, souven...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

L'article liminaire du PLFR aborde les soldes. Nous le savons bien, la situation économique actuelle est extrêmement incertaine : l'inflation importée est considérable et le ralentissement de la croissance pointe le bout de son nez. Chacun mesure toute la complexité de la situation. Ce PLFR étant la traduction des mesures prises en faveur du pouvoir d'achat et de l'augmentation des charges de la dette, il en résulte l'ouverture d'une cinquantaine de milliards d'euros de crédits. Ces montants particulièrement importants sont financés p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

L'amendement vise à indexer sur l'inflation le barème de l'impôt sur le revenu. En effet, ce barème n'a été rehaussé que de 1,4 % le 1er janvier 2022, alors que l'inflation est actuellement de plus de 5 % et qu'elle s'établira probablement à 7 % à la fin de l'année. L'inflation a déjà été prise en compte par la revalorisation anticipée des pensions de retraite à hauteur de 4 % au 1er juillet 2022 et par la révision du point d'indice de la...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Ma collègue Véronique Louwagie l'a très bien dit, avec la réforme du prélèvement de l'impôt décidée il y a quelques années, il est désormais possible d'ajuster les barèmes par rapport à l'évolution de l'inflation. Nous vous invitons, toutes et tous, à adopter cet amendement qui permet de coller à la réalité économique du quotidien des Françaises et des Français. C'est pour améliorer ce quotidien que les députés Les Républicains ont bataillé sur la question de la demi-part des veuves. Vous pouvez le regretter, monsieur le ministre, mais cette bataille fut celle de la majorité des députés du groupe. J'aj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Je suis surpris par ces amendements. En effet, le taux d'indexation sur l'inflation prévu par ce projet de loi correspond logiquement aux revenus perçus en 2021. Il est donc fondé sur l'inflation de 2021. Le taux d'indexation sur l'inflation de cette année sera voté dans le cadre du projet de loi de finances pour 2023. Il s'établira probablement autour de 5 % ou 6 % et sera appliqué aux revenus perçus en 2022. Nous serons vigilants lors de la discussion du prochain projet de loi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

L'article liminaire révèle si ce n'est les incertitudes tout du moins les contradictions de ce projet de loi de finances rectificative. En effet, vous donnez l'impression de courir trois lièvres à la fois, au risque de n'en attraper aucun. Notre pays se trouve au bord du gouffre social avec un retard de pouvoir d'achat considérable et une menace d'explosion à cause du dérapage de l'inflation ; notre pays est au bord du gouffre financier avec une dette et des déficits qui augmentent ; enfin, notre pays ne prépare pas l'avenir à cause d'un sous-investissement et de difficultés considérables pour les services publics. Réduire les déficits comme vous le voulez le faire – bien que vous envoyiez à la Commission européenne des chiffres soit inatteignables compte tenu de vos promesses, soit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNathalie Bassire :

...a loi de finances pour 2013 a abaissé le plafond de l'avantage procuré par le quotient familial. Cet amendement permet de revenir aux plafonds antérieurs. La hausse qu'il permet est conséquente : les plafonds évoluent de 1 592 euros à 2 336 euros et de 3 756 euros à 4 040 euros. Le quotient familial est un des principaux outils de la politique de natalité. Face à la crise actuelle et au niveau d'inflation, la revalorisation de cet avantage doit permettre de soutenir la natalité et d'apporter un coup de pouce fiscal aux familles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Une bonne politique familiale ne dépend pas seulement du quotient familial, que nous indexons d'ailleurs chaque année sur l'inflation. J'ajoute que la mesure proposée par ces amendements, si elle était adoptée, bénéficierait principalement aux personnes ayant les revenus les plus élevés. Elle n'est donc pas juste. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

...ne réflexion sur les politiques publiques. La défiscalisation des pensions alimentaires est une question importante qui relève de la politique publique familiale. Elle mériterait d'être intégrée aux réflexions sur cette politique publique, plutôt qu'à ce texte, commandé par l'urgence de voir nos concitoyens bénéficier le plus rapidement possible des mesures qu'il contient afin de passer le pic d'inflation de la rentrée. Monsieur Vigier, votre amendement implique une double défiscalisation et pourrait donc ouvrir la porte à des abus. Son adoption représenterait en outre une perte pour le Trésor public. J'y suis donc défavorable, ainsi qu'aux amendements n° 406 et 66.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

Pour nos concitoyens, l'un des postes de dépenses les plus sensibles – voire le plus sensible –, en période d'inflation, est celui de l'alimentation. D'ici à la fin de l'année, le montant de ce poste devrait augmenter de plus de 220 euros, en raison de l'inflation. Cet amendement vise donc à augmenter la valeur moyenne des titres-restaurant. Alors que depuis dix ans, le prix des produits alimentaires a augmenté de 16 %, celle-ci stagne à 8 euros – c'est loin du prix moyen d'un repas pour un salarié. Cet amendeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune, rapporteure :

C'est le même que celui présenté par Mme Émilie Bonnivard. Nous l'avions présenté en commission des finances, où il a été rejeté. Je reviendrai donc sur les objections de M. le rapporteur général. Selon lui, l'augmentation proposée est bien supérieure à l'inflation. Certes, mais l'inflation alimentaire est, elle, bien supérieure à la hausse demandée. En outre, le montant de la part employeur n'a pas évolué depuis des années. Enfin, si je me souviens bien, M. le rapporteur général s'étonnait que, alors que nous sommes contre les niches fiscales, nous demandions ici d'en élargir une. Toutefois, on peut considérer le titre-restaurant non pas comme une niche f...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

J'ajouterai aux propos de mes deux collègues que le titre-restaurant est une innovation sociale apparue en France il y a soixante ans. Il permet aux salariés à faible revenu de diviser par deux le coût de leur pause-déjeuner. C'est l'un des avantages sociaux préférés des Français. Actuellement, certains Français pourraient renoncer partiellement à s'alimenter du fait de la hausse de l'inflation. Pourtant, nous disposons d'une certaine marge de manœuvre pour revaloriser leur pouvoir d'achat ; cette mesure en est l'exemple. La valeur faciale des titres-restaurant n'a, pour l'instant, pas suivi la hausse des prix de l'alimentation et une augmentation de la valeur journalière maximale du titre-restaurant permettrait aux entreprises de contribuer à améliorer le pouvoir d'achat alimentaire de...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Philippe Tanguy :

Après avoir discuté longuement en commission de cet amendement, nous avons ramené notre proposition de hausse au même montant que celle de nos collègues, afin de voter de manière parfaitement consensuelle. Comme ma collègue socialiste l'a indiqué, depuis des années, l'inflation alimentaire est bien supérieure à l'inflation générale, si bien que le pouvoir d'achat de ceux qui utilisent des titres-restaurant s'est durablement dégradé. Il s'agit donc non seulement d'une juste mesure pour le pouvoir d'achat, mais aussi d'un rattrapage pour ceux qui travaillent, comme l'a dit M. Dupont-Aignan. C'est également un juste rattrapage pour les restaurateurs, qui ne peuvent pas tou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Lecamp :

Il est identique à celui du rapporteur général. La revalorisation proposée, de 4 %, s'appliquerait le 1er septembre. Il s'agit ici aussi d'anticiper l'inflation, comme nous l'avons fait pour les retraités, les bénéficiaires des minima sociaux ou encore les fonctionnaires. Cet amendement de pouvoir d'achat va dans le bon sens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Monsieur Tanguy, dans le prix du titre-restaurant, il n'y a pas que la nourriture. Outre cette matière première, le restaurant fournit un service, comme vous le savez. L'indice utilisé pour indexer chaque année la valeur des titres-restaurant sur l'inflation me paraît donc le bon. En outre, puisque les employeurs ont déjà la possibilité d'augmenter de manière significative la valeur du titre restaurant – ils ne s'en privent pas –, en augmentant le montant défiscalisé et désocialisé pour ces titres, on créerait un effet d'aubaine très important pour eux. Ce serait une perte sèche pour l'État. Enfin, je vous renvoie à certains sites d'experts-comptab...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-René Cazeneuve, rapporteur général de la commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire :

Vous constaterez que c'est la réalité en lisant ces sites. N'amplifions donc pas ce phénomène, cette tentation. Vous l'aurez compris, je demande le retrait de tous les amendements, à l'exception des amendements n° 1044 et identiques, auxquels j'émets un avis favorable. Ces derniers sont en effet bien plus justes, non seulement parce qu'ils anticipent l'inflation, et elle seule,…